Forum - Vivre pour vivre - Le remède de Claude Lelouch.
Accueil
Forum : Vivre pour vivre

Sujet : Le remède de Claude Lelouch.


De David-H, le 16 mai 2006 à 11:30
Note du film : 5/6

Sortant d'une histoire d'amour qu'il ne le rendait pas fier, Claude Lelouch avoua qu'il réalisa 'Vivre Pour Vivre' en tant que réel exutoire. Dans ce film, Robert (Yves Montand), grand reporter, vit depuis dix ans avec Catherine (Annie Girardot). Jouissant d'une certaine célébrité et voyageant en permanence aux quatre coins du monde, l'adultère le guette plus que jamais. Une jeune actrice, ou une belle étudiante américaine (Candice Bergen), les voyages de presse se révèlent fructueux à plus d'un titre. Mais il n'est pas toujours aisé de vivre dans le mensonge et la réalité finit par rattraper l'homme. Le film est une judicieuse réflexion sur celui-ci, dont l'image, qui mêle lâcheté et hypocrisie, en prend d'ailleurs un sacré coup. Ce n'est pas surprenant de la part de Lelouch, lui qui voue une profonde admiration pour les femmes. Il utilise ici le talent de Annie Girardot et la troublante beauté de Candide Bergen, 21 ans à peine. Inutile de rappeler que Lelouch joue sur énormément d'improvisation de la part de ses acteurs, et que cela se ressent fortement à l'écran. Pour notre plus grand plaisir. Observez à ce propos le jeu de la bonne, la regrettée Irène Tunc. Le réalisateur nous ramène par ailleurs d'impressionnantes images de la savane africaine, et profite du métier de Montand -dans le film- pour dresser un portrait bien peu flatteur de l'armée. Nous sommes en 1967, et la guerre du Vietnam fait déjà grincer quelques dents…Un film toujours d'actualité, et outre quelques lenteurs, justifie ses titres de Golden Globe du meilleur film étranger et du Grand Prix du Cinéma français.


Répondre

De David-H, le 16 mai 2006 à 11:34
Note du film : 5/6

Sortant d'une histoire d'amour qu'il ne le rendait pas fier, Claude Lelouch avoua qu'il réalisa 'Vivre Pour Vivre' en tant que réel exutoire. Dans ce film, Robert (Yves Montand), grand reporter, vit depuis dix ans avec Catherine (Annie Girardot). Jouissant d'une certaine célébrité et voyageant en permanence aux quatre coins du monde, l'adultère le guette plus que jamais. Une jeune actrice, ou une belle étudiante américaine (Candice Bergen), les voyages de presse se révèlent fructueux à plus d'un titre. Mais il n'est pas toujours aisé de vivre dans le mensonge et la réalité finit par rattraper l'homme. Le film est une judicieuse réflexion sur celui-ci, dont l'image, qui mêle lâcheté et hypocrisie, en prend d'ailleurs un sacré coup. Ce n'est pas surprenant de la part de Lelouch, lui qui voue une profonde admiration pour les femmes. Il utilise ici le talent de Annie Girardot et la troublante beauté de Candide Bergen, 21 ans à peine. Inutile de rappeler que Lelouch joue sur énormément d'improvisation de la part de ses acteurs, et que cela se ressent fortement à l'écran. Pour notre plus grand plaisir. Observez à ce propos le jeu de la bonne, la regrettée Irène Tunc. Le réalisateur nous ramène par ailleurs d'impressionnantes images de la savane africaine, et profite du métier de Montand -dans le film- pour dresser un portrait bien peu flatteur de l'armée. Nous sommes en 1967, et la guerre du Vietnam fait déjà grincer quelques dents…Un film toujours d'actualité, et outre quelques lenteurs, justifie ses titres de [r=Golden Globe du meilleur film étranger] et du [r=Grand Prix du Cinéma français].


Répondre

De David-H, le 16 mai 2006 à 14:26
Note du film : 5/6

Erratum

La bonne n'est pas Irène Tunc.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0018 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter