C'est vrai et il ne faut pas se le dissimuler : c'est terriblement long, interminable même ; de mon imposante collection de DVD, c'est le seul (avec Docteur Jivago) dont je suis obligé de retourner la galette en cours de projection, parce qu'il ne tient pas sur une seule face ; et en plus, suivant une habitude que les superproductions de jadis tenaient du théâtre, c'est précédé par un prologue et coupé par un entracte musicaux à images statiques, dont je ne rate pas une note quand j'ai le temps, et qui permettent de se mettre dans les bonnes dispositions d'esprit.
De toute façon, il me semble que, contrairement à d'autres œuvres, c'est un film qu'on ne peut guère découper en tranches, pour picorer ici et là un morceau de bravoure – la réception initiale à Tara, l'incendie d'Atlanta, le retour dans le domaine dévasté, la mort de Bonnie – bien que ces morceaux soient nombreux et constants, mais parce que les passages de transition, les récitatifs, pourrait-on dire, sont aussi riches que les grands airs.
Un film interminable, donc, mais aussi verbeux, mélodramatique, quelquefois niais, avec des lenteurs et des afféteries souvent agaçantes, une façon grandiloquente, pompeuse de présenter personnages et péripéties, du délayage et de l'esthétique de carte postale.Cela posé, je tiens Autant en emporte le vent pour un film immense qui – si (et seulement si) l'on se laisse prendre à son extraordinaire puissance de séduction – marque durablement tout parcours d'amateur de cinéma (je ne dis pas de cinéphile : ça n'est sans doute pas, aux critères habituels, un film comparable à certaines épures plus parfaites).
Finalement, il y a mille raisons qui concourent à célébrer cet immense opéra et de lui conférer le statut d'œuvre mythique.
D'abord – cela ne vaut, sans doute, que pour ceux qui ont découvert le cinéma avant 1960 – ce concert fabuleux d'images, de couleurs et de musique, un grand spectacle qui n'était certes pas le seul de son espèce (c'est aussi la grande époque de Cecil B. DeMille
), mais qui en est la perfection.
Et Rhett, donc ! Canaille interlope, véritablement amoureux de Scarlett ou très satisfait, consciemment ou non, d'avoir fait plier et mis dans son lit l'aristocratique héritière ! Pouvait-on trouver mieux que l'œil narquois et le sourire carnassier de Clark Gable pour l'incarner ?
Que les jeunes générations qui vont découvrir ce film n'en aient surtout pas peur, peur de sa longueur, de sa langueur, de l'éloignement de ce monde englouti ; qu'ils se réservent une belle longue soirée et se donnent tout entiers à l'histoire immortelle de Scarlett O'Hara et de Rhett Butler.
Si on devait aujourd'hui comparer ce film, ce serait aux produits mélos, calculés, ciblés, et sans âmes, un blockbuster en sommes aux Etats Unis. Ou bien à une série de l'été de la télé française de nos jours.
Désaccord avec la note… mais accord avec les réflexions qui parcourent ce message. Rien à y changer. Je n'ai pas découvert le cinéma avant les années 60 et c'est vrai que tout change. Surtout le point de vue.
Cette guimauve n'aurait pu exister après les années 60, après la seconde guerre mondiale non plus sans doute et en tant que témoignage de la grandeur (ou du moins de la grandiloquence d'Hollywood), le film mérite sa place.
En tout cas, il a une place dans ma dvdthéque.
Allez, pour le plaisir je mets à mon message l'affiche d'un pastiche.
Ta (saine) réaction est un peu excessive, ami. Oui, tout est criticable dans Gone with the wind, mais la somme de ses fautes en fait malgré tout un grand film, une sorte de monument un peu "chiant", oui, mais écrasant. De plus, comment ne pas admirer le culot d'un film de '39, qui fait son héroïne d'une garce arriviste, insensible et manipulatrice ? Quant à la réalisation impersonnelle, là encore je ne suis pas d'accord : avez-vous vu "Scarlett" la "sequel" télévisée avec Timothy Dalton
(aarrrghh !) et Joanne Whalley
? Il n'y a quand même pas photo… Ce n'est pas le genre de DVD qu'on glisse souvent dans son lecteur, mais quand il arrive qu'on le fasse, on est rarement déçu.
"Excessif"… comme souvent, mais cela témoigne de mon amour du cinéma!!!
Je n'ai pas vu l'adaptation télé mais j'ai essayé – sans y parvenir – de lire le livre que je trouve assez mauvais…
Mais le film est meilleur. C'est déjà ça…
Disons que j'avais beaucoup entendu parler du film avant de le voir et que je le trouve cinématographiquement pas très intéressant, qu'il est un pur produit des studios, sans "âme". Rappelons à notre mémoire qu'il a été fait seulement deux ans avant Citizen Kane et deux ans avant – plus classiquement – Casablanca
! On ne boxe pas là dans la même catégorie mais dans celle des Magicien d'Oz
qui est dans le même registre, bien fait, mais sans génie.
Le travail des comédiens est bien sûr excellent (Heureusement que Vivien Leigh a été choisie!) mais même la folie et le narcissisme de l'héroïsme ne me bluffe pas trop. Je trouve qu'elle a été assez inspirée des héroïnes russes (Tolstoi et autre Dostoievski) qui ont prouvé que ces personnages fonctionnaient bien dans un crédo similaire. Pour le côté "insensible et manipulatrice" je suis d'accord. Le côté "garce", je ne m'en souviens pas. J'avais plus le souvenir d'une gamine, d'une ado un peu trop dorée au soleil de cet autre côté, où l'herbe est plus verte.
Dans le même registre – je vais me faire lapider – j'ai bien aimé Cold Mountain.
Mais bon, comme j'aime bien le film sans l'adorer, je me sens pas très motivé à l'attaquer.
D'ailleurs comment se fait-il que Max Steiner n'est pas eu l'oscar pour sa participation la plue (re)connue !!! Ça c'est injuste ! Ça c'est une gloire volée qui aurait dû lui revenir.
Sur un film qui – qu'on le veuille ou non – représente dans l'imaginaire cinématographique une sorte de monument, qu'on peut, je le concède très volontiers à Dumbledore, trouver kitsch, semblable aux délicieuses écoeurantes pâtisseries viennoises ou aux palais peints en couleur pastel de Saint-Pétersbourg, je suis très heureux d'avoir lancé un débat de belle qualité.
Je ne suis pas dupe de ma note : il y a cent films mieux filmés, mieux joués, mieux éclairés, aux dialogues plus subtils ou plus percutants, j'en conviens des deux mains !
N'empêche que le monument est là, qui occupe un bon bout de l'horizon et qu'il est à mes yeux, plus présent que bien d'autres…
Je suivrai tout un chacun qui déclarera que ce film est un chef d'oeuvre dans l'histoire du cinéma. C'est un film bouleversant que l'on redécouvre chaque fois qu'on le regarde. Il vieillit, certes, mais, il y a quelque chose de magique dans la mesure où ce qu'on est pour critiquer se métamorphose soudain et qu'on se prend à suivre les instants qui marquent cette histoire hors du commun si on tient compte effectivement d'un certain nombre de repères qui nous sont très bien fournis par notre ami Impétueux.
Pour ma part, je ne pense pas que l'on puisse imaginer un jour un quelconque remake de ce film. Ce serait lui faire un rare affront et quiconque dédaignerait le remake aurait très certainement ma bénédiction. Certes, il peut apparaître dépassé mais quels acteurs actuels sont susceptibles de prendre la place de nos héros ? Bruce Willis en Reth Butler ? Sharon Stone en Mélanie ou en Scarlett ? Tom Hanks en Ashley Wilkes ? Rien que pour composer le générique, on est sur des charbons ardants. Les effets spéciaux ? Certes, on peut tout imaginer aujourd'hui avec la technique. Mais il y avait un cadre avec ce film en terme d'ambiance qui me paraît difficile à remettre en place. Une image ? Là, d'accord. Le 70 mms serait certainement susceptible d'apporter quelque chose. Mais quoi ? Si c'est pour revoir certaines scènes sous un autre angle et avec des gugusses mus grâce à mister Bill Gates, je ne suis pas tout à fait partant.
Par contre, ce qu'il me paraît intéressant de communiquer à chacun qui, peut-être, lira ces lignes, c'est l'ambiance qui était celle du public français à sa sortie.
D'abord, pour mémoire, il convient de savoir que j'ai trouvé chez un bouquiniste "Autant en emporte le vent" dans son édition de 1937… Donc, la guerre venant, tout un chacun pouvait attendre la sortie de cette fastueuse et épique production de Hollywood, adaptation d'un superbe roman de Margaret Mitchell dont l'héroïne bouleversait quelque peu les canons habituels de la gense féminine. Scarlett mérite mille fois de prendre une grande baffe de la part de Reth Butler… Elle dirige son monde selon ses caprices avec un à-propos absolument surprenant. Il y avait certainement nombre de réflexions à lancer à cette époque sur un tel personnage tout droit sorti de l'imagination de son auteur, mais à partir de "où" et jusqu'à quel point ?
Ensuite, le public français a été frustré de sa sortie pendant les années de guerre. En Grande Bretagne, comme le montre le film de Melville "L'armée des ombres" les cinémas présentent "Autant en Emporte le Vent".
Et puis vient l'après-guerre, la période de la reconstruction où le cinéma est presque une des seules distractions dont tout un chacun dispose. Si mes souvenirs sont bons, quand sort "Autant en Emporte le Vent" dans les salles françaises, je dois avoir 5 ans. Impétueux est âgé de 2 ans, Jipi salit ses couches (moi aussi car j'ai d'affreux problèmes intestinaux). Devant les salles où on projette le film, c'est la queue, la cohue. Bravant les intempéries, les gens se massent pour payer très cher un billet d'entrée. Pour dire à quel point c'est cher, avec ma grand-mère et ma tante dans la queue pour aller voir le film au "Théâtre des Arts" arrivés à la caisse, quand ma tante découvre le prix particulièrement élevé des places, c'est 2 ans plus tard que nous irons voir le film à l'occasion d'une nouvelle carrière. Et si mes souvenirs sont exacts, ce sera donc au cinéma "Calaisianna" que nous découvrirons le film en version sous-titrée, ce qui toute sa durée fera râler ma tante parce qu'elle éprouve quelques difficultés à lire les sous-titres et que, pour bien faire, quand quelqu'un est de grande taille, c'est toujours devant elle qu'il est placé…
J'ai vu, revu et rerevu "Autant en Emporte le Vent", avec mes culottes courtes, à l'âge de ma communion solennelle puis à différentes reprises. Je ne m'en suis jamais lassé. Plus je vieillis, plus je trouve ce film intéressant. Et chaque année, autant que faire se peut, je le redécouvre.
Si ce n'est pas un chef d'oeuvre, pour le moins tous ses côtés excessifs en ont fait une oeuvre cinématographique que l'on n'est pas prêt d'oublier.
Et, en plus, anecdote, en février 1964, je rentrais en permission après une absence dans ma famille depuis mai 1963. C'était un samedi. Il faisait très froid. A l'autre bout de Calais on passait "Autant en Emporte le Vent". Le soir même, j'étais installé dans un fauteuil, regardant Scarlett psalmodier une nouvelle fois "Taratata" traduction superbe de l'anglais dont la mémoire m'échappe et qu'utilisait dernièrement sur ce site notre ami Impétueux.
S'il y a eu des phénomènes de foule, c'est bien autour d'Autant en emporte le vent qu'ils se sont déroulés. Quelques années plus tard, j'ai vu se redérouler un phénomène semblable, c'était quand le grand Heston fait face au peuple Juif, tenant son grand bâton et clamant : "L'Eternel livrera bataille pour nous ! Contemplez sa puissance !"…
A propos de "Autant en Emporte le Vent" et pour renforcer l'impression de mon cher ami Impétueux à propos de Scarlett O'Hara, il y a un moment particulièrement évocateur de l'évolution que ce personnage représentait pour l'époque :
Devant les yeux et les oreilles horrifiées de Mama – Scarlett : "Ô, monsieur Kennedy ! J'ai froid ! Permettez-moi de mettre mes mains dans vos mitaines afin de me les réchauffer !…" – Le pauvre Frank Kennedy n'en croira ni sa vue ni ses oreilles ni toute autre chose. C'est plus osé que Brigitte Bardot dévoilant généreusement son postérieur et pourtant ce n'est pas interdit aux moins de 16 ans à l'époque !
Et pour les midinettes, Reth Butler qui vient s'excuser auprès de Scarlett pour lui avoir apporté la joie et le plaisir comme l'annonce la mère Moreau dans "L'amant" quelques années plus tard ! Houk ! Houk !
Dirididi !
Merci, ami, d'avoir corroboré mon impression première : ce film-fleuve qui emporte ceux qui acceptent de s'y baigner n'est sans doute pas un chef-d'œuvre au sens classique du terme et on pourrait y trouver bien des défauts (on les trouve d'ailleurs sans les chercher beaucoup).
Puis pour ceux dont nous sommes dont l'amour du cinéma englobe une vaste palette, qui ne sont pas des cinéphiles égrotants mais des amoureux du spectacle, Autant en emporte le vent est de ces films qui nous ont illuminé la vie…
C'est vrai, ça : à la différence de Sylvia Kristel, qui semble réaliser l'horizon insurpassable de la qualité cinématographique pour Frétyl, j'ai remarqué que Scarlett – Vivien Leigh –
n'est jamais à poil dans ce film pourri ! Même pas les seins ! Et elle ne couche même pas avec Mélanie (Olivia de Havilland).
Est-ce que ça vaut le coup de se taper trois heures de projection pour ne rien mâter !!!
Je trouve que cette critique est vraiment honteuse, les gens ne savent plus reconnaitre le chef d'oeuvre avec tout les navets qui passe en ce moment. Ce film est sorti en 1939 et il est toujours la, et est toujours aimer. C'est une histoire magnifique les robe son superbe. Bref c'est un chef d'oeuvre, et je pensse que personne na le droit de le critiquer.
Eh bien je veux croire que les 2279 étasuniens consultés sont tous gens de goût ! Cet excellent sondage conforte mon choix de placer Autant en emporte le vent au premier rang de ma liste des films préférés (dite l'Immarcescible), choix qui avait été odieusement contesté par des âmes parcimonieuses !
Sans blaguer, c'est bien la première fois qu'une de mes préférences est confortée par un sondage ; je m'inquiète…supposons que le choix de 2279 Français aboutisse à désigner comme meilleur film français de tous les temps Ah ! les belles bacchantes … J'aurais l'air de quoi ?
Vous auriez eu l'air que quelqu'un qui a du goût puisque vos archives nous apprennent que vous vous penchâtes plus de dix fois sur ce fim et sur les nymphettes qui le meublent de façons fort ondulantes…Et de ce fait , vous vous seriez senti peut être un peu moins seul…
Je ne suis pas loin de partager l'avis du classement Harris Poll . J'ai revu il ya peu de temps ce film magnifique et l'effet reste toujours le même malgré le fait de l'avoir vu plus d'une demi-douzaine de fois. Le couple Scarlett/Rhett a marqué des générations de spectateurs. Et puis, cela nous permet de revoir des acteurs époustoufflants du calibre de Leslie Howward, Olivia de Havilland, Jane Darwell ou Thomas Mitchell. Les costumes sont aussi flamboyants que les couleurs et les décors. A voir et à revoir.
J'ai entendu dire qu'il y avait eu une suite , mais je n'y crois pas ! Qui pourrait me renseigner car j'aime beaucoup ce film , merci !
Pour te situer les choses : autant le film que nous connaissons possède des aspects dramatiques certains, ici, tu entres dans le délire… et, en plus, sans utiliser l'Histoire ! – Je ne sais pas si tu as vu la série Colorado et lu le roman de James Michener, mais il y a réellement une trame, une force dans le récit ! Ici : c'est plat ! Tu te demandes même si tu as affaire avec les mêmes personnages ! Alors, quand tu sais qu'une suite (qui prècède Autant en Emporte le Vent) et qui concerne Rett Butler vient d'être écrite et qui a rapporté beaucoup aux héritiers de Margaret Mitchell… tu as vraiment peur qu'elle ne soit adaptée au cinéma ou à la télé !
Moi, ce que j'ai du mal à comprendre avec Nouvelle (ou son fantôme?), c'est qu'il y a environ quatre mois, ses messages ressemblaient à ça (fil des "Demoiselles de Rochefort"):
"Comment ? seulement un message pour un aussi grand film !!!
Une hirondelle, le printemps retrouvé, et le parfum des fleurs. Cette oeuvre est une fresque de vie, une métaphore, un poème. Elle enchante, et bouleverse. Film immortel, ces Demoiselles reste, quarante ans après sa sortie, une pure merveille, porté de bout en bout par un casting splendide (Deneuve, Dorléac, Piccoli, pour ne citer qu'eux )qui transmettent un sentiment enthousiasmant . Indélébile, c'est une référence absolue de la comédie musicale, avec un sens du glamour au passage, réalisée avec grâce par Jacques Demy et rythmée par la musique de l'exceptionnel Michel Legrand. Nombreuses sont les séquences qui vous feront sauter, danser, rêver . Les passions se révèlent en musique, entendez par là scènes chantés enchanteresses, qui laisse un arrière-goût d'exaltation, donnant envie de montrer sa liberté en sautant des les rues. Sur plus de deux heures garanties sans longueurs, l'artiste Demy, se permet de passer plus de la moitié de son temps sur des chorégraphies magiques (avec des costumes follement vintage) et des chansons qui ne le sont pas moins.
Il joue avec les amours de ses personnages de façon participative et emporte le spectateur dans un tourbillon féérique. Isolés, dans leur bulle, tous sont en mal de sensations, et surtout tous sont filmés prodigieusement. C'est sur un ton léger que s'inscrivent les émotions des protagonistes plongés eux aussi dans cette danse des ardeurs festives, vivant leur quête de l'Amour (que l'on partage sans déplaisir). Assurément un choc, puissant, poignant et frissonnant.
Le film est à lui seul une définition de cinéma . Du plaisir de partager quelque ritournelle de Michel Legrand, de voir la robe de Delphine et Solange s'envoler, s'entourer autour de leur hanches, de sourire aux blagues vaseuses de dutroux ou de madame dame, de partir en permanences, d'admirer une nouvelle fois Danielle Darrieux, si belle à tous les âges, de se prendre pour Gene Kelly face à Françoise Dorléac votre combinaison dépasse , de voyager de ville en ville, de peindre le portrait de Catherine Deneuve l'éternel féminin, de repeindre les volets de Rochefort aux couleurs chatoyantes, de vivre, de sauter, de danser, de rêvasser….
Qui à dit que les Francais ne savent faire de la comédie musicale …. "
Un message avec lequel je ne suis pas du tout d'accord mais qui avait le mérite d'être inspiré. Alors que c'est il passé entre temps?
L'irruption de nouvelle dans la provocation scatophile et pornographique est en effet une grande surprise ; j'ai cru un moment qu'il s'agissait d'une de ces usurpations d'identité qui ont frappé naguère DVD Toile : en s'intitulant Arca I943 ou Lmpétueux (un I ou un L subrepticement ajoutés, mais qui, à l'écran ne se décèlent pas, ou fort mal) ; dans ce cas il était assez simple de vérifier le numéro d'inscription et de confondre les falsificateurs (un clic sur le pseudo et Propriétés= n° d'inscription, intangible).
Mais nouvelle porte bien le n°11024 sur le message des Demoiselles de Rochefort et sur les appâts fructueusement lancés envers notre niquedouille Alakazam (et d'autres horreurs parsemées ici et là).
Dire que le message sur les Demoiselles est du copier/coller de je ne sais quel critique, ou site (ce dont nous gratifiait régulièrement l'oubliable Frétyl) est un peu court ; car entre l'usurpation d'un texte et le pipi-caca actuel, il n'y a pas la même longueur d'onde…
Peut-être une commotion cérébrale grave ?
Il faut un dico pour lire Impétueux, y'en a marre il peut pas écrire comme tout le monde ou alors qu'il plie bagage .
Un dico ? Certains en ont besoin, je veux bien le croire. D'autres non. Il faut de tout pour faire un monde…
Du calme, mon gros Bisounours Alakazam !!
Si vous avez besoin d'un dictionnaire pour me lire, ça prouve simplement que vous en avez vraiment besoin !
Sans même compter sur trop de thuriféraires ni de stipendiés, ce n'est pas votre camarilla de valétudinaires qui me chassera de l'immarcescible volupté d'écrire sur DVD Toile !
Si c'est pas formidable, hein !!! Trois – peut-être même quatre ou cinq mots à découvrir dans les dictionnaires !! Tout d'un coup, comme ça ! Quel enrichissement délicieux !
Qu'est-ce qu'on dit à Tonton Impétueux qui assure des week-ends si enrichissants ? Hein, qu'est-ce qu'on dit ?
Impétueux , vous auriez dû cliquer sur le pseudo de Alakazam avec un point à la suite , et vous auriez vu que ce n'était pas moi !!
Vous avez dû remarquer , aussi , qu'elle essaye même de draguer Arca ! Ce qui me met en colère ; c'est que là , par contre , ces messages ne sont pas effacés , pourquoi ? On efface les miens , ceux de jolem , mais là ; les provocations de cette petite garce restent , pourquoi ? Elle recommencera , c'est sûr ! En plus , Autant en emporte le vent étant pour moi un monument du cinéma ; je trouve les messages de cette fille bien déplacés !!!!
« Vous avez dû remarquer, aussi, qu'elle essaye même de draguer Arca ! »
Sans le moindre succès, faut-il le préciser.
Au temps pour moi (et non Autant – je réitère -) et je donne acte à Alakazam de cette méprise ! Ma méfiance a été mise en défaut et j'ai réagi trop vite. Mille excuses ! Ce ton comminatoire ne vous ressemblait d'ailleurs pas.
Comment fait-elle (ou comment fait-il , car ça peut être aussi jfk33, Tatiebenhart, Genisseenrut ou autres connards incapables d'écrire dix mots de suite, mais très doués pour dégueulasser les choses, comment fait-elle, donc pour nous duper (pas très longtemps, mais c'est déjà trop !) : simple : un point de plus pour vous, un L minuscule au lieu de mon I majuscule (lmpétueux=Impétueux), pour Arca autre chose…
Vous n'avez pas tort, Alakazam, pour une fois : on va effacer systématiquement ; et effacer les messages antérieurs, sauf si, dans la continuité d'un fil, leur effacement rendrait la discussion incompréhensible…
Le débat reste entier quand il s'agit de la formule prononcée en cas d'erreur (notamment — mais pas exclusivement — de la part d'un supérieur ou responsable s'adressant ainsi à ses subordonnés). La plupart des auteurs normatifs et des lexicographes penchent pour la graphie au temps pour moi avec une origine militaire (et le calque de au temps pour les crosses ou musicale (erreur du chef d'orchestre).
Toutefois autant pour moi reste revendiqué comme ellipse de c'est autant pour moi. Même si cette revendication est minoritaire, elle n'est pas nécessairement infondée. OTAN pour moi est la version militaire (OTAN pour moi son falzar), tandis que la version littéraire est "ôtant pour moi son léger vêtement…" …
Lorsque les Francs envahirent ce qui était encore la Gaule, ils apportèrent aussi leurs dieux. Ainsi l'on sacrifiait à Wotan le guerrier qui s'était montré lâche, qui avait commis une faute ou qui avait été vaincu. Lorsque Clovis retrouva le guerrier qui avait emporté le vase de Soissons, il lui reprocha son uniforme négligé. Tout le monde recopie sottement les propos attribués à Clovis par les moines, mais l'on néglige le témoignage de Trolhowadholl (Trolladus en latin) qui affirme clairement en langue tudesque que ce guerrier s'exclama surtout « Wotan pour moi ! » car il était demeuré encore païen. L'expression a subsisté malgré la christianisation lorsque l'on commettait une erreur. C'est pourquoi les Dominicains furent chargés par l'inquisition d'élaborer une nouvelle version. Scarlett O'Hara qui assiste à l' « invasion » nordiste s'écrie soudain : « Ô temps, pour moi, en emporte le vent ! »
Bravo, Droudrou, vous vous surpassez ! Et j'écris ça en riant vraiment.
Pour le reste, pour nouvelle, en tout cas, je viens de faire le tour de tous les messages postés par ce pseudo ; j'ai effacé plusieurs insultes qui avaient échappé aux modérateurs ; j'ai également effacé nombre de messages structurés directement pompés sur d'autres sites (Allociné, notamment ; ce n'est pas trop difficile à déceler : on prend une ou deux phrases significatives, on fait un petit tour sur Google qui vous crache le morceau en moins de deux).
Mais il y a une chose qui m'étonne : à deux ou trois reprises, un message intelligent, qui avait entraîné, en tout cas, un développement et un dialogue de bon niveau de la part d'un ou plusieurs d'entre nous, a été effacé par nouvelle qui l'a remplacé par un truc impossible ou ordurier.
Que faut-il en déduire ? Que ce pauvre taré – cette pauvre débile ? – pompe systématiquement tout ce qu'il écrit ? Ce n'est pas tout à fait ça, puisqu'il y a ce qu'on pourrait appeler des réactions cohérentes à certains de nos messages, qui ne peuvent pas avoir été pompées ; alors ? une forme profonde de schizophrénie ? une paranoïa inquiétante ?
L'effacement systématique sera de mise…
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