Forum - L'Homme qui n'a pas d'étoile - Excellent western
Accueil
Forum : L'Homme qui n'a pas d'étoile

Sujet : Excellent western


De Moonfleet, le 18 juin 2003 à 13:00
Note du film : 6/6

Par contre, sur ce coup, un véritable chef-d’œuvre qu'il nous faut le plus vite possible.


Répondre

De Jarriq, le 18 juin 2003 à 15:23
Note du film : 5/6

Je vote, évidemment… Au passage, savez-vous que "Le Solitaire de l'Ouest" est un montage d'épisodes de série TV ("Le Virginien"), dont l'un est un remake de "Man without a star" ?


Répondre

De spontex, le 19 juin 2003 à 00:25

Après enquête, Bronson est apparu comme guest-star dans deux épisodes du Virginien, jouant le personnage "Ben Justin" la première fois, et "Harge Talbot" la seconde, et son nom dans Le Solitaire de l'Ouest est … Ben Justin !


Répondre

De Jarriq, le 19 juin 2003 à 08:15
Note du film : 5/6

C'est encore plus compliqué que ça !

Bronson est apparu dans un épisode intitulé "Nobility of kings" (sans aucun rapport avec le film de Vidor) qui a été monté avec un autre épisode qui lui est un remake de "Man without a star" (avec Brian Keith reprenant le rôle de Kirk Douglas). Un monteur les a "mixés" de façon plus ou moins cohérente pour arriver à une durée de long métrage. C'est sorti en 1971 en salles.


Répondre

De Jarriq, le 19 juin 2003 à 12:29
Note du film : 5/6

C'est pire ! Mais c'est un chef-d'oeuvre comparé à un autre "film", lui aussi inspiré du "Virginien" et intitulé "Il était une fois deux salopards" (sorti en zone 1). Cette fois, Bronson (dans un épisode tourné en '67) devient le frère de Lee Marvin (dans un épisode de '63 !). Un prologue les montrant enfants a été tourné en 1979 et des acteurs de l'épisode Bronson ([artiste id=703][/artiste]Miriam Colon, entre autres) ont tourné des plans "raccord" pour faire la liaison. Ce qui fait qu'on voit des personnages vieillir d'une décennie d'un plan à l'autre ! Hallucinant…

Rien que pour rire, je le recommande. Le titre U.S. est "The Meanest Men in the West" et c'est irrésistible.


Répondre

De Jarriq, le 19 juin 2003 à 15:46
Note du film : 5/6

Oui, ils sont sortis en salles aux U.S.A. et en Europe, genre petites sorties d'été. Mais en soi, ce sont bien des films "de cinéma", composés à partir d'un matériel télévisuel. Dans le même style, des épisodes de "Rawhide" étaient sortis au milieu des années 6O en Italie, sous le titre "Il magnifico straniero", mettant évidemment Eastwood en avant. Ce genre d'arnaque sympathique est irregardable, par contre les affiches trafiquées de ces "films" sont de véritables collectors !


Répondre

De Moonfleet, le 10 février 2004 à 12:09
Note du film : 6/6

Chef d'oeuvre !


Répondre

De Crego, le 10 février 2004 à 12:56
Note du film : 5/6

Exact, très beau western, portrait d'un rebelle, fin de l'Amérique des pionniers, règne du barbelé et de l'argent… C'est un des grands rôles de Kirk Douglas, enragé comme jamais. Une belle édition DVD rendrait justice à ce petit bijou.

Il reste quelques raretés dans la filmo de Douglas qu'on aimerait revoir comme "Liaison secrète", "Au fil de l'épée" (avec Burt Lancaster et Laurence Olivier, quand même !) et le grandiose "Dernier train de Gun Hill".


Répondre

De david-paul, le 27 février 2005 à 01:08
Note du film : 6/6

Magnifique … il faut absolument voir ce film réedité


Répondre

De dawidge, le 10 août 2005 à 13:31
Note du film : 6/6

Grand classique malheureusement oublié.

Tout a été dit ou presque dans les messages précédents à propos de "L'Homme qui n'a pas d'étoile". On peut toutefois préciser que la chanson du film est interprêtée par Frankie Laine, un habitué des génériques de westerns.


Répondre

De vincentp, le 7 mai 2015 à 22:34
Note du film : 5/6


5,4/6. Oui, c'est un excellent film, qui développe parfaitement les thèmes de l'argent, de la morale, de la liberté. Man without a star a aussi la particularité d'être très homogène dans toutes ses composantes. King Vidor sait filmer les pulsions de ses personnages et leurs transformations (de belles séquences entre Jeanne Crain et Kirk Douglas).

Reste que cette oeuvre n'est qu'excellente… Ford, Mann, Hawks ont réalisé à eux trois au moins vingt westerns de calibre nettement supérieur. J'ai également en mémoire Le vent de la plaine ou Les professionnels,Le grand passage du même King Vidor est également plus réussi. Peut-être qu'une version restaurée mettrait mieux en valeur ses qualités formelles (couleur, par exemple).


Répondre

De Impétueux, le 16 juillet 2018 à 14:41
Note du film : 4/6

Voilà que, pour une fois, je ne me suis pas trop ennuyé devant un western de série et que j'ai même trouvé du plaisir devant une histoire assez complexe et bien fichue. Et puis la très bonne surprise de voir – pour une fois ! – un personnage féminin cynique, intelligent, autoritaire et légèrement pervers. Tout cela nous change du simplisme habituel de ces histoires du Nouveau Monde et de leurs récits à gros sabots (à grosses Santiags, devrait-on dire).

Même si les péripéties qui ont conduit le héros, Dempsey Rae (Kirk Douglas), à quitter le Texas pour le Wyoming ne sont pas si clairement exposées que ça, on devine qu'il représente une sorte de volonté libertaire de retrouver de grands espaces presque vides où tous, hommes et troupeaux peuvent s'ébattre sans limites et sans trop de règles. La figure du pauvre shérif Olson (Roy Barcroft), totalement démuni de tout pouvoir, devant la mauvaise bande de rapaces et tueurs qui va venir déranger sa relative tranquillité n'en est que plus désolante ; d'ailleurs son adjoint est une franche canaille.

Un peu pont-aux-ânes, mais gentiment amenée est l'amitié fraternelle entre Dempsey et Jeff Jimson (William Campbell). Jusqu'à avoir vu, il y a quelques mois l'assez ennuyeux Empereur du Nord de Robert Aldrich, je ne connaissais pas cette pratique étasunienne de resquille qui a semble-t-il culminé lors de la grande crise financière des années 30, avec le phénomène des hobos. Dans le film de King Vidor, il n'y a pas de revendication rebelle, ni une sorte de jeu de chat et de souris, mais plutôt une pratique commode. Et c'est ainsi que se lient deux sympathiques marginaux qui ont envie d'air pur et de grands espaces…

Le meilleur du film, et de loin, est d'avoir institué une femme, Reed Bowman (Jeanne Crain) propriétaire du Triangle, l'immense exploitation extensive où les deux hommes sont embauchés. Déjà 10.000 têtes de bétail, et d'autres milliers qui vont arriver du sud pour profiter des riches terres vierges et des grasses prairies du Wyoming (à dire vrai, sur l'écran, on ne voit guère que de grandes étendues desséchées et plutôt rousses que vertes). Et cette femme est à la fois autoritaire, déterminée, dépourvue de toute affectivité et extrêmement sensuelle. Elle perçoit tout de suite que Dempsey/Douglas est, à tous égards, une bonne affaire et le met dans son jeu tout en feignant de succomber en faible femme à la séduction assez primaire d'un homme sûr de ses charmes et assez content de les exhiber.

Cela étant, Dempsey est assez intelligent et assez fier pour ne pas se laisser manipuler et il regimbe tout de suite, rejoignant alors les éleveurs qu'il avait combattus jusqu'alors qui tentent, au nom d'une sorte de droit coutumier de borner avec des barbelés des territoires pour leurs troupeaux.

Un peu de mélodrame romanesque ne faisant pas de mal à un western, après avoir confié son frérot Jeff aux bonnes grâces de la ravissante Mary (Mara Corday) Dempsey s'éloigne seul, tel Lucky Luke pour de nouvelles aventures. N'empêche qu'on ne s'est pas ennuyé.


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.0034 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter