Un des ces fims jubilatoires où la liberté de narration des scénaristes, le talent du réalisateur et le jeu des acteurs font oublier les libertés que l'histoire (scénario) prend avec la Grande Histoire.

Etienne Périer, trop méconnu, prouve encore son talent avec une nouvelle démonstration de l'"exception culturelle française".

Il est regrettable que le public ait boudé ce bijou.

Vivement une sortie en DVD, de préférence avec une qualité d'image qui respecterait le soin applorté à la réalisation de ce film.

« Etienne Périer, trop méconnu, prouve encore son talent avec une nouvelle démonstration de l'"exception culturelle française". Il est regrettable que le public ait boudé ce bijou. »

Ce qui est surtout regrettable, c'est que la notion d' « exception culturelle » se soit muée en « exception culturelle française ». Ce n'est pas du tout la même chose.

Une subtilité sémantique que je peine à comprendre.

Dans un monde de nivellement artistique par le bas, je ne vois pas ce que peut constituer de péjoratif le fait que la France ait pu préserver quelques oasis d'"exception culturelle".

Sur ce plan, nous n'avons pas à rougir face à d'autres pays, surtout ceux à qui la puissance financière tient lieu de génie créatif (cf Da Vinci code).

Dommage, je dois partir pour le bureau dans moins de 15 minutes. Nous aussi, au Québec en particulier comme au Canada en général, nous sommes très forts sur "l'exception culturelle", mais la façon (nationaliste) d'interpréter ce concept – selon moi en pleine dérive par rapport à sa signification d'origine – a pour effet de DIMINUER le nombre de films français (pour prendre cet exemple) qui sortent chez nous… Ça me brûle d'élaborer mais je dois vous donner rendez-vous à plus tard !

"La grande séduction" fait partie de ces perles rares et Charlebois reste un de mes chanteurs préférés.

Quant à Etienne Périer, il est un grand réalisateur, pour garder en vue sur le sujet initial.

encore merci , E. Périer P.S. Très amusant à tourner