Tel Sherlock Holmes dans «le signe des quatre», Richard Diquet se retrouve sur la piste du diamant «Le grand Mongol».
Le titre du film est une citation de Nietzsche largement parodiée. Mais Nietzsche est surtout associé à sa notion de surhomme et au détournement qu'en ont fait les Nazis… La Gestapo et ses crimes sont d'ailleurs discrètement évoqués dans le film.
Si la Mongolie fait rêver sous la plume de Conan Doyle,la trisomie 21 ramène à des conceptions plus réalistes.
Des catégories d'individus peuvent être descendus en flèche dans les guerres psychologiques. A l'inverse même un mongolien peut être mis en valeur. Ce fut le cas dans le film « le huitième jour » avec Daniel Auteuil.
Laurent,l'employé de Léone n'est pas vraiment mongolien… Léone éprouve de la compassion pour lui. Lorsque Léone rend visite a l'hôpital à son ami Riquet, elle énumère ses réussites :
« Laurent s'est marié et elle a trouvé le grand Mongol qu'elle porte en pendentif… »
Enfin après l'explosion qui a détruit l'Hôpital Richard et Léone concluent le film par :
Richard Diquet -Man muss gefâhrlich leben
Léone-quel est l'idiot qui a dit ça ?
Richard-Nietzsche,le grand Nietzsche…
Léone- Si c'est lui qui l'a dit,il doit sûrement avoir raison….
C'est dans le cabaret de Pigalle:"La langue au chat" que Richard Diquet espère résoudre son enigme .Moi je donne ma "langue au chat"…. Dans ce cabaret …on enterre un X (polytechnicien ?) avec un striptease pas vraiment classé X .
Peut être que les camarades de l'X pourraient dénouer l'intrigue avec le logiciel informatique Titus (c'est le surnom d'Emile Badinget dans le film)…Quant au Central..(pas au Centralien) de boxe du 57 fbg st Denis il n'existe plus depuis 1968…ce qui n'empêche pas le spectateur d'être sonné devant l'abondance de trompe l'œil dans la scène tournée près du 57 dans le faubourg…
Lesaffre qui joue le rôle de Lory jouait le rôle du boxeur dans le film "l'air de Paris" en 1967…la scène clé se déroulait au Central…de boxe !!!
Nietzsche ou pas, que retenir de ce film, à part les yeux sublimes de Sydne Rome et la sympathie charismatique de notre Annie Girardot
? Si l'un d'entre vous a découvert la pierre philosophale dans cette soupe glauque, écrire à DVD TOILE.COM….
"Nietzsche ou pas, que retenir de ce film, à part les yeux sublimes de Sydne Rome et la sympathie charismatique de notre annie girardot ? Si l'un d'entre vous a découvert la pierre philosophale dans cette soupe glauque, écrire à DVD TOILE.COM…. "
Je n'ai pas découvert la pierre philosophale, tant s'en faut. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais je me suis diverti avec cette comédie policière. Le casting est quand même excellent: Brasseur,Et l'intrigue se suit avec intérêt durant les deux premiers tiers. La dernière demi-heure m'a paru effectivement plus confuse et plus riche de maladresses ou de tics seventies datés.
Mais celà ne m'a gâché qu'en partie un film bien sympathique qui a éveillé en moi une nostalgie certaine. Nostalgie pour un cinéma populaire porteur de qualités malgré ses imperfections évidentes, bien meilleur que ce que font un Thomas Gilou ou un Fabien Antoniente de nos jours. Nostalgie aussi du temps où ce film était diffusé régulièrement à la télévision. Lorsque le cinéma occupait encore le devant de la scène sur le petit écran.
Ce n'est donc pas un film inoubliable mais c'est pas plus mal: on peut s'y replonger avec le plaisir de redécouvrir quelque chose qui sait..
Il faut vivre dangereusement est le seul long métrage de Claude Makovski,
cinéphile, producteur, érudit qui a beaucoup aidé Nelly Kaplan
qui l'a poussé à passer un jour derrière la caméra. Dans le supplément du DVD, Makovski,
avec une grande franchise et beaucoup de simplicité admet bien volontiers qu'il a tourné honnêtement le film, mais qu'il n'a pas les qualités pour réaliser une œuvre : il n'a pas ce qu'il appelle le regard du cinéaste.
En regardant le début de Il faut vivre dangereusement, où un photographe (en fait, c'est un privé, Claude Brasseur)
mitraille à qui mieux mieux un couple adultère, j'ai songé aux premières images de L'important c'est d'aimer
où Servais Mont (Fabio Testi)
fait de même derrière une glace sans tain ; la comparaison s'arrête vite… jusqu'à ce que l'étrange visage de Roger Blin fasse son entrée : bizarre, comme c'est bizarre : Blin, qui joue Murdoch, dans Il faut vivre,
c'est le père de Mont dans L'important
…
Et puis, comme j'aime tresser des liens entre films qui n'ont pas de rapport entre eux, voici une partie fine avec des masques… Et comment ne pas songer à l'orgie de Somerton, dans Eyes wide shut ? Cela dit, l'une a autant de rapports avec l'autre qu'une merguez de chez Lidl avec une poularde demi-deuil de chez Ducasse. Mais c'est assez rigolo à comparer.
Bon. On arrête là. C'est déjà beaucoup pour peu de choses.
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