Nul doute qu'Escalier de Service, outre pour les purs inconditionnels de Louis de Funès, n'évoque encore grand-chose aujourd'hui. Négligé des télévisions – et donc des mémoires, cela va de pair -, la collection Atlas l'a remis au goût du jour, en ressortant le Dvd. Mais diable, quelle agréable surprise, ce film à sketches !
Très à la mode dans les fifties et les sixties, ce genre pour rappel, permettait de retrouver un nombre inquantifiable d'acteurs de l'époque, au temps où les cachets réduits de ceux-ci le permettaient encore. Certes, comme dans le cas présent, les scénarios ne sont peut-être pas les plus creusés du monde, mais le plaisir de retrouver, scène après scène, toutes ces gueules de l'époque, outrepasse ces lacunes.
Jean Richard par exemple, avant d'être Maigret durant vingt-trois ans, était à mourir de rire). L'histoire ? Marie-Lou, bonne à tout faire, se retrouve à la rue du jour au lendemain. Recueillie par deux jeunes hommes, elle se confie, contant ses dernières mauvaises expériences (licenciement, fuite, harcèlement moral…), dans un métier encore très courant, sur la place de Paris. Mignonne comme pas deux, la jeune Etchika Choureau, à la mode en ces années-là, ignore encore que sa carrière cinématographique allait être brisée par un mariage, dix ans plus tard.
Mais soit, l'ensemble de Carlo Rim (réalisateur de Simplet, avec Fernandel) tient fort bien la route, et parvient à sortir de l'énorme lot des comédies des années cinquante, dont certaines se différencient à peine…
Merci pour les hypertextes – si je ne fais pas erreur sur le vocable – mais je parlais d'un film des années cinquante, d'André Berthomieu ou Carlo Rim, je ne sais plus, avec Etchika Choureau – à la carrière ultra discrète – et Jean-Marc Thibault.
Charmante comédie de mœurs, construite en sketchs séparés ; une jeune femme assurait la liaison et contait les mésaventures qui avaient été les siennes dans les différentes places de femme de chambre ou de bonnes à tout faire – les Gens de maison, aujourd'hui – dont elle avait été l'employée. Deux sketchs étaient hilarants : les théâtreux, joués avec brio par Robert Lamoureux et Danielle Darrieux, et celui ou œuvraient d'étranges personnages incarnés par l'inénarrable Saturnin Fabre, dont chaque phrase, chaque réplique tonnaient comme une imprécation, et l'inquiétante Héléna Manson. Je me garderai bien de révéler les activités de ce couple succulent dans le film, s'il se trouvaient des correspondants de DVDToile qui ignoreraient encore l'existence de ce film inégal mais drôle et sympathique.
Comme l'indiquaient les lignes d'hier (Jeanne du Barry/MartineCarol), Georges Van Parys en avait assurée la partition musicale avec la fraîcheur qui lui était familière.
Pas grand chose à voir – et même rien du tout – avec le film germanique indiqué en référence (peut-être un chef-d'œuvre, d'ailleurs), mais dont j'ignorais jusqu'à l'existence. Je fais amende honorable.
Ami Azurlys, par un coup de baguette magique, votre message, bizarrement situé sur le fil d'un film muet allemande de 1921 (!), a été transporté là où vous auriez souhaité qu'il fût d'emblée ; je n'ai pas de conseils à vous donner, mais tout de même… cette informatique-là n'est pas vraiment compliquée, et vous devriez vous y mettre, non ? (Un ami qui vous veut du bien)
Merci du transfert de cet "escalier" Teuton, mais peut-être chefdoeuvresque, sur "l'escalier" parisien, très frais et très réussi ! Bravo d'avoir choisi un ballon de Beaujolais à la place d'une chope de bière !
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