Forum - L'Esclave du péché - Car elle vivait dans le stupre et le lucre ?
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Forum : L'Esclave du péché

Sujet : Car elle vivait dans le stupre et le lucre ?


De Sandokan, le 10 juin 2006 à 19:38

"Mara parviendra-t-elle à reconstruire une existence honorable pour enfin recueillir la petite orpheline, ou restera-t-elle à jamais l'esclave du péché ?"

Pas mal du tout, ce résumé, Arca ! On s'y croirait. J'ai une boule dans la gorge, les yeux me piquent, je crois entendre les violons qui montent à mesure que les malheurs s'abattent sur la "peccamineuse" Silvana Pampanini ! Et le jeune Mastroianni à ses débuts… Il paraît que L'Esclave du péché est un sommet du style "mélodrame flamboyant" à l'italienne et que ça finit très mal. Je serais curieux de voir ça !


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De Arca1943, le 10 juin 2006 à 20:00
Note du film : 4/6

Ma foi, je n'en suis pas mécontent ! Après tout, si je veux que ma collection Cinecittà soit bien représentative, il me faut bien mettre la main sur au moins un mélodrame de Matarazzo, réputé comme le king du genre. Quant à votre question, eh bien, la malheureuse vit de toute évidence dans le stupre, mais pas forcément dans le lucre ! N'empêche, votre remarque me donne une idée pour améliorer le résumé en question…

Est-ce que c'était ce film-là qui faisait pleurer à chaudes larmes le paysan sicilien qu connaissait les dialogues par coeur dans Cinéma Paradiso ?


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De Arca1943, le 23 juillet 2007 à 18:05
Note du film : 4/6

Profitant du passage sur dvdtoile de fervents admirateurs du Fils de personne, j'en profite pour rappeler à leur attention cet autre classique de Raffaello Matarazzo, le king du mélodrame italien. Et c'est avec Silvana Pampanini !


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De Arca1943, le 25 avril 2010 à 14:57
Note du film : 4/6

Avis aux amateurs… français !

Ah… (soupir). Quant aux amateurs non-français, ils vont, faméliques et affamés (montée de violons, ici) quêter d'une main tremblante, aux doigts bleuis par la bise de novembre («mais on est en avril !» « – chut ! on tourne un mélo ») à la sortie des tours du centre-sud de Montréal où sont concentrés plusieurs de nos réseaux de télévision : « M'sieur ! M'sieur ! Z'auriez pas un Matarazzo pour ma maman qu'est clouée au lit par, euh, la tuberculose ? Juste un petit Matarazzo de rien du tout ? » « -Écarte-toi, maleducato ! Ta bonne à rien de mère devra se contenter des reprises de General Hospital


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De Arca1943, le 1er mai 2010 à 19:11
Note du film : 4/6

(Lors de l'épisode précédent…)

« – Écarte-toi, maleducato ! Ta bonne à rien de mère devra se contenter des reprises de General Hospital

« – Odieux personnage ! Comment osez-vous tancer cet enfant ! »

Car heureusement, un touriste français, tout de blanc vêtu, passait justement à ce moment-là pour une visite guidée des studios. Écartant d'une main ferme le VP programmation au coeur sec, il fouilla de l'autre dans son grand havresac. « Tiens, mon petit. N'est-ce pas ce que tu cherchais ?», demanda-t-il en rajustant son haut-de-forme immaculé. « Oh ! Un Matarazzo ! Vous en avez donc un avec vous ?» « Oui, toujours : car ma femme porte des verres de contact et elle doit s'humecter les yeux le plus souvent possible. ». Levant vers le sympathique étranger ses grands yeux qui lui mangeaient la moitié du visage, le petit garçont dit : « Oh, merci ! Merci, m'sieur ! J'en ai tellement besoin pour ma maman qu'est clouée au lit avec, euh, la poliomyélite !»

Et ce fut alors comme si un pimpant rayon d'avril s'était frayé un chemin à travers les sinistre brumes de novembre. (« Mais on EST en avril, c'est ce que je me tue à vous dire depuis tantôt. » « – Ta gueule ducon, on tourne un mélo !»)


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