C'est l'un des plus grands films français :
SVP, rééditez-le en DVD.
Si vous le faites, je vous promets que j'en offre un pour Noël à tous mes amis (= retour sur
investissement ;-)
Merci d'avance !
Un des plus grands films français, sans aucun doute. Et la preuve qu'un grand casting sera toujours un grand casting, d'où le titre.
La beauté du Diable est un film magnifique, un film culte où Michel Simon est sublimement diabolique !
Ce chef d'oeuvre DOIT absolument être édité en DVD – Vite !
Vu l'enthousiasme au sujet de ce film, je me joins à vos votes illico.
Evidemment, je me joins aussi ! Michel Simon atteint dans ce film au pur génie. Entre ce diable, le Cabrissade de La fin du jour,
et le Molyneux de Drôle de drame
ou l'assassin de La poison,
difficile (impossible !) de dire quel fut son meilleur rôle.
S'il faut restaurer la copie du film, qu'attend-on ?
Un film magnifique où s'exprime le plus illustre des Acteurs Français : Gérard Philipe. Il serait dommage que la jeune génération passe à côté de ce merveilleux chef-d'oeuvre.
Oui un tres bon film que j'ai revu hier soir en VHS sur grand ecran
avec mon projecteur numerique Svga.
Le duo Gérard Philipe et Michel Simon fonctionne a merveille.
Le propos du film pourrait être plus subtil et interessant.
Je pense qu'on peut faire mieux au niveau d'une adaptation moderne
mais ces 2 acteurs ne seront plus la pour le jouer.
A quand messieur du cinema une edition en DVD de ce merveilleux film mettant en scene deux titans du cinema français.
Une pure Merveille .
Ce film est excellent. Michel Simon y est formidable.
ce film est un monument. Il y a des salles, des théatres, des lycées Gérard Philippe, mais ceux qui ont quarante ans aujourd'hui ne connaissent pas. Où est l'erreur?
En mettant un message sur les fora d'imdb peut-être une édition dans Criterion collection toutes zones precèdera la française ou la rendra inutile.
La musique est de Vlad. Lui aussi est oublié. Dommage.
Il n'y a qu'un "p" à Philipe, mais c'est surtout Michel Simon
qui est extraordinaire, dans ce film. On le veut !!!
Je ne comprends pas la réédition de certains "nanars" alors que tant de chefs d'œuvre du cinéma comme ce film sont en passe de tomber dans l'oubli…
Bien sûr, je souhaite la réédition de ce film en DVD !
C'est un petit bijou. Et puis, pour le cinquantenaire de la mort de Gérard Philipe,le 25 novembre prochain, c'est la moindre des choses. Beaucoup ont déjà été réédités, mais ni Le Diable au Corps, ni La Beauté du Diable n'ont eu cet honneur. Le Diable fait-il encore si peur ?
Votre question m'évoque un dialogue du film Marguerite de la nuit, autre variation sur le thème de Faust qui mériterait également une édition dvd. Le docteur demandait au Diable : "Mais que faîtes vous de toutes ces âmes ?" et celui-ci répondait avec ironie : "Vous ne lisez donc pas les journaux ?"
Pour en revenir à cette version avec Gérard Philipe et Michel Simon,
il s'agit effectivement d'un chef d'oeuvre qui mériterait une édition dvd !
Je me souviens particulièrement d'une scène où Méphisto / Michel Simon invoque Lucifer sur le quai d'un fleuve, dans la brume, et lui explique ses difficultés à convaincre Faust de signer le fameux pacte : "O grand Lucifer… Je ne suis qu'un démon de troisième catégorie, tu le sais, je fais ce que je peux… Mais cette âme n'est pas facile à saisir… On ne sait par quel bout la prendre ! Inspire-moi…"
La voix de Lucifer est symbolisée par une musique brutale et tonnante. Méphisto répond alors à son maître avec un air enjoué : "Oui grand Lucifer ! Toi seul a des idées pareilles… Je vais essayer !" puis en aparté, pour lui même (ou pour le spectateur), il ajoute : "Pfff… Quel métier !"
il y a aussi Jules Berry "mais je suis le diable!" voix inimitable comme Michel Simon…
Oui, Jules Berry dans Les visiteurs du soir
:
"Mon nom, mes titres, ne vous diraient rien… Je viens de si loin… Oublié dans son pays, inconnu ailleurs, tel est le destin du voyageur… Oh les belles flammes ! Regardez comme elles me lèchent les mains… ainsi que de jeunes chiots !"
Je ne suivrais pas ce troupeau-là de panégyristes, de nostagiques de ces spectacles froids, sans réelles émotions, routiniers de ces films estampillés du sot, désolée voilà une erreur de frappe révélatrice, du sceau de ce navrant réalisme poétique, certes subtil et intelligent mais dénué de rythme et qui a tendance à étouffer les sensations et les réflexions.
Alors non vous n'aurez pas mon vote et je tourne sciemment le dos à ces mièvreries-là dont la figure de proue est le chattemite Philipe.
Depuis quand la subtilité ou l'intelligence sont-elles des défauts ?
Quant à la lenteur du rythme, la théâtralité des dialogues, il s'agit d'une simple affaire de goût. On peut y être sensible ou pas, et c'est bien normal de ne pas aimer tous les types de films.
D'autres personnes, par exemple, regrettent que certains films plus récents pâtissent d'un rythme trop rapide ou d'un manque de dialogue qui nuisent à la profondeur du sujet. Quant à la nostalgie, elle peut aussi parfois être un puissant moteur à émotion.
Bref, puisqu'il ne s'agit que d'une question de goût, exprimer son absence d'intérêt pour tel film est une chose, mais est-il besoin de se montrer méprisant par l'utilisation de termes tels que "troupeau", "sot", "navrant", etc, qui en rabaissant l'oeuvre, expriment une certaine condescendance envers ceux qui lui sont attachée ? C'est sans doute un bon moyen de se donner un sentiment de supériorité à peu de frais.
Hélas, ce n'est pas le meilleur moyen d'instaurer un climat de respect mutuel sur ce type de forum.
En revanche, il serait plus intéressant et constructif de lire votre prose, votre avis et vos impressions, sur le fil de films qui vous paraissent traiter des sujets analogues de façon plus convaincante…
C'est un bon film, bien écrit, traitant très correctement différents sujets (confrontation vieillesse-jeunesse, respect de valeurs sociales) réalisé sobrement, avec deux grands acteurs. Peut-être pas toutefois le film le plus marquant de ses différents contributeurs (il manque à mon avis des seconds rôles, un peu de profondeur aux idées développées, un peu de tension dramatique aussi).
"La beauté du diable" est un très bel essai intemporel sur l'impossibilité de découvrir la véritable nature des choses, ceci forçant un esprit éreinté par l'étude, à faire machine arrière en se réfugiant dans une éternelle jeunesse, n'apportant que cupidités et jouissances éphémères.
Le mythe est éternel. Une vie se passe à tenter de comprendre le mécanisme de l'univers, pendant que la perversité et la convoitise n'en peuvent plus de sommeiller.
L'homme n'est et ne sera jamais autre chose qu'une machine sensitive, toujours prête à consumer les plus belles motivations, qu'elles soient culturelles ou scientifiques.
A la moindre tentation tout se fragilise, malgré un mécanisme d'auto-défense dans un premier temps performant, mais condamné à disparaître.
Le professeur Faust d’abord réticent se laisse griser par un pouvoir exercé sur des êtres fragiles de tous bords, manipulés comme des marionnettes, divertissant un envoyé du malin insensible et procédurier, déchaîné et irrespectueux, devant une meute versatile et inconsistante.
Faust comprend rapidement que ce que l'on désire avidement, ne peut être qu'une poire pour la soif, privée de long terme, gommant la véritable nature d'un individu privé de la découverte de la chose en soi.
"La beauté du diable" est un film étonnant, dont le contenu d'une modernité effarante, montre qu'au fil du temps l'homme, tout en tentant de se fabriquer un esprit, reste potentiellement sous l'emprise des plaisirs terrestres et de leurs conséquences.
Un opus révélateur sur nos besoins jouissifs, toujours sur le point d'anéantir le plaisir d'apprendre, même si ce que l'on découvre ne reste que subjectif.
Bon. Mes habituels agacements envers un acteur qui fut à son époque une véritable légende étant une nouvelle fois exprimés, que dire du film ?
Nouvelle variation sur le mythe de Faust, avec quelques points de vue originaux, habiles, même subtils. Par exemple le refus du vieux professeur Faust d'accepter le pacte insidieux que lui propose Méphistophélès, ce qui lui impose de se débattre dans cette sorte de nœud coulant qui l'enserre au fur et à mesure qu'il voit autour de lui les conséquences de ses rêves. Sur le même thème, j'ai trouvé cent fois plus original Marguerite de la nuitIl est bien dommage, avec tout cela, que René Clair ait cru devoir donner à son film une fin heureuse : Faust, ça doit structurellement, se terminer mal, avec l'impossibilité de l'Homme de quitter le chemin que le Créateur lui a donné. Ce n'est pas d'hier que l'ouverture de la boîte de Pandore a entraîné des catastrophes.
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