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Sujet : Hommage aux gens du cirque


De droudrou, le 7 février 2006 à 13:34
Note du film : 5/6

Donc le DVD en zone 2 n'existe pas. En zone 1, il est au format 4/3 quand le film est en VistaVision 16/9ème…

Cà, ce sont mes réflexions à propos du DVD.

Pour le film, c'est peut-être vrai qu'il est un aspect "mélo" qui ressort mais les personnages sont si intéressants, que l'environnement est lui aussi intéressant, que les diverses péripéties sont tout aussi intéressantes que, malgré sa longueur, on ne s'ennuie pas un instant. Et ce monde du cirque… Et ces acteurs…


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De Amaryllis2, le 27 avril 2006 à 21:08

Dommage que ce film ne soit pas toujours pas disponible en DVD Zone 2.

C'est l'un des plus beaux hommages que l'on ait fait aux plus grands artistes de cirque.

Tous les artistes sont grandioses et je ne me lasse pas de voir et revoir ce film.

Avis aux éditeurs : ce serait drôlement sympa de l'avoir en DVD (d'autant que son homologue

avec John Wayne, lui, est sorti.


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De droudrou, le 15 novembre 2006 à 20:10
Note du film : 5/6

Et qu'il ne lui est en rien comparable ! Pourtant on nous l'annonçait… C'est un peu comme Alamo, version longue…


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De JPR, le 5 décembre 2006 à 23:27
Note du film : 6/6

Dommage que ce chef d'oeuvre de cecil B 2000, ne soit toujours pas sorti en DVD, zone 2 Et en Super Collector, comme Ben-Hur, SVP…….


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De droudrou, le 5 mai 2007 à 16:28
Note du film : 5/6

Eh bien… je viens de revoir ce film, je dirai presque "comme un vieil ami retrouvé".

D'abord, petites rectifications : le film n'a pas été réalisé en VistaVision. Il ne bénéficie donc pas de la technique dite de l'écran panoramique. Le regarder en version originale et en 16/9ème c'est se priver d'une part d'écran et c'est bien dommage. – quant à ma note, je la revoie à la baisse : je passe de 6 à 4.

Dire qu'aujourd'hui il susciterait le même intérêt que pour nous-mêmes qui l'avons vu à sa sortie : la réponse négative me paraît évidente. On s'aperçoit bien qu'il y a eu de sacrées modifications dans notre système de vie, dans notre environnement.

Les numéros de cirque qui se succèdent sont sympa mais il faut bien constater que cette école du cirque évoluant, de nouveaux et d'autres talents ont pris le relais. D'autre part, si à l'époque où nous avons vu ce film ces détails de la vie Américaine ne nous embarrassaient pas, aujourd'hui, dans la mesure de toute notre évolution, ils nous étonneraient quelque peu.

Elément indéniable au pays de la libre concurrence, l'histoire se déroule dans le Barnum and Bayley Circus. C'est vrai que son monde est à l'image démesurée de son fondateur qui a beaucoup voyagé et était à la recherche de toutes les particularités susceptibles de complaire à un public avide de "nouveautés". C'est vrai qu'il y a plusieurs pistes destinées à capter l'attention du public et c'est vrai que chaque spectacle s'accompagne d'une gigantesque parade(*) comme les américains les adorent. Ici, paillettes et strass, tous éléments destinés à complaire à tout un chacun dans ses rêves, avec cette vision particulière de notre vieux monde, nos rois et nos reines, notre cour de France grossièrement représentée, anticulturelle, certes, mais qui ne peut que participer à l'imaginaire d'un peuple qui a perdu ses racines et qui continue, à cette époque, à s'en créer de nouvelles.

Et il y a les intérêts du commerce et des jeux, ce que nous n'oserions, nous, penser. C'est de la consommation quand on voit ces gigantesques glaces ou barbes-à-papa qui passent sur l'écran ou ces paquets de pop-corns renversés. Mais, derrière tout cela, il y a le spectacle.

Et effectivement de l'autre côté, il y a cette formidable leçon qui nous est donnée par les gens du monde du spectacle : c'est le spectacle qui doit passer coûte que coûte. Et malgré tout ce que nous pourrons dire à propos des faiblesses du film, de ce temps qui a passé, nous ne pourrons pas lui enlever cette idée force. Il y a ce formidable idéal qui anime tout un chacun.

Evoquer les acteurs ? De fait, nous retrouvons des visages que nous avons aimés, que nous aimons dans des rôles où ils ne nous déçoivent pas.

Evoquer ces vies qui se croisent et qui sont un peu particulières parce que le cercle est fermé (il n'y a pas figure géométrique plus fermée que celle d'un cercle !) apparaîtrait quelque peu tendancieux. Néanmoins, nous sommes en 1952 et les personnages que nous voyons vivre devant nous vivent selon certains critères américains de l'époque.

Certes, il y a de fortes chances que (histoire dans l'histoire) le docteur James Stewart soit exécuté. C'est la gloire du cirque que l'on évoque. Aujourd'hui, l'euthanasie, si elle peut demeurer un sujet tabou pour certain, connaît néanmoins une évolution de notre pensée et on admettrait difficilement que quelqu'un pour qui un autre s'est battu pour lui sauver la vie, demeure inactif pour lui apporter plus qu'un soutien. Mais là, nous quittons le monde du cirque…

J'ajouterai encore qu'au hasard des scènes qui se déroulent dans la foule, nous reconnaissons des visages connus (des anciens, bien évidemment) qui avaient apporté leur concours à titre de guest stars pour figurer au générique du film.

(*) posons la question de savoir qui est Hoppalon Cassidy (si j'orthographie correctement le nom) ? Il me semble déjà que pour notre génération ce n'est guère évident de répondre… alors… après ?… Hoppy était l'équivalent de Tom Mix, un cow-boy de cinéma qui savait exploiter sa popularité puisque un "comic" de l'époque portait son nom et relatait ses aventures…

Je ne pense pas que le niveau culturel de notre ami Impétueux l'ait poussé, quand nous étions encore gamins et portions les culottes courtes, à se diriger vers ce type de "magazine". Notre ami Gaulhenrix ? Pour moi, c'était l'époque de "Spirou" chaque semaine et, toutes les quinzaines, "Le petit Sheriff"… C'est dire ! Mais c'est néanmoins grâce à ce dernier que j'ai découvert pour la première fois le drapeau américain hissé au sommet de l'île d'Iwo-Jima et que j'ai connu ma première leçon d'humanité avec un récit qui s'intitulait "Superbe abnégation"… Je ne les ai pas oubliés.


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De starlight, le 5 mai 2007 à 18:02
Note du film : 5/6

Mon cher Droudou, je serai moins dur que vous pour la notation… Ce n'est pas le film qui a vieilli, mais nous !… car tous les ingrédients sont là pour en faire un film grandiose et riche en péripéties…

1952 : c'était encore l'époque des "grands cirques" et la télévision faisait tout juste son apparition dans les foyers, ne détruisant pas encore cette part de rêve… Les enfants, comme les adultes, privilégiaient ce genre de spectacle où chacun trouvait son bonheur…

Je me souviens de cette magie de l'image (nous accédions au gigantisme comme les américains avec le cirque Barnum) confortablement installés dans notre fauteuil avec un "ski" à la main ou une sucette de la "pie qui chante"… suprèmes récompenses pour un écolier !…

Le clou du spectacle était l'accident de train… et tout le monde s'émerveillait sur la technique déployée à l'époque pour rendre crédible cet événement.

De nos jours la magie opère encore, mais la télévision nous a rapproché les spectacles du monde entier. Il suffit simplement de zapper !… Qui n'a pas visionné la Fête du cirque à Monaco ?… Reste que les cirques ambulants de qualité ont tendance à disparaître… Monter un spectacle digne de ce nom n'est pas une mince affaire, financièrement et artistiquement. Heureusement il nous reste en France le cirque "Amar", le cirque "Pinder", celui "d'Arlette Gruss" et bien entendu "Médrano" !… Pour la Suisse (pays que je connais particulièrement), le cirque "Knie" perpétue cette tradition de la qualité et du renouvellement…

Mais puisque nous parlons des années 50/60, ceux de mon âge doivent se souvenir du "radio-Circus" qui sillonnait la France sur les plages en Eté… Cela faisait partie des vacances d'été, car en plus l'animateur fétiche de l'époque (Zappy Max) était l'un des meilleurs précurseurs du marketing avec son "Dop Dop Dop" traditionnel, ce qui avait pour résultat de faire aimer le shampooing à des milliers d'enfants…

Pour en revenir à la "technique" du film : "Sous le plus grand châpiteau" n'a pas été tourné en Vistavision, car le procédé est apparu en 1954, soit 2 ans après la sortie du film… Il l'aurait été, que cela n'aurait pas eu grande incidence sur la largeur de la pellicule… C'était une technique qui privilégiait le défilement du format 35 mm dans le sens horizontal, en jouant sur le gain de place produit par les perforations… Le résultat était une image au format 1,85 dont le "piqué" était excellent… J'ai eu l'occasion de voir le 1er film tourné sous cette technique ("Noël Blanc" de Michael Curtiz) dans l'un des cinémas de Lille (le "Familia" qui a disparu)… L'écran était immense (hauteur et largeur) et faisait penser au procédé "Imax"…

Il semble donc normal que le DVD nous traduise une image proche des 4/3 ; le format cinémascope n'étant pas de mise pour ce film… Donc pas de regret, cher Ami… en tout cas au niveau "images"… Pour le reste… Les débats sont ouverts !.


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De Impétueux, le 5 mai 2007 à 18:27

Vous me faites trop d'honneur de croire que je n'ai pas lu ces comics américains , même si j'ai été vite et définitivement capté par Spirou, puis Tintin ; mais, très jeune, j'ai lu Pecos Bill, mais aussi Hopalong Cassidy ; je n'en ai aucun autre souvenir que son curieux prénom s'ornait d'un G final… Voyez, je ne viens guère à votre aide…


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De PM Jarriq, le 5 mai 2007 à 18:42

Après vérif sur le Net, Hopalong Cassidy était un cowboy incarné par l'acteur William Boyd, un peu dans le style de Roy Rogers, et qui fut une véritable idole dans les années 40.


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De droudrou, le 5 mai 2007 à 18:48
Note du film : 5/6

Si ma mémoire ne me fait défaut, il me semble que les aventures de Roy Rogers se terminaient invariablement par une chevauchée en "couple" et une chanson "restons amis"…


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De sépia,, le 5 mai 2007 à 20:16
Note du film : 5/6

J'aime vraiment beaucoup cette page, avec ses multiples intervenants! D'abord pour ce film grandiose, mention pour l'interprétation de James Stewart (le clown Patoche!)mais aussi parce que vous évoquez des héros de bandes dessinées dont mon père me parlait si souvent. Mais, et je ne peux pas vérifier car je ne possède plus ce film, lors de la parade finale, n'est ce pas Buffalo Bill que l'on voit ? N'avait'il pas terminé sa carrière chez Barnum ? En tous cas, ne vous génez pas pour évoquez votre enfance, en passant mème par ce Zappy Max et son champoing dont j'ai si souvent entendu parlé! Tom Mix ou la pie qui chante ! (mais je ne sais pas ce qu'est un ski, du moins celui que l'on tient dans une main en regardant un film …) J'aurais tant aimé connaitre cette époque. Nostalgiques, messieurs? En tous cas, merci pour le voyage….


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De Arca1943, le 5 mai 2007 à 21:49

En effet, Sépia, Buffalo Bill a terminé sa carrière au cirque (mais je ne sais pas si c'était Barnum). Le sujet a d'ailleurs été traité dans une croustillante satire de Robert Altman, Buffalo Bill and the Indians.


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De droudrou, le 5 mai 2007 à 22:01
Note du film : 5/6

Donc Buffalo Bill a créé son propre cirque et son propre spectacle si je ne dis pas de… bêtise !

Dis donc, Starlight : tu as vu ce que tu écris ? Eh bien oui ! Le film au format 4/3 mais en VistaVision 16/9ème, 1.85 ! C'est le cas avec "Rio Bravo" et "Les Dix Commandements". Là, Jean-Marc… Tiens, au fait, j'ai lu divers articles consacrés à "La Juive" d'Halevi !… Unanimes en termes d'éloges !

Quant à Zappy Max, j'ai eu l'occasion, récemment, d'entendre sur plusieurs samedi sur les ondes une série d'émissions qui lui avaient été consacrées. C'était assez intéressant d'autant qu'en qualité d'animateur il avait pas mal de talent. Il a d'ailleurs écrit divers bouquins relatifs à ses mémoires, dont un présentement en cours.

Le ski était le chocolat glacé de l'entr'acte, entr'acte où on vendait aussi des cacahuètes mais aussi des bonbons "La pie qui chante" dont le papier d'emballage quand on le défroissait faisait quand même pas mal de bruit… surtout quand le film que nous regardions faisait place au suspens… On haletait en regardant le héros ou l'héroïne (non shuttée) et soudain : criiiii ! criiii ! chut ! silence non de censuré !

Donc, toujours avec Zappy Max, nous avions droit à "Ca va bouillir" – "Le crochet" (Allez donc vous faire laver la tête, avec Dop c'est toujours un plaisir ! Dop ! Dop ! Dop !) – et le mercredi (ce me semble) "Quitte ou Double"…

Nous avions Jean Nohain et sa "Reine d'un jour" qui n'était pas de Frank Capra !

L'émission avec monsieur Champagne ! (Et vous avez gagné quoi donc, monsieur Bibert ? – Une bonne bouteille d'huile Lesieur qui est la meilleure !…) Et enfin Les meubles Levitan et le fameux gag que nous attendions tous de l'émission "100 Francs par seconde" (qui était le meilleur jeu de l'année parce qu'il vous permettait justement de gagner 100 francs par seconde – le nouveau franc n'existant pas encore !) !…

Le samedi soir, Roger Pierre et Jean-Marc Thibaut avec leur apéritif Ambassadeur qui était une excellence… Nous n'avions pas encore Impétueux !


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De Gaulhenrix, le 5 mai 2007 à 22:17

Pour répondre – tardivement – à droudrou sur le sujet des Illustrés, comme on disait alors, je me souviens de quelques titres que mon grand-frère, dans ses (rares) moments de bienveillance, m'autorisait à emprunter, ce qui me faisait passer l'après-midi tout entier – entre les deux repas ! -, enfermé dans la chambre, sur ces dessins magiques. Il y avait là Robin des Bois (d'après le film de Curtiz), Sogor le corsaire, Marco Polo, Mandrake le magicien, Diavolo (chef indien), Big Bill le Casseur, Raoul et Gaston, Sciuscia (et Fiammette). Sans oublier, bien sûr, Coeur vaillant, et même, Ames vaillantes (avec l'autorisation de ma grande soeur !). Et bien d'autres encore…


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De starlight, le 6 mai 2007 à 08:43
Note du film : 5/6

Oui… bon… Droudrou !… j'ai voulu faire le malin avec le format 1.85… mais relis mon message, je n'ai jamais parlé de 16/9… et puis j'ai un strabisme convergent et puis ça dépend de la grandeur des 1/3 comme disait l'Autre !…. De toute façon ce n'était pas de la Vistavision… Na !…

Et oui… Zappy Max c'était un vrai "professionnel" qui savait captiver son auditoire. La TSF (la radio pour les "jeunes") diffusait au moment des repas des feuilletons à rallonge comme "Signé Furax" ou "La Famille Duraton" avec le regretté Jean Carmet dans le rôle de Gaston Duvet, le fils de la famille… C'était magique pour faire avaler aux gamins leur "foie de veau" ou leurs épinards…

Certains diront que c'est la nostalgie du passé… Non ! tout simplement il faut faire la différence entre un travail de "création" (je repense notamment à JC. Averty tant décrié) et ces émissions (de plus en plus nombreuses) de "reality show" où on demande à des gens sans intérêt comment ils ont vécu leur dernière coloscopie !…

Je le dis une fois de plus (ça n'intéressera personne, sauf les copains), la TV me sert uniquement de support pour les DVD ; ou alors je me concentre sur "Arte", "Mezzo" et les chaînes thématiques comme "Voyage", etc…


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De droudrou, le 27 mai 2015 à 15:01
Note du film : 5/6

après avoir revu sous le plus grand chapiteau du monde je reviens de l'église qui naturellement se trouve place de la mairie… à 300 mètres de chez moi… j'y suis allé allumer un cierge (et j'ai choisi un gros modèle- spécialement pour l'occasion) souhaitant très fort que Ridley Scott ne voie pas le film pour en faire un remake…

Effectivement j'ai revu ce plus grand chapiteau du monde qui n'est plus d'actualité certes mais qui, incontestablement, reste bien fait : certaines scènes sont très bien dirigées ce que nul ne peut contester à Cecil B.DeMille.

sans hésitation j'ai revu ma note pour la monter à 5/6. et j'ai voté pour une réédition du film sous le format bluray.


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