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Sujet : Naruse à son sommet


De cormega, le 7 mai 2006 à 21:31

Naruse est considéré comme l'un des plus grands réalisateurs Japonais, du moins par rapport à ce que j'ai pu lire. Pourtant à y voir sa représentation en dvd (aucun dvd tout simplement) il semble être tombé dans l'oubli le plus total. Alors je vote pour ce film au hasard, car il faut bien en choisir un. Peut-être le début d'une résurrection en DVD.


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De Arca1943, le 7 mai 2006 à 21:40

Ayant moi aussi entendu dire du bien de ce film invisible, je vous suis !


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De vincentp, le 17 octobre 2006 à 12:18
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Je vote également. De Naruse, on ne diffuse généralement que Nuages flottants. Ses autres films sont invisibles. Aussi si le centre culturel japonais de Paris diffuse plusieurs de ses films, il faut en profiter car Naruse est un des cinéastes japonais de l'après-guerre les plus côtés. C'est avec plaisir que l'on les commentera ensuite sur dvdtoile.


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De traversay, le 20 mars 2007 à 11:14
Note du film : 6/6

Ce film est l'un des meilleurs de Naruse. Une édition américaine est tout juste sortie. Une aubaine pour ceux qui peuvent lire les sous titres anglais. Un peu cher quand même.


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De Arca1943, le 22 février 2009 à 17:40

Pas de version disponible avec sous-titres français ? Je vote Naruse ! (C'est VincentP qui va être content).


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De vincentp, le 17 mai 2020 à 22:35
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Oeuvre phare du drame social et du cinéma japonais d'après-guerre, Onna ga kaidan wo agaru toki (Quand une femme monte l'escalier) est réalisé par Mikio Naruse en 1960 sur un scénario de Ryuzo Kikushima (également scénariste de plusieurs chefs d'oeuvre de Kurosawa : Entre le ciel et l'enfer, La forteresse cachée, Le château de l'araignée,…). Onna ga kaidan wo agaru toki est emmené par deux acteurs à leur sommet, Hideko Takamine et Tatsuya Nakadai, entourés par une distribution d'acteurs très performants comme Masayuki Mori. Scénario portant sur la condition humaine, mais traité à hauteur d'homme et de femme, alternant gestes et faits du quotidien, et tirades existentialistes, qui tombent avec la plus grande évidence, très simplement, sans emphase. Variété des décors urbains, intérieurs et extérieurs, soin des ambiances via des aspects sonores très élaborés. Voix-off, musique de jazz, ou airs traditionnels alternent discrètement et efficacement.

Le récit dure près de deux heures, se renouvelle imperceptiblement, apporte nuances et compléments d'information à fine dose, en terme de psychologies et de rapports sociaux. L'écriture cinématographique est parfaite, et peut constituer un bréviaire de tout ce qu'il faut faire pour réussir une oeuvre cinématographique dramatique. Faire réfléchir, distraire, créer des conflits, proposer des solutions, gérer des émotions de personnages et faire en sorte que le spectateur puisse d'identifier à ceux-ci. Il dispose pour cela de toute une série de leviers le rapprochant de son vécu : problèmes familiaux, maladie, loyers à payer, projets et ambitions de personnages. Naruse est un maître du montage, la durée de chaque plan est ici tout simplement un cas d'école. Le cinéma japonais d'après-guerre (de 1949 jusqu'à 1965) constitue une des périodes les plus créatrices du cinéma, Quand une femme monte l'escalier en étant un des témoins les plus manifestes.


A flagship work of post-war Japanese social drama and cinema, Onna ga kaidan wo agaru toki (When a woman climbs the stairs) was directed by Mikio Naruse in 1960 from a screenplay by Ryuzo Kikushima (also a screenwriter for several film directors. work by Kurosawa: Between Heaven and Hell, The Hidden Fortress, The Spider's Castle,…). Onna ga kaidan wo agaru toki is led by two top actors, Hideko Takamine and Tatsuya Nakadai, surrounded by a cast of high performing actors like Masayuki Mori. Scenario dealing with the human condition, but treated at the level of a man and a woman, alternating everyday gestures and facts, and existentialist tirades, which fall with the greatest evidence, very simply, without emphasis. Variety of urban, interior and exterior decors, care of the atmospheres via very elaborate sound aspects. Voice-over, jazz music, or traditional tunes alternate discreetly and effectively.

The story lasts nearly two hours, imperceptibly renews itself, brings nuances and additional information in fine doses, in terms of psychology and social relationships. The cinematographic writing is perfect, and can constitute a breviary of all that it takes to make a success of a dramatic cinematographic work. To make people think, to distract, to create conflicts, to propose solutions, to manage the emotions of the characters and to make sure that the spectator can identify with them. To do this, he has a whole series of levers that bring him closer to his experience: family problems, illness, rents to pay, projects and ambitions of the characters. Naruse is a master of editing, the length of each shot is simply a textbook case here. Japanese post-war cinema (from 1949 to 1965) constitutes one of the most creative periods of cinema, When a woman climbs the stairs being one of the most important witnesses. manifestos.


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