Le ton est évidemment à la comédie dans cette satyre un peu (trop) insouciante. La mise en scène de Ozu lorgne allègrement vers le cinéma américain (le film est même adapté d'une nouvelle américaine) et plus spécialement du slapstick : course en boucle à l'intérieur d'un même décor, policeman menaçant, grimace et personnages caricaturaux, enfant dégourdi, et même bagarre de tartes à la crème. Peu de place est laissé au vraisemblable et à la psychologie des personnages.
Au fond pas vraiment intéressant et sans style propre. Seule la fin est plutôt drôle avec le renversement de situation (attendue tout de même) qui permet de montrer le kidnappeur transformé en victime des enfants.
Eh oui, même Ozu a commencé petit…
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