Toute la première partie du film est irrésisitible pour tous ceux qui aiment Funès, et aurait méritée d'être plus développée. Toute la seconde partie part davantage sur un ton de film policier et devient ennuyeuse et moins drôle.
Lorsque je revois le film, je m'arrête quasiment tout le temps sur cette première partie et ne regarde quasiment jamais la fin.
Entièrement d'accord ! En fait, il faudrait noter 6/6 la première partie qui est d'une très grande richesse inventive en gags et se déroule selon un rythme soutenu (et je suppose que même ceux qui n'aiment pas De Funès partagent cet avis) et 2/6 une deuxième partie sans grand intérêt. Cette première partie se hisse au niveau de "Oscar
", de "Jo
" et de "Faites sauter la banque
". Il existe quelques scènes avec De Funès
peu connues mais irrésistibles dans "Carambolages
" et un sketch fameux dans, je crois, "Les dix commandements
" : l'acteur s'imagine qu'on en veut à sa valise pleine de billets et finit par attirer l'attention sur lui. Irrésistible ! De quoi nous redonner de la joie au coeur…
l'acteur s'imagine qu'on en veut à sa valise pleine de billets et finit par attirer l'attention sur lui. Irrésistible !
Gaulhenrix,
Le sketch s'appelle Le gros lot et le film Les Veinards dont je parlais justement pour les bons rôles de Louis De Funès
moins connus dans une discussion sur L'Homme orchestre.
Au temps pour moi et je bats ma coulpe !
Merci paul_mtl pour votre précision : je vais donc essayer de revoir Les Veinards !
Que dire de la bêtise infinie du scénario ? Tout ça n'a aucune espèce d'importance, bien sûr. Les spectateurs ne sont présents que pour assister aux crises de nerfs de Louis de Funès, pour ses éructations, ses fulminations, ses colères insensées : on attend les numéros que le scénariste et le metteur en scène ont méticuleusement placés aux moments adéquats. Ça marche comme une horlogerie suisse et, aux intervalles repérés, ça fonctionne comme il faut. On n’en demande pas davantage.
J’aime aussi l’air souffrant, désespéré de Jean Ozenne qui soupire à tout instant ‘’Mon Dieu ! Mon Dieu !’’. Mais ce que je peux apprécier ce sont de très courts moments, des bouts de sketches, des numéros de music-hall. En aucun cas un film. D’ailleurs, comme on l’a noté, le récit s’essouffle à toute allure et finit de la façon la plus piteuse qui se puisse.
Je suis bien conscient que le succès extraordinaire de Louis de Funès est un phénomène majeur qui, en tête d’affiche, éberlua le cinéma français pendant… pendant moins de vingt ans, au juste du Gendarme de Saint-Tropez
(1964) au Gendarme et les gendarmettes
(1982). On ne peut pas faire l’impasse là-dessus, j’en conviens.
Disons que Le grand restaurant ne vaut que pour sa première partie. Pour un one man show De Funès
ou véritable dictateur il humilie ses employés et se montre affable devant les plus importants. Le film s'essouffle vite, dès la disparition du président.
En vérité il n'y a que deux films de De Funès que je porte en réelle considération : Sur un arbre perché
pour des instants d'angoisses et d'humour noir auquel le petit chauve ne nous a pas trop habitué et L'homme orchestre
pour une légèreté assez simpliste mais un fond légèrement dramatique… Sinon un peu Les grandes vacances
pour des paysages splendides de la Bretagne et de la Normandie.
A noter que les deux premiers films cités ont été réalisés par un Serge Korber dont la carrière n'a rien de reluisante puisqu'il terminera comme réalisateur de films porno.
J'ai ce point commun avec De Funès d'avoir à la fois des origines espagnoles et profond amour pour ces régions là !
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