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Forum : Windtalkers, les messagers du vent

Sujet : Avis


De cobra le dieu, le 3 septembre 2006 à 17:41
Note du film : 6/6

ce film ets le meilleur donc je voudrais avoir vos avis.


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De cobra le dieu, le 30 octobre 2006 à 15:39
Note du film : 6/6

Ce film est une représentation total de l'histoire Américaine mais je n'aime pas trop l'Amerique mais en tout cas ce film me plais beaucoup.


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De droudrou, le 30 octobre 2006 à 16:14

Une seule question : "qu'est-ce qui fait qu'un film soit un chef d'oeuvre ?" vu la variété des publics qui sont susceptibles de le découvrir. Pour moi, il n'y a de "chef d'oeuvre" que quand toutes les couches de spectateurs s'associent pour reconnaître qu'on est réellement en présence d'une oeuvre exceptionnelle. Et si dans le cinéma il y en a beaucoup, raison est de ne pas vouloir y intégrer n'importe quoi !

Donc "Windtalker" n'est pas un chef d'oeuvre. Il n'est certainement pas le meilleur. Il y a certainement de bonnes choses et des moments intenses, mais il n'en demeure pas moins vrai qu'il n'est pas "génial" dans le plein sens du terme et encore moins "un chef d'oeuvre". Et si pour dire de quelque film que ce soit que c'est un chef d'oeuvre il est nécessaire qu'il y ait des éclaboussures de sang, je pense qu'il y aurait alors là des réflexions profondes à lancer…

Sachant qu'il y a une course effrénée au réalisme, chaque film nouveau consacré à la guerre veut en présent'r un peu plus. A force, cette surenchère désarçonne tout le monde et on n'arrive plus à se situer face au nombre de titres qui ont pu être présentés sur le marché.

A un certain moment, on a pu dire que tel film était un chef d'oeuvre quand c'était un film "remarquable" dans le plein sens du terme. Tu prends un film comme "A l'ouest rien de nouveau", dans la mesure où le cinéma a évolué, que les films de guerre ont évolué et que nous spectateurs influencés par l'évolution technique avons évolué parce qu'entre temps les armes et les armées elles-mêmes ont évolué, il devient très difficile de se fixer un critère. Tu prends un film comme "Full metal jacket" de Stanley Kubrick que la critique s'est permis d'appeler "chef d'oeuvre du film de guerre, tu reste confondu devant une telle appellation. Pourquoi ?

Quand tu lis beaucoup ou même peu, tu te fais une idée de l'image qui serait la meilleure pour illustrer ce que tu lis. Certains ouvrages ont un pouvoir plus ou moins grand en termes de représentation. Et tu prends, par exemple, le roman de Léon Uris qui s'intitule "Le Cri de la Victoire" et qui se passe dans les Marines durant la seconde guerre mondiale, tu te fais une certaine idée de son adaptation au cinéma. Le film, sur un scénario de son auteur, a été mis en scène par Raoul Walsh. Tout un chacun qui a pu le voir s'est dit qu'il y avait un monde énorme entre le roman et le film. Or, la caractéristique presque principale de ce roman est son "originalité" au niveau de la première partie qui est l'entraînement des "Marines". A l'écran, c'est d'un banal rare. Il n'y a aucune profondeur, aucun relief. Tu prends "Full metal jacket" de Kubrick, sa première partie, c'est ce que tu aurais souhaité au niveau du film de Walsh quand la seconde partie du film et plus encore la dernière partie sont d'un banal confondants.

Donc dire d'un film que c'est le meilleur, pour le moins, c'est ta vision très personnelle face à des critères de classement hyper suggestifs.

Dire qu'aujourd'hui, par exemple, "A l'ouest rien de nouveau" aurait encore l'aura qui a été sienne, dans la mesure où, entre temps, il y a eu des remakes plus ou moins heureux, la notion de référence devient très difficile à déterminer et les jeunes générations montantes n'auraient pas assez d'une vie pour visionner tout ce que le cinéma nous a donné dans le "meilleur d'alors" avec le "meilleur d'aujourd'hui".

Par contre, je ne te cache pas que je ne piffre pas Nicolas Cage, de la même façon que Brute Willis…


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De Gaulhenrix, le 22 septembre 2007 à 11:08
Note du film : 4/6

Les windtalkers ( "messagers du vent", en français) désignaient les indiens Navajos utilisés par les Etats-Unis, en lutte contre les Japonais pendant la guerre du Pacifique en 1943, pour leur langue qui, ignorée des Japonais, servait de code de transmission entre les troupes américaines.

Pendant le générique de début et celui de fin, la caméra du réalisateur parcourt inlassablement et en tous sens les paysages arides et mythiques du Colorado, territoire des Navajos et décor grandiose de nombre de westerns classiques. John Woo rend ainsi hommage à ces premiers asiatiques (ses lointains ancêtres !) devenus les Indiens, arrivés bien avant lui sur cette terre dont ils furent les premiers habitants et rappelle aux Américains du XXI° siècle une première évidence en même temps qu'il justifie ainsi son attirance pour l'Amérique.

Le film évoque l'aventure de deux Navajos (Ben Yazhee et Cheval blanc) formés au radiocodage, devenus irremplaçables et qui, ne pouvant être en aucun cas faits prisonniers devaient être supprimés, en cas de force majeure, par leurs tuteurs : Joe Anders (Nicolas Cage) et Ox Anderson (Christian Slatter). On va de leur découverte de la guerre et du racisme des soldats à leur égard à la révélation finale de la transformation en bête guerrière sauvage de Ben Yazhee sous les yeux médusés de Joe Anders. Ainsi ces descendants d'Indiens massacrés par les Blancs aidèrent-ils, par leur sacrifice, à sauver les vies des arrière-petits enfants de ceux qui furent leurs bourreaux !

Ce beau message humaniste, qui satisfait le devoir de mémoire, s'accompagne d'une (énième !) dénonciation de la guerre montrée dans tout ce qu'elle a d'impitoyable et que John Woo filme au plus près en une succession de combats meurtriers, noyés dans un déluge d'explosions, de tirs nourris, de corps à corps sanglants et sauvages qui insistent jusqu'à la nausée sur la barbarie de batailles filmées comme une boucherie sans cesse recommencée et exigeant, comme le Minotaure, son tribut en vies humaines. Rarement, film fut aussi terrible. On songe, bien sûr, lors de certaines séquences, aux récents La Ligne rouge ou encore à Il faut sauver le soldat Ryan. Entre-temps, les deux tuteurs auront appris, par-delà les préjugés, à estimer et à admirer leurs deux protégés indiens, illustrant ainsi le troisième thème du film – récurrent dans le cinéma de John Woo – , celui de l'amitié virile que font naître et renforcent les épreuves partagées en commun.

Il est à noter, pour les amateurs, que la bande-son est vraiment explosive, qu'elle soit la VO DD 5.1 ou la VF DTS 5.1. La VO offre plus d'ampleur et propose un véritable festival d'explosions et de tirs en tous genres qui se succèdent et interfèrent en un martèlement, un bombardement permanent des enceintes (surround et caisson de grave sont pilonnés de façon incessante) : c'est très impressionnant au point de se sentir au coeur des combats et d'être complètement "sonné".



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De droudrou, le 22 septembre 2007 à 11:54

Il est à noter, pour les amateurs, que la bande-son est vraiment explosive, qu'elle soit la VO DD 5.1 ou la VF DTS 5.1. La VO offre plus d'ampleur et propose un véritable festival d'explosions et de tirs en tous genres qui se succèdent et interfèrent en un martèlement, un bombardement permanent des enceintes (surround et caisson de grave sont pilonnés de façon incessante) : c'est très impressionnant au point de se sentir au coeur des combats et d'être complètement "sonné".

Réflexion qui m'a été faite par mon fils puiné. Il paraît que c'est vraiment très impressionnant et que ça surprend beaucoup…


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