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Forum : Le Drapeau noir flotte sur la marmite

Sujet : Non regardable, mais très sympathique

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De YANNOS, le 18 janvier 2006 à 21:51
Note du film : 5/6

Je souhaiterai que le film "LE DRAPEAU NOIR FLOTTE SUR LA MARMITE" soit réedité car je pense qu'il fait partie des films cultes.


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De Sandokan, le 19 janvier 2006 à 12:57
Note du film : 4/6

C'était marrant, je vous l'accorde. Disons que vote surtout pour Jean Gabin,parce que Audiard réalisateur, ce n'était pas exactement une merveille.


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De David-H, le 19 janvier 2006 à 14:37
Note du film : 5/6

Et pour les acteurs également…


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De Impétueux, le 19 janvier 2006 à 16:09
Note du film : 2/6

Ah oui ; j'ai revu récemment Elle cause plus… elle flingue et j'ai été davantage accablé que lors de sa sortie.

Comment un type aussi fin qu'Audiard a pu ainsi se tromper si magistralement sur ses capacités ?


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De PM Jarriq, le 19 janvier 2006 à 19:26

A mon avis, Audiard ne se leurrait pas sur ses dons de réalisateur. Ses films sont mal fichus, mal éclairés, contruits n'importe comment, uniquement prétexte à des rafales de bons mots. Je crois qu'il profitait de sa notoriété pour réunir ses copains comédiens, et tourner des pochades, où tout ce petit monde s'offrait des vacances bien payées. C'est en tout cas ce qui ressort de tous ses films, qui font passer certains Lautner pour du Kubrick. Il n'empêche que ce n'est pas regardable, mais très sympathique.


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De arno75, le 27 août 2006 à 11:36
Note du film : 5/6

D'accord sur toute la ligne, exception faite de : Comment réussir quand on est con et pleurnichard qui est le seul film maîtrisé (en tant que réalisateur s'entend) de Michel Audiard.

De plus, il est navrant de se dire que peu de réalisateurs ont réussi à mettre en image la poésie de René Fallet. Là aussi une exception : Les vieux de la vieille de Grangier. Mais on regarde le triporteur, la soupe aux choux, et là, on baisse les yeux, embarrassé.


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De PM Jarriq, le 27 août 2006 à 12:29

La soupe aux choux est vraiment un cas à part. C'est indubitablement un nanar monstrueux, d'un goût plus que douteux, d'une niaiserie abyssale, et pourtant qui pourrait nier que c'est un film culte ? Des décennies plus tard, tout le monde se souvient des "glou glou" grotesques de Villeret, des flatulences des presque séniles De Funès et Carmet, de l'affligeante soucoupe volante… Chaque fois que le film passe à la télé (et c'est souvent !), on entend le lendemain des gosses imiter Villeret dans les rues. Comme quoi, nanar et film culte ne sont pas forcément contradictoires, comme l'avait déjà prouvé Ed Wood, Jr.


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De TOMTOM67400, le 7 décembre 2007 à 08:42

Bonjour à tous Etant un inconditionnel de Gabin et Michel Audiart, Le titre de ce film est déjà evocateur. L'histoire ne nous rapelle elle pas en quelque sorte notre enfance? Qui n'a pas dans son entourage cotoyé un personnage qui nous a fait rêver quand nous étions "petit". En ces temps "modernes" il serait plaisant messieurs les medias TV de nous faire rêver autrement qu'en nous proposant violence et "tout venant mediatique" audiomatiquement gratifiant pour ces messieurs les directeurs de chaines TV. Pensons un peu plus, morale,culture et saine reflexion en nous offrant le privilège de pouvoir revoir entre autre des anciens fims qui ont au bout du compte toujours une morale. Tout comme d'autres personnes je recherche depuis des années desepérement ce film sans résultat… Messieurs les majors des sociétés de productions audiovisuels n'y a t'il pas moyens de faire quelque chose ?

Merci d'avance pour tous les inconditionnels de la vrai culture

Sincères salutations

Tom


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De arno75, le 7 mai 2008 à 23:33
Note du film : 5/6

c'est curieux de se répondre à soi-même mais enfin visiblement, ce film ne semble pas faire l'objet d'un intérêt plus prononcé que cela. Le temps est passé depuis mon dernier passage sur son commentaire et je constate que celui-ci est toujours introuvable. Aucune programmation, aucun moyen de le retrouver d'une manière ou d'une autre. je le redis, une diffusion DVD s'impose ou plutôt s'imposerait puisque visiblement les éditeurs s'en fichent. Le plus étonnant c'est de se rendre compte que de nombreux films sans intérêt particuliers sont aujourd'hui réédités par une maison sérieuse dont j'éviterai de citer le nom alors que celui-ci ne fait l'objet d'aucune réédition. C'est tout de même étrange. Aussi étrange que de ne pas sortir La marche sur Rome en DVD de Dino Risi qui est un chef d'œuvre absolu mais qui, je vous l'accorde n'a absolument rien à voir avec le forum qui nous occupe. Seulement l'enthousiasme… PS: je vous conseille la lecture du livre dont le film s'est inspiré du Grand René Fallet: il était un petit navire… presque aussi difficile à trouver que le film qui est à l'image de l'œuvre de Fallet : un bonheur sur deux pattes. Tiens puis au passage, puisque nous parlons littérature, je ne saurais trop vous conseiller la lecture du Braconnier de Dieu de Fallet qui est là encore un hymne à la vie mais je préfère me taire. Avec des propos pareils, on pourrait vite confondre son œuvre avec celle de François Mauriac, ce qui serait fâcheux pour qui vous imaginez.


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De cosette, le 16 octobre 2008 à 13:55

J'aimerais aussi beaucoup revoir ce film , d'autant qu'il a en partie été filmé à Villeneuve st Georges (94) , lieu de l'intrigue et patrie d'adoption de René Fallet , ou j'ai vécu plus de 10 ans … Il a été diffusé dans les années 80 à la télévision , mais je n'en ai pas retrouvé d'enregistrement . Peut étre sera il édité dans la collection presse Audiard … On peut rêver …


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De Jolly Peticella, le 9 octobre 2009 à 16:44

Editer ce film en DVD me semble une évidence : tous les collectionneurs de Georges Brassens l'achèteront, plus ceux de Gabin, voire d'Audiard. Alors, hein ? On ne demande pas des tonnes de bonus; simplement une copie propre.


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De fretyl , le 28 octobre 2010 à 19:29

Mais que vaut donc ce Le Drapeau noir flotte sur la marmite ? L'un des seuls Gabin que je n'ai pas vu !


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De Boutdchou, le 8 décembre 2010 à 14:44
Note du film : 3/6

Michel Audiard était un excellent dialoguiste. En tant que réalisateur, ses films sont – à mon humble avis – de la haute rigolade, mais pas spécialement bons. En revanche, " Le Drapeau noir " est l'un de ses plus réussis, principalement grâce à l'interprétation de Gabin. Et comme par hasard, ce film ne figure pas dans la fameuse anthologie récemment éditée…


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De Arca1943, le 15 mars 2013 à 21:12

« Il n'empêche que ce n'est pas regardable, mais très sympathique. »

Telles furent les paroles de l'oracle Jarriq en janvier 2006. Disposé à payer de ma personne – je me sens tout honteux d'avoir envoyé Tamatoa au front sur des films douteux tandis que je me planquais lâchement derrière les lignes – je vote !

Et puis Gabin sera toujours Gabin


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De Impétueux, le 8 mai 2019 à 14:10
Note du film : 2/6

À part un dialogue assez enlevé entre Jean Gabin et Ginette Leclerc (qu'on est toujours heureux de retrouver), où est la patte de Michel Audiard dans un des premiers films qu'il ait réalisé ? La réplique à quoi je pense est cet échange qui aboutit à un définitif Ma chère, étant donné votre degré d'instruction, que vous preniez Caracas pour la capitale du Brésil, passe encore … mais il est alarmant qu'à votre âge, vous confondiez une hacienda avec un claque, parce que Marie-Ange/Leclerc, épouse de Victor/Gabin s'est reproché de n'avoir pas suivi à Caracas un hidalgo (!!) qui lui faisait la cour. Sinon, de fait, qu'est-ce qui reste du dialoguiste enchanteur des belles années de l'âge d'or du cinéma français ? Vraiment pas grand chose.

J'exagère un peu ; il reste, mais marqué de façon infinitésimale, tout le parfum de blanquette de veau, de bœuf miroton et de gigot d'agneau de la France disparue, tout le charme d'une société qui tenait à peu près debout grâce au combat pour rire du Parti communiste et du Gaullisme, l'un et l'autre passionnément attachés à ce qui faisait notre identité. Les cheminots qui soutiennent Antoine Simonnet (Jacques Marin), champion incontestable de la maquette contrecollée et l'aident à construire une goélette pour répondre à la demande du chef de service Antoine Volabruque (Claude Piéplu) sont évidemment syndiqués à la C.G.T. Ça ne les empêche pas, malgré leurs grognements et leurs éructations de jouer le jeu ; le Français est grognon, querelleur, rouspéteur mais – toutes les statistiques vous le diront – dur au mal et efficace au boulot. D'où ce moment rigolo où chacun s'investit pour construire cet absurde bateau destiné à permettre à Volabruque de pêcher le maquereau quand il sera retraité à Dieppe.

Le scénario du Drapeau noir flotte sur la marmite est au demeurant aussi mince que les réserves halieutiques de la Manche et de la mer du Nord réunies ; mais comme on l'a abondamment écrit ici et là, les films que réalisait Michel Audiard, qui remboursaient généralement les frais de la production, sans aller beaucoup plus loin, donnaient l'occasion de réunir des bandes de copains (et de copains de copains) qui aimaient festoyer, boire des coups, dire des gaudrioles (et sûrement trousser des gueuses). Qui leur aurait reproché si ce n'est les naïfs spectateurs (dont j'étais, au moins au début) qui espéraient trouver le talent et la verve de leur dialoguiste favori à la puissance 10 et ne voyaient sur l'écran que des récits mal troussés qui pouvaient faire passer les films d'Émile Couzinet pour des réalisations cérébrales et conceptuelles du niveau de Michelangelo Antonioni.

Cela dit, voir Jean Gabin en mythomane affabulateur, péremptoire et pourtant un peu trouillard n'est pas si fréquent, ce qui permet de hausser la note du film un (tout petit) peu au dessus du désastre industriel. L'œil bleu du grand vieillard du cinéma français est encore vif ; Claude Piéplu est aussi claironnant et excellent que d'habitude et les copains Jean Carmet, André Pousse, Jacques Marin, Henri Cogan font plaisir à voir et revoir, comme les copines Micheline Luccioni, Ginette Garcin, Ginette Leclerc, qui ont de vraies têtes de banlieusardes. Car – j'ai omis de le dire encore – l'action se passe dans la banlieue Sud, à Villeneuve Saint-Georges, une des capitales industrielles du chemin de fer, un de ces nœuds qui (avec Saint-Pierre des Corps, Laroche-Migennes, Culoz ou Vierzon) ont fait la gloire de la S.N.C.F. Revoir ces paysages de voies ferrées à perte de vue, ses aiguillages bien huilés et surtout, dans une belle séquence, le pont tournant de la rotonde où les locomotives attendent d'être orientées est une raison de se souvenir…


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