Deveti Krug avait été présenté au festival de Cannes 1960. Un des premiers films de Beba Loncar dans un rôle émouvant, sur un sujet sérieux.
Pour sauver une jeune femme juive (Ruth, interprété par Beba Loncar) de la déportation en camp de concentration, une famille Croate la marie avec leur fils contre la volonté de ce dernier. Il finit par tomber amoureux d'elle, mais elle est embarquée dans une rafle, déportée dans un camp de concentration où on la force à se prostituer. le jeune homme décide de la retrouver même s'il doit pour cela aller jusqu'au centre du camp de concentration : le neuvième cercle. L'évasion qu'ils projettent échoue, ils sont électrocutés, au moment où ils tentent de franchir la clôture du camp. Un témoignage sur une période qu'il ne faut pas oublier. Beba Loncar, née en 1943 dans la Yougoslavie occupée par les Nazis avait eu à en souffrir dans son enfance, le choix de ce film n'était certainement pas anodin pour celle qui allait devenir la Brigitte Bardot Yougoslave (par exemple dans «Trahison à Stokholm»(1967) réalisé par Sergio Grieco). Deveti Krug est semble-t-il introuvable et mérite d'être réédité.
Ça semble intéressant… Ayant déjà voté pour un Stiglic que je n'ai jamais vu ( La Vallée de la paix ), j'ai mis le doigt dans le proverbial engrenage, alors…
J'avais 13 ans environ, quandj'ai vu ce film, il m'a beaucoup marqué j'aimerai beaucoup le revoir, merci. Je lui donne la note de 19 sur 20.
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