Ceci est un "faux" justicier et ça ressemble un peu à Scream : c'est bof
C'est vrai que c'est un film nul, mais voir le vieux Bronson cavaler derrière un serial killer nudiste, ça vaut le détour ! Il y a même Jeane Manson
(la chanteuse) dans un petit rôle de pute.
Pas d'accord avec vos avis sur un film qui fut considéré comme malsain et lapidé par la critique française à sa sortie. bien que ce film fasse une apologie de l'autodéfense, cela est fait de façon habile et efficace. Un excellent polar avec du suspense ou Bronson ne vise pas à trouer la peau de délinquants marginaux de couleur (comme dans Death Wish) mais cherche 1 assassin qui trouble la communauté, qui n'a pas le stéréotype du criminel habituel (basané avec de la cruauté dans le regard) mais celui d'un jeune homme propre et net et avec qui les jeunes filles aimeraient plus qu'un rendez-vous.
Cette version série B de "Dirty Harry" m'a laissé le souvenir d'un nanar ultra violent et glauque, avec son lot de filles nues, de plans gore et de détails voyeuristes. C'est bourré d'effets de montage dépassés et de déclarations réac de Bronson.
Présenté en héros positif, celui-ci n'hésite pas à falsifier des preuves, à harceler un suspect (en l'occurence coupable), allant plus loin que Harry Callahan qui lui, restait aux frontières de la légalité. Quant à la fin, où le flic abat de sang-froid le tueur attaché, elle est inexcusable. Même si le scénario met 1 H 30 à nous convaincre que c'était la seule solution. J'ai une vieille affection pour le Bronson de chez Leone
ou René Clément,
pour le second rôle des années 50 et 60, pour le patriarche de "Indian runner
", mais aucune pour le justicier fascisant de la plupart de ses films des années 80.
De plus, Bronson s'ennuie comme un rat mort là-dedans ! Il ne se passe rien qui ne soit téléphoné à des kilomètres à la ronde. C'est plat, c'est fade, c'est mauvais de chez mauvais. Ah ! y'a du nichon ! La présence de fort jolies filles peut effectivement réveiller les messieurs mais c'est bien tout. Un nanar peut posséder quelques qualités, mais ce film n'en a aucune ! A part peut-être le titre et le visage de Bronson
qui attire le chaland pensant avoir affaire à une énième suite du Justicier dans la ville,
ce qui fut mon cas. Surprise quand je compris qu'il était flic ! Quant à la fin que vous décrivez, Monsieur Jarriq, elle bat tous les records de facilité, de bêtise. Cette course poursuite à pied entre ce flic et le nudiste est inéffable, hilarante ! Et pas même un lampadaire pour apercevoir enfin la chose ! Il méritait bien une balle dans la tête… C'est rien, ce film, rien ! Du vent. Ni un polar, ni un thriller, ni rien. J'en profite pour dire à notre ami Frétyl qui critique juste en dessous le képi de l'adorable Pinot
que "l'insignifiance", c'est par là que ça se passe …
Je ne vomis pas la série sécuritaire que certains ont trouvé fascisant des Justicier. J'avais vu Le justicier de minuit
est effectivement on tiens là ce que Charles Bronson
a du faire de pire dans les années 80. Curieux acteur qui a tourné dans quelques bons films et même dans quelques classiques : Le Bagarreur,
Le Passager de la pluie,
Les Douze salopards,
La Grande évasion,
Le Flingueur
etc… Mais acteur qui dés la fin des années 70 a commencé a tourner dans tout et n'importe quoi ! Je me souviens avoir vu Monsieur Majestyk
véritable série Z qui m'avait dégouté de Charles Bronson.
La rencontre Ventura
/Bronson
dans Cosa Nostra
m'avait également fortement déçu, film que j'ai essayé plusieurs fois et que je n'ai jamais réussi à regarder jusqu'au bout.
Pour autant je serai sur Dvdtoile le défenseur du Justicier dans la ville numéro 1 qui contient quelques moments d’extrême violence mais aussi d’émotions ou contrairement à tous je trouve Bronson
pas trop mauvais ainsi que sa suite beaucoup moins sérieuse : Le Justicier de New York
(film classé sur nanarland) qui m'amuse énormément.
Mais vous avez raison Le justicier de minuit qui ne fait pas partie de la série du justicier Paul Kersey est une merde de chien sans nom.
Triste fin de carrière pour Charles Bronson, en effet. Plutôt que "tourner n'importe quoi", je dirais plutôt qu'il s'est enfermé dans un seul casting, celui du vengeur. Le premier Death Wish
est fort regardable – d'autant que le film est plus ambigu dans sa signification qu'on ne l'a dit -, mais ses suites le sont de moins en moins, jusqu'à en devenir carrément odieuses. (Quant à savoir si Death Wish
est "fascisant", en fait il ne l'est que dans la définition incompétente et terriblement galvaudée du mot "fascisme" propre à la go-gauche post-68, qui n'a d'égal que l'usage incompétent et galvaudé qu'une certaine droite fait du mot "communisme"). Pendant cette déprimante période de sa carrière, c'était presque toujours la compagnie Cannon qui lui fournissait ses rôles, dans des films qui conservent une empreinte quelque peu miteuse propre à ce producteur.
Bronson, qui peut être un très bon acteur (voir Il était une fois dans l'Ouest
ou Le Bagarreur,
par exemple) n'est à peu près plus sorti de son casting à la Death Wish,
sauf pour un excellent téléfilm historique sur l'assassinat du chef d'un syndicat de mineurs, rôle auquel il tenait absolument puisque c'est le milieu d'où il provenait avant de faire l'acteur. Mais le film, qui fut distribué en salles, a été stupidement intitulé Act of Vengeance par les distributeurs ! Grrr. Une autre de ses rares sorties de casting fut un rôle de soutien marquant dans The Indian Runner,
où il est étonnamment prenant.
Si je le peux je reverrai Death Wish demain et en produirai une critique constructive.
"Le passagers de la pluie avec M.Jobert.Adieu l'amis avec Delon"….Hé hé,faut pas oublier..!
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