…est un bon film, porté par la vague des 60s et nettement plus ambitieux que sa production ultérieure. Parions aussi que le paysage ne doit pas être gâché par Mmes Michèle Morgan, Sylva Koscina et Stefania Sandrelli ! Bref, un petit vote n'a jamais fait de mal à personne !
Je vote aussi à Il Fornaretto Di Venezia pour les ravissantes actrices que tu cites mais également pour ces deux acteurs que j'apprecie Jacques Perrin & Gastone Moschin et sans oublier le cadre vénitien. J'en reparlerai apres visionement de la VO.
J'ai visionné la VO italienne et bien sur Michele Morgan était doublé. La copie n'etait pas d'excelente qualité et ne permettait pas vraiment d'apprecier les décors, costumes et Venise.
Le proces est interessant avec la "rivalité" entre 2 juges (parmi les 10) Enrico Maria Salerno (ci-contre) et Gastone Moschin. En gros, l'un priveligie la justice et l'autre la dimension politique du proces pour maintenir le prestige du tribunal et la stabilité politique de l'etat de Venise avec l'assassinat d'un noble vénitien.
L'intrigue "romantique" sous-jacente avec Sylva Koscina et son jeu m'a moins séduit. J'ai davantage apprecié Stefania Sandrelli. Jacques Perrin interprete le pauvre jeune boulanger "bouc-emissaire" qu'on torture pour lui faire avouer avec succes un crime qu'il n'a pas commis.
Car Le procès des doges constitue l'une des grandes réussites de Tessari, scénariste réputé dont la carrière de cinéaste a déçu sur la durée. Un superbe mélodrame historique sur le thème : "selon que vous serez puissant ou misérable". Le casting est des plus prestigieux mais on retiendra la composition du méconnu -du moins en France- Enrico Maria Salerno.
Excellente utilisation des décors vénitiens et belle musique de Armando Trovajoli.
Certaines idées de réalisation, ainsi la scène de théâtre du pré-générique sont des plus louables.
On est assez loin des futurs nanars de ce réalisateur. Merci Gaumont d'exhumer ce bijou trop longtemps caché.
Merci Verdun de lever mes doutes: je n'osais m'emparer de ce Tessari, ayant en mémoire d'amères déceptions comme Et viva la révolution! ou Zorro. Je vous promets que celui-ci tombera dans mon escarcelle lors de ma prochaine razzia sur la France. D'autant qu'il y a dedans Stefania Sandrelli, qu'est rudement gironde…
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