Forum - Nos jours heureux - La mémoire qui chante...
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Sujet : La mémoire qui chante...


De cobra le dieu, le 10 juillet 2006 à 18:54
Note du film : 6/6

Ce film est à mourir de rire tout le long jusqu'à la fin.


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De cobra le dieu, le 14 juillet 2006 à 19:31
Note du film : 6/6

Nos Jours Heureux est trop comique!


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De Tamatoa, le 26 février 2012 à 18:11
Note du film : 5/6

Je me suis offert ce dvd, à très peu de frais disons le, pour savoir si ma mémoire ne m'avait pas joué un mauvais tour. Mais non ! J'ai retrouvé dans ce Dvd la bonne humeur ressentie pendant la projection il y a quelques années. Cette comédie, signée du tandem gagnant des Intouchables Nakache/Tolédano, est une réussite incontestable. On peut critiquer à loisir le côté "comédie franchouillarde", voire niaise, que ne manqueront pas de dénoncer les ayatollahs de la pensée, mais nous avons besoin de ce cinéma là. C'est une immense respiration dans un contexte social difficile et un cinéma Français pas toujours au top. Ce film nous renvoie en des années sinon meilleures du moins plus tendres, puisque il y est question de notre enfance. Et plus particulièrement de cette période de vacances, ou nous devenions (pour la plupart d'entre nous, les autres considérant que les colonies c'est pour les pauvres) ces aventuriers intrépides qui partaient affronter la vie loin de nos cocons familiaux.

Et je dois dire que chaque minute de ce film est le reflet très exact d'une période bénie. Aucun cliché ne nous est épargné et tant mieux car chaque plan nous fait revivre ces instants à jamais gravés. Les Monos qui se la pètent, les différences de classes sociales qui se font de suite sentir, les amourettes qui vont de Roméo et Juliette aux Amants de Vérone en passant même par le blé en herbe pour les plus hardis et surtout les plus rêveurs. La bouffe, dite équilibrée, mais préparée par un cuisinier marocain qui nous gave de boulettes et de kilos de Karantika servis par une cuisinière bien dodue et amoureuse de son maitre-queux. Les rivalités entres Les monos pour les beaux yeux de la seule monitrice baisable, la très belle Julie Fournier. Oh ! Le flash !

Et puis l'angoisse des parents, avec des scènes hilarantes. La mère qui confie son numéro de portable au conducteur du train : "-Vous m'appelez dès votre arrivée, surtout !!-". Un père, éminent professeur de pédiatrie, auteur de best sellers mondialement reconnus, qui se planque pour suivre son fils qui le quitte pour la première fois… Et je n'oublie pas les petits génies qui lisent La vie financière et les plus malins qui dorment entourés des plus jolies petites vacancières. Celui qui a dormi seul critiquera ce film, c'est sûr. Ces colonies furent, pour beaucoup, un examen de passage, un bac blanc pour "la suite".

La distribution est exactement ce qu'elle devait être. Outre une kyrielle de gosses très prometteurs, Rouve excelle dans ce rôle de directeur de colonie qui se laisse un peu déborder par les gosses et ses soucis personnels. En l'occurrence, un père qui ne s'est jamais décidé à le considérer comme un adulte et qui le suivra, lui aussi, jusqu'au bout de "l'aventure". Omar Sy nous gratifie déjà de son immense rire qui le conduira où l'on sait. Une mention particulière pour Joséphine de Meaux, excellente actrice, que l'on retrouvera d'ailleurs dans Intouchables mais qui un jour, à n'en pas douter, aura un rôle très important ou elle pourra donner la pleine mesure de son talent. Jean Benguigui qui cuisine bien gras et Marilou Berry imposant ses rondeurs à Omar Sy. Pas de fausses notes ! Surtout quand nous est démontré que les enfants téméraires deviennent des parents à leur tour et que le cycle recommence. La vie vraie. La vraie vie. Un grand pan de notre mémoire.

C'est frais, c'est gai, jovial et bon enfant ! On en redemande. Jugnot et son Scout toujours… avait abordé le sujet avec moins de fraicheur. Et puis ce fut nous, un jour ou l'autre. Nous n'étions pas encore Les zozos et trop jeunes pour connaitre Les petites Anglaises. Mais c'était une de ces périodes anciennes où il faisait tellement beau et bon dans notre enfance. Demandez donc à Pierre Perret !


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De samourai, le 27 février 2012 à 15:38

je voulais pas acheter le dvd mais maintenant je vais l'acheter parce que tu ma donné envie de le voir! bravo! samourai@yahoo.fr


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De Tamatoa, le 19 septembre 2013 à 00:32
Note du film : 5/6

J'en remets une couche après revision ce soir de cette merveilleuse récréation ! Ce film est un gâteau ! Une douceur genre café liégeois où et surtout une émouvante madeleine de Proust pour tous ceux qui ont connu la chose… Tout y est humain, vrai, authentique et tellement drôle ! La comédie heureuse, chantante (excellente bande sonore !) qui peut se déguster sans modération !

Je reste très épris de cette immense respiration dans l'histoire du cinéma de divertissement !


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De Impétueux, le 29 juillet 2020 à 18:46
Note du film : 2/6

Notre regretté camarade disparu Tamatoa s'est évidemment laisser entraîner par ses propres souvenirs d'enfance et a dû retrouver quelques anecdotes et épisodes vécus par lui et transposés de façon très honorable par le duo qu'un homme d'esprit a baptisé Les Nakadano, c'est-à-dire Olivier Nakache et Éric Toledano, désormais importants pourvoyeurs de succès dans le cinéma français. Je précise d'emblée que je n'ai rien contre ces deux cinéastes, pour la bonne et simple raison que je n'avais vu d'eux jusqu'alors que le plus récent Le sens de la fête, qui m'avait bien plu par son originalité dans le magma informe des films prétendument comiques.

Comment ! Vous n'avez pas vu Intouchables, ce petit bijou de délicatesse et d'humanité ?, allez-vous m'assener, l'œil vengeur et le sarcasme à la bouche. Ben non, je n'ai pas vu Intouchables, un peu parce que je craignais (sans doute à tort) que le sujet fût traité de façon mièvre, sûrement beaucoup parce que ça ne s'est pas fait un jour où le film passait à la télévision. Mais si Dieu me prête encore une douzaine d'années de vie, je suppose qu'il y aura bien un soir où je ne trouverai rien d'autre à regarder. On m'a dit aussi beaucoup de bien, à un assez haut niveau du dernier opus de Nakadano, le film Hors normes, paraît-il intelligente exploration de l'univers stupéfiant de l'autisme.

Revenons à nos moutons ou plutôt à nos marmailles. J'écris le nom au pluriel parce que, vu de mon Sirius personnel, les jeunes colons ne me paraissent pas beaucoup plus infantiles que les animateurs qui les encadrent ou plutôt sont censés les encadrer. Il est fort possible que ce soit la norme habituelle et que dans tous les groupes ainsi rassemblés au gré de multiples hasards il y ait ce mélange de caractères hétéroclites, de querelles d'egos, de flemingites aiguës, d'irresponsabilités effarantes et de tentatives désespérées de faire respecter un semblant d'ordre.

Ce qui me fait un peu tordre le nez, dans Nos jours heureux, en fait, c'est le rassemblement sous la même égide de gamins qui n'ont manifestement aucune chance de se retrouver les uns à côté des autres. Il se peut que je vive dans un monde fantasmé, il se peut que je sois absolument largué par l'évolution sociétale, mais je ne suis pas persuadé qu'on puisse retrouver dans le même groupe vacancier un surdoué qui se passionne pour la Finance internationale et des gamins issus des cités de banlieue. J'admets bien volontiers qu'il faut infuser ici et là, dans le scénario, du piment pour rendre pimpantes les évolutions du récit, mais il me semble qu'il faut un minimum de cohérence et de vraisemblance. Et de ce point de vue, il y a une myriade de milieux à explorer sous le simple regard du regroupement de gamins en puberté plus ou moins précoce : rassemblement de culs-bénis, rassemblement de gosses de riches, rassemblement de racailles, troupes de scouts, camps de militants politiques, regroupement de footballeurs ou de tennismen ou de cavaliers passionnés… Mais là, pour ce film, je suis plutôt sceptique.

Cela étant, il y a dans le film de très bons moments, une certaine verve dans la façon de conter, des acteurs amusants bien distribués : Jean-Paul Rouve, Marilou Berry, Omar Sy, Joséphine de Meaux, voilà des acteurs qui, aux temps heureux, aux belles heures du cinéma, auraient fait d'excellents seconds rôles, de ceux qui faisaient la chair et la substance es grands films. Le malheur est que, aujourd'hui, les seconds rôles sont au premier plan.


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