Le pays de Galles, ses traditions, ses fantômes, ses visages burinés par les embruns… The dark n'évite aucun cliché, et reprend plus ou moins le thème de Poltergeist, transposé dans un décor tourmenté. La narration est erratique, pas toujours très logique, mais la réalisation est soignée, l'univers parallèle où se retrouvent les morts, plutôt bien imaginé et Maria Bello apporte une belle énergie à tout cela. Une fois encore, Sean Bean est sous-utilisé hélas… The dark ne fait jamais vraiment peur, mais maintient l'intérêt l'essentiel de sa durée. On aurait aimé un peu plus de folie, un peu plus d'angoisse. D'ambition aussi, peut-être.

Meme pas un frisson ou le début d'une once d'anxiété à la vision de ce pauvre film fantastique pour deux raisons. La première c'est qu'on ne comprend pas tout à ce que l'on nous raconte mais surtout parce que l'on se moque éperdument quant au devenir des personnages, on ne s'inquiète même pas quand l'adolescente disparait en mer (il faut dire que si elle était morte le film serait fini au bout d'une demi-heure. Aurait-ce été dommage ?)