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Forum : Le Repos du guerrier

Sujet : Que vous étiez belle madame Bardot...


De droudrou, le 19 septembre 2006 à 10:20
Note du film : 4/6

Mon premier film interdit aux moins de 18 ans car, à l'époque, c'était 18 ans le seuil critique. Je me rappelle être entré dans la salle le col du trench coat relevé jusqu'aux oreilles, m'être précipitemment assis… et puis, un regard à droite, un regard à gauche, les oreilles guettant les diverses conversations pour arriver à me dire que j'étais bien bête et que parmi le public, il y avait d'autres gens qui recherchaient bien d'autres sensations que moi après avoir lu le roman de Christiane ou Christine de Rochefort. Ce qui fait donc que c'est très calmement que j'ai découvert ce film dont l'image et la musique étaient très belles. Par la suite, j'ai appris que, il me semble que c'est Michel Magne, l'auteur avait hardiment copié une partition d'un autre auteur mais il en va de même pour Michel Delerue et la partition qui accompagne "Platoon"… Cà, ce sont d'autres aspects.

A l'époque, madame Bardot ne militait pas encore pour le sauvetage des bébés phoques et Robert Hossein n'avait pas encore eu la révélation divine.

Je pense que l'idée de ce coffret est une bonne chose par rapport aux souvenirs des cinéphiles anciens dont je fais partie.


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De Impétueux, le 19 septembre 2006 à 11:39
Note du film : 3/6

Je vous rejoins entièrement sur cette sulfureuse nostalgie, à deux pédantes nuances près : l'auteur du Repos du guerrier est Christiane Rochefort – sans particule – et j'ai bien l'impression, quasiment la certitude qu'en 1962, date de sortie du film, l'interdiction – unique – était aux mineurs de 16 ans ; quelque temps après, deux ou trois ans peut-être, a été instituée une double interdiction, 13 et 18 ans ; ce serait amusant de vérifier, mais je ne sais où ; je doute que le site du CNC comporte des renseignements de cet ordre qui n'ont, d'ailleurs qu'une importance relative.

Vous décrivez fort bien la gêne furtive qui nous saisissait lorsque nous entrions dans une salle où passait un film interdit sans en avoir tout à fait le droit ! Dès qu'un nouveau spectateur entrait dans la salle, j'étais, pour ma part, mort de trouille et persuadé que c'était la police qui faisait irruption pour venir m'arrêter, que j'allais être traîné au commissariat, remis avec mépris à mes parents, qui pleureraient toutes les larmes de leur corps en voyant que leur rejeton était d'une perversité aussi inimaginable, etc., etc. D'ailleurs, même après avoir passé le seuil fatidique, je n'étais guère à l'aise, craignant qu'on me demande de prouver que j'avais dépassé ledit seuil, et appréhendant les regards méprisants, la commisération qui ne pouvait que s'attacher à mes misérables dérives. Ah ! Délices de la culpabilité juvénile !

Car – faut-il qu'on vous l'écrive, jeunes gens ? – nous allions essentiellement voir ces films pour découvrir, au détour d'une scène, l'ombre furtive d'un sein dévoilé et – même dans nos rêves les plus fous ! – nous n'aurions pas osé imaginer qu'on pût contempler quelque jour un ventre dénudé !

Comme on le voit, les choses ont bien changé.

Je n'ai, pour le séduisant et médiocre réalisateur Roger Vadim aucune animosité particulière, lui reconnaissant le talent d'avoir enjôlé des créatures extrêmement craquantes ; et je serais volontiers preneur d'un coffret comportant ces créatures-là, diversement exposées en fonction de la libéralisation des moeurs.

Cela irait de Brigitte Bardot, donc, dans ce Repos du guerrier à Annette Stroyberg, dans Et mourir de plaisir (avec, dans cette histoire de vampires saphistes, la divine Elsa Martinelli, que j'aimerais voir un peu plus déshabillée que dans Hatari) et enfin Jane Fonda, dans La Curée (d'après Zola), et dans Barbarella, tiré d'une bande dessinée érotique… (car, entre autres aventures mirifiques, semblables aux contes des 1001 nuits, votre vieil Oncle Impétueux, non content d'avoir jadis noué au cou de Lauren Bacall le cordon de Commandeur des Arts et Lettres a, dans la même strate de sa vie, déjeuné en petit comité avec Jane Fonda, malencontreusement accompagnée ce jour-là de son ennuyeux mari de l'époque, Ted Turner…

Ce message sans queue ni tête est donc plein de nostalgie…


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De droudrou, le 19 septembre 2006 à 12:44
Note du film : 4/6

Mon cher Impétueux, je ne vais plus parler dans ce message de nostalgie. Bien que, si évoquant la plastique des stars de cinéma que nous avons connues, la surprise est venue d'Isabelle Adjani dans "L'Eté Meurtrier", c'est d'elle dont je voulais vous entretenir dans un tout autre registre.

Je viens de lire une critique très élogieuse d'Adjani dans "La dernière nuit pour Marie Stuart" et sachant que vous êtes très difficile (et vous n'avez pas tort) sur la qualité de ses interprétations, je me posais la question de savoir si vous aviez vu la pièce ou si vous projetiez d'y aller.

La critique de Télérama nous dit : "une tragédienne est née". Je me méfierai assez des critiques de Télérama mais, s'agissant d'Adjani et des divers échanges que nous avons eus à son sujet, je tenais simplement à vous en faire part.

Amicalement.

A propos, dans "Le repos du guerrier" nous n'avons pas droit à un bout de sein de madame Bardot mais par contre à son ventre complaisamment exposé à la chaleur de l'âtre. Scène intéressante. On est loin du "Mépris" quand elle détaille une remontée de son anatomie devant un Michel Piccoli que plus rien ne semble émouvoir, que l'écran passe successivement du rouge à une teinte normale avant de prendre des teintes bleues…

Au sujet de l'interdiction, cher Impétueux : 1962, date de sortie du film, j'avais 18 ans…

J'en profite pour vous parler lecture : avez-vous eu l'occasion de plonger le nez dans "Les Bienveillantes" de Johnathan Littell ? C'est fascinant. J'en ai commencé la lecture hier.


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De Impétueux, le 19 septembre 2006 à 13:06
Note du film : 3/6

Il est un peu gênant de répondre, dans le cadre du fil d'un film, à une interrogation sur une pièce tout à fait différente et une actrice qui avait sept ans lorsque le film est sorti.

Mais puisque vous m'interrogez, je vais redire – sans animosité contre vous, bien sûr, mais assez brutalement – que c'est moins Adjani qui m'ennuie que le théâtre en soi, que je tiens pour une forme artistique aussi périmée et emmerdante que les danses folkloriques (qu'elles soient bretonnes ou bambaras, d'ailleurs) ; je me gare soigneusement de toute tentative de m'entraîner dans une de ces salles où l'on est mal assis et mal climatisé, et où les acteurs sont obligés de hurler pour se faire entendre alors que la pièce prévoit qu'ils chuchotent. Lorsque les nécessités de la vie sociale, mondaine ou amicale, m'obligent à aller dans une salle de théâtre, je le perçois comme un sacrifice difficile et offre mon incommensurable ennui à mon Créateur, en espérant rabioter ainsi deux ou trois siècles de Purgatoire.

Pour en revenir au Repos du guerrier, j'avoue que je ne me souviens pas très précisément du film, vu je ne sais plus quand ; curieusement, Brigitte Bardot montrait bien davantage ses fesses (souvenez-vous de En cas de malheur) que ses seins (peut-être un peu bas) ; mais mon image du sein entrevu était quasiment métaphorique.

Quant aux interdictions, il faudrait que nous tirions ça au clair ; je suis à peu près certain que l'interdiction à 16 ans a précédé celle à 18 ; mais quand ?


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De droudrou, le 21 novembre 2006 à 23:15
Note du film : 4/6

D'abord : à l'époque, c'est très vrai, l'interdiction était aux moins de 16 ans. C'est bizarre sachant que c'était là ma première escapade. Ce que je puis affirmer en matière de repère c'est que "Psychose" "bénéficiait" d'une certaine interdiction et qu'à la même époque au Lycée Technique de Boulogne sur Mer, j'avais un lointain cousin policier qui assurait le contrôle à l'entrée des cinémas qui m'avait proposé de me faciliter l'entrée du film de Hitchcock… Ca n'a rien à voir de façon directe avec "Le Repos du Guerrier".

Sur je ne sais quel film, dans ces échanges qui prennent des allures de plus en plus foldingues, notre cher Impétueux nous fait une révélation puissante : il passe l'aspirateur chez lui. Et ça m'a fait penser au film "Le Repos du Guerrier", vision érotique d'une rare puissance évocatrice : je me souviens d'un Robert Hossein allongé sur le lit, qui s'emm….ait tandis que la môme Bardot passait l'aspirateur et qui lui demande de se dévêtir pour continuer à passer ledit… Non mais, le Robert Hossein, il avait de ces visions. Sa conversion est surnaturelle !… Brigitte Bardot à poil en train de passer l'aspiro… Dans le fond et sans "LeMépris" : "Dis Robert, tu aimes mon coup de brosse ? – Hein ? – Tu aimes mon coup de brosse ? – Oui ! (pffttt) J'aime ton coup de brosse ! – Donc, si tu aimes mon coup de brosse, c'est donque que tu m'aimes ? – Oui ! Je t'aime ! (Pffftttt !!!!!!……..)


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De Xaintrailles, le 23 août 2007 à 15:34
Note du film : 0/6

Bien médiocre film où il presqu'impossible de reconnaître le beau roman de Christiane Rochefort.


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De KevFB, le 29 août 2007 à 23:20

Bonjour à tous!

Etant un grand fan du Fort Boyard (le bâtiment en lui-même), j'ai pu me procurer le film "Le Repos du Guerrier" de Roger Vadim avec, entre autre, Brigitte Bardot, puisqu'il est toujours dit que le Fort a fait une apparition furtive dans le film; Brigitte Bardot se bronze sur la terrasse de la forterresse.

Or, j'ai visionné le film, et je n'ai pas vu cette scène…alors, je me pose la question: La scène en question existe-t-elle vraiment? Si elle a été tourné, peut être a-t-elle été coupée au montage? Ai-je la "bonne version" du film? (c'est un ami qui me l'a passer)

Voilà. Pouvez-vous, s'il vous plait, m'aidez? Et si vous avez vu cette scène, pouvez vous me dire quand la voit-on?

Merci beaucoup.

KevFB


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