Forum - Tanguy - Pétard mouillé
Accueil
Forum : Tanguy

Sujet : Pétard mouillé


De JIPI, le 28 septembre 2006 à 15:16
Note du film : 3/6

Tanguy (Eric Berger) est un pétard mouillé. Surdoué il accumule les diplômes tout en ne décollant pas, la connaissance semble pour lui une conquête de prestige qu'il n'est nul besoin de valoriser.

Ses parents Edith (Sabine Azéma) et Paul (André Dussolier) n'en peuvent plus. Les choses ont bien changées depuis trente ans, une nouvelle vie commence à 50 ans à condition de se débarrasser de ce fils qui est un état dans un état avec ses propres règles que son entourage au bord de la dépression supporte de plus en plus difficilement.

Il s'agit bien ici d'un véritable phénomène de société. Etienne Chatilliez certainement respectueux ou distant d'une certaine classe défavorisée dont les éléments bloqués par la crise ne peuvent décoller du domicile familial situe son sujet chez les nantis. Ce qui permet à un coté plus acerbe de s'exprimer.

Tanguy est une comédie à la limite déprimante, un jeune garçon brillant en société retrouve à travers un assistanat hypocrite le revers de la médaille s'exprimant par les pensées et actions sordides de ses parents lâches qui ne se décident pas par la manière douce à l'encourager de partir.

Soudain ce garçon montre un coté sensible, coopérant. Il capte notre sympathie. Edith et Paul devenus franchement négatifs s'enlisent et perdent tout crédits.

Tanguy n'aurait pas vu le jour si un constat alarmant ne dévoilait pas un mécanisme grippé. L'impossibilité pour la jeune génération de voler de ses propres ailes. Tout est bloqué.

Nous sommes loin de « She's leaving home « des Beatles qui en 1967 contait le départ d'une jeune fille de son plein gré du domicile parental.

Maintenant selon les cas on s'incruste volontairement ou non. Si cela continue trois générations vont cohabitées sous le même toit.

Tanguy est une comédie sympathique plutôt distrayante que significative de ce réel problème. Par les solutions toujours possibles que représente la situation financière aisée des parents il ne se positionne sur aucun débat possible. Ce n'est qu'un film non sans intérêt mais à ventilé bien vite de sa mémoire.


Répondre

De paul_mtl, le 28 septembre 2006 à 15:55
Note du film : 5/6

Votre note me déprime.

Mettre 5 ou 6 a Emanuelle et 3 à Tanguy me laisse pantois


Répondre

De Impétueux, le 2 décembre 2007 à 23:05
Note du film : 1/6

C'est bien décevant, tout ça ! Je trouvais à Chatilliez une grande capacité à saisir, par instantanés, certains travers et ridicules de l'époque, à bousculer les vaches sacrées, à décaper sarcastiquement les présupposés angéliques en cours, la prévalence du milieu social dans La vie est un long fleuve tranquille ou l'évidence de la bonté supposée des vieillards dans Tatie Danielle, mais à part ces deux premiers films, tout ce qu'il a produit ensuite, dès Le bonheur est dans le pré était l'exploitation d'une seule idée qui ne s'étayait que sur pas grand chose.

|Tanguy est un film pénible, ennuyeux, terriblement longuet, et pas même drôle, en rien égayé par les réparties qui ajoutaient du sel à la soupe des premiers ouvrages. A l'hystérie des parents (j'ai rarement vu André Dussollier et Sabine Azéma jouer aussi faux, et de manière aussi exaspérante), à l'hystérie des parents, donc, correspond la fausseté du jeu d'Éric Berger, tête-à-claques toute trouvée.

Comment ce minable petit téléfilm qui n'aurait jamais dû quitter la case horaire de prime-time de TF1 s'est-il retrouvé dans les grands succès du cinéma français d'il y a quatre ou cinq ans ? C'est un mystère bien peu ragoûtant…. répétitif, vulgaire, lourdingue


Répondre

De Torgnole, le 21 janvier 2008 à 23:34

Rien de mystérieux dans le succès de cette comédie fort plaisante, surement le plus abouti des films de Chatiliez, car pas de déséquilibre entre les scènes humoristiques (Chatiliez a toujours mieux dépeint et caricaturé le milieu bourgeois, les "Groseilles" sont peut-être drôles mais moins crédibles que les "Le Quennois")

Dussolier et Azéma sont particulièrement drôles dans leur rôles de parents qui pêtent les plombs, leur folie est à s'en taper le cul par terre jusqu'au plafond, les réparties du genre "ne te retourne pas avant cent pas!" gueulées par une tronche de Dussolier gonflée à bloc m'ont plié en quatre. Et Azéma qui raconte son rêve au psy. Un bon moment de poilade.

Heureusement que l'avis précédent ne fait pas l'unanimité, il y a encore des gens qui ont besoin d'éclater de rire et pas seulement sourire. L'humour parfois facilement accessible à certain doit probablement agacer ceux qui rient avec leur vieille cervelle et plus avec leur coeur.


Répondre

De Impétueux, le 22 janvier 2008 à 19:33
Note du film : 1/6

Je dois dire que, même quand j'étais jeune (ou alors très très jeune, en dessous de cinq ans), je ne me suis jamais tapé le cul par terre et je me demande encore si ça n'est pas plutôt une attitude de chimpanzé….

Quant à me poiler…ça non plus, pas trop… Rire à gorge déployée, souvent, oui…mais me poiler….


Répondre

De Torgnole, le 22 janvier 2008 à 20:25

Vous n'avez jamais eu cinq ans, vous êtes né vieux et triste comme une porte de prison. J'ai employé poilade et non "me poiler", vous connaissez donc l'expression et essayez de jouer sur des mots qui ne sont la que pour transmettre des sentiments, pour je ne sais quelle raison vous vous prenez pour l'oncle Oswald. Méfiez vous, le chimpanzé en question pourrait bien être celui de la rue Morgue.


Répondre

De Impétueux, le 22 janvier 2008 à 23:29
Note du film : 1/6

Diable ! Mais il a des lettres, l\'homme qui se tape le cul par terre, et les doubles assassinats ne lui sont pas étrangers !

Cela étant, si j\'assume bien volontiers vieux (et sûrement pas le grotesque senior), je conteste triste ; mais bon ! nos références ne sont sûrement pas les mêmes ; et sans doute prenez-vous une bonne poilade en regardant Les Charlots font l'Espagne…ou même La soupe aux choux…?


Répondre

De Torgnole, le 22 janvier 2008 à 23:58

La soupe aux choux? Malgré (à cause?) ses diffusions à la pelle pendant une certaine époque ne m'a jamais fait rire et j'ai toujours trouvé De Funès exaspérant. Les Charlots par contre, sont extraordinaires, cela me rappelle les dimanches ou encore les jours fériés en chaussons, un lendemain de fête de famille arrosé, quand les choses les plus consternante deviennent hilarantes, mais cela n'a rien à voir avec Tanguy qui n'a pas besoin d'engourdissement cerebral pour rigoler et se taper le cul par terre JUSQU'AU PLAFOND (j'insiste). Ce n'est pas un simple film comique, le rire sert à diluer la gêne que certains grands ados on du ressentir, Tanguy a du gêner plus de familles qu'on ne croit.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0025 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter