J'avais tout juste dix huit ans quand le film "la barricade du point du jour" est sorti. Passionné d'histoire de Paris, j'avais voulu le voir absolument. J'en ai gardé le souvenir fort d'un film sincère sur une période très triste de notre histoire, joué par des acteurs impliqués. Il n'y avait pas grand monde dans la salle où je l'ai vu à l'opéra (UGC Opéra) Un acteur du film était venu le voir avec ses parents. Sa sortie en DVD serait tout à fait justifiée. Est-ce prévu?
J'ai vu se film, malheureusement dans une version de mauvaise qualité en vidéo.
J'ai été très impressionnée, c'est le cas de le dire par son coté artistique, intégrant des oeuvres impressionnistes.
De plus la narration d'une page peu connue dans sa véritable réalité de la commune de Paris, présente un intérêt certain.
Clo
J'habite le village où il a été tourné, c'est Gometz le Chatel dans l'Essonne (au bout du RER B station La hacquinière), mon frêre et ses amis ont figuré en tant que gamins des rues, comme d'autres voisins figurent comme montmartrois; C'est un très joli bourg d'origine médiévale, La maison qui a servi pour incarner le bistrot "Le point du jour", a conservé l'inscription faite par les décorateurs, et les propriétaires l'on faite réinscrire lors de la restauration des façades. C'est un ancien relais de poste, une belle maison. Je peux faire le guide pour la visite du village ! Ou sinon venez voir par vous même.
Je lance donc cet appel, qui pourrait m'aider à trouver ce film, sur quelque support que ce soit ? Je voudrais le montrer aux habitants actuels du village où il fut tourné. Merci
J'ai vu ce film quand il est sorti en 1978, a ajouter au casting Philippe Noiret qui incarnait Jean Baptiste Clément me semble t il. Je regrette que l'on ne puisse le trouver en DVD, ce genre de film concernant le Commune m'a beaucoup marqué 40 ans après il reste toujours très présent dans ma mémoire.
Noiret
figure bien à la distribution, sur la page d'accueil du film… iI incarne Eugène Pottier, le papa de L'Internationale.
je tombe par hasard sur votre message, 9 ans apres! j'habitais aussi dans ce village au moment du tournage du film et j etais tres amie avec les possesseurs de l'epoque de la maison du point du jour. avez vous reussi à trouver ce film? j'aimerais l 'avoir aussi.
Je vous rejoins dans votre longue quête mais je pense que La barricade du point du jour
fait partie de ces nombreux films français des années 60-70 jamais sortis en vhs ni en dvd et impossibles à voir, même via internet.
Je citerais aussi Paulina 1880,
L'oeuf,
Le malin plaisir,
Le Boucher, la star et l'orpheline,
La Maison,
L'Homme de Marrakech,
Le Gigolo,
12+1,
La chasse royale,
La longue marche,
Le diable dans la boîte,
Aussi loin que l'amour
ou encore On est toujours trop bon avec les femmes
pour ne prendre que quelques titres présents sur notre site.
Des films qui ne sont jamais montrés, qui seront peut-être perdus un jour comme une grande partie du cinéma muet, alors qu'ils réunissent des noms prestigieux et ne sont sans doute pas des nanars.
Et à partir du moment où l'on restaure et réédite Deux grandes filles dans un pyjama,
on peut exhumer une très grande partie du cinéma français (traditionnel) de la même époque…
Peut-on regarder le bon film de René Richon sans savoir tout cela ? Sans doute, mais on est bien plus éclairé en le sachant. On se félicitera aussi que le réalisateur – dont les sympathies penchent tout de même clairement du côté des insurgés – ait limité le plus possible les pathos révolutionnaires, présentant, simplement, une petite rue montmartroise au moment où l'Histoire va souffler dessus et terriblement la détruire.
Mme Bouroche/Ginette Leclerc)
, grouillots, gamins, artisans, mais aussi un imprimeur-journaliste exalté Achille Barobeau (Philippe Hottier), une prostituée, Flora (Éliane Boeri), qui garde la maison de passe dont tous les pensionnaires se sont enfuies, une bistrote, Mme Hortense (Béatrice Moulin), une pauvre femme, Henriette (Monique Chaumette)
, dont le mari et le gendre ont été tués pendant la guerre. Mais aussi un peintre impressionniste, Edgar (Alain Salomon) et un petit rentier, Bérat (Henri Crémieux)
qui est plutôt partisan de l'ordre établi, bien qu'il se dispute là-dessus avec son ami Martégay (Edmond Ardisson).
Ce n'est pas si facile de mettre en place tout ce caravansérail de braves gens, sans les caricaturer, les ridiculiser, les mépriser. Tout le monde a ses raisons comme dit notre vieil ami Jean Renoir
et on comprend bien que selon les orientations, selon les connaissances, selon les ressources, selon les caractères tout le monde ne soit pas impliqué de même façon à la grande affaire qui va être décidée : la construction d'une barricade censée bloquer les Versaillais qui sont entrés dans Paris et progressent à toute vitesse, appuyés, d'ailleurs par la majeure partie de la population qui en a marre des billevesées et coquecigrues anarchisantes des Communards.
toujours parfait, Claude Brosset jouant le fruste comme on l'aime). Il n'y a qu'une fausse note, tout à fait superflue à mon goût : au moment où, la barricade constituée, les insurgés attendent l'assaut, une chanson idiote, de type comédie musicale intervient. En revanche, il y a une bien belle séquence, émouvante et bienvenue, même si elle est totalement fausse : au milieu des Montmartrois s'est trouvé Eugène Pottier (Philippe Noiret) ; celui-ci n'écrira son immortelle Internationale qu'au mois de juin suivant, alors que, après la chute de la Commune, il se terrait on ne sait où. Au prix d'un petit accroc avec la véracité, Richon le montre récitant, devant les futures victimes, son poème (qui ne sera mis en musique que que plus tard, en 1888 par Pierre Degeyter). Très belle séquence avec la voix magnifique de Noiret.
Film maladroit, sans doute, très engagé, mais intelligemment ouvert.
Page générée en 0.0080 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter