A priori peu excitant, ce petit polar à prétentions auteuristes tourné en DV, finit par emporter le morceau en douceur, par la qualité de son interprétation, et son ambiance unique, évoquant un lendemain de cuite. The quickie décrit les dernières 24 heures de la vie d'un jeune parrain russe exilé à L.A., fatigué et traqué de toutes parts, donnant son ultime "party", avant d'accepter son sort. L'acteur russe a une belle présence, les seconds rôles U.S. sont excellents (Lesley Ann Warren
en mère nympho, Dean Stockwell, Brenda Bakke), et Jennifer Jason Leigh
fait ce qu'elle peut, du seul rôle mal écrit, celui de "l'exterminatrice". Quel dommage qu'on comprenne aussi rapidement ce qu'elle est venue faire dans la maison, car la "chute" sur la plage tombe complètement à plat, alors qu'elle est censée créer une surprise. Malgré tout, The quickie
ne laisse pas indifférent, et esquisse des personnages décadents, improbables, tous intrigants, dans un huis-clos bavard et subtil.
Page générée en 0.0026 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter