Un film de gangsters conventionnel mais de très haut niveau technique. Le fait qu'il soit basé sur une histoire vraie comme plusieurs films de Scorsese est peut être la cause pour laquelle il ressemble un peu trop à un documentaire.Patrice Dargenton (Mon site)
Un jeu extraordinaire, une réalisation impeccable, un scénario passionnant. Bref, un des 10 meilleurs films de l'histoire.
Conventionnel ???
C'est le film qui a reconstruit tout le genre (il n'y a qu'a voir Les Soprano pour s'en rendre compte).
Une histoire passionante, des acteurs géniaux et une réalisation en tout point parfaite (et je ne parle meme pas de la BO) !
Le film est en effet excellent.Mais je ne le compare pas à Scarface que je n'ai pas aimé du tout pour la vulgarité de ses dialogues.
La précision et la richesse de détails avec lesquelles Martin Scorsese décrit les vêtements et les voitures, les épouses et les maîtresses, les repas et les magouilles des gangsters évoquent les romans des grands conteurs du 19ème siècle. Les aliments, surtout, et leur préparation (qu'il s'agisse d'une sauce spéciale pour les pâtes ou du fameux homard en prison) semblent avoir dans la vie des "wiseguys" autant d'importance que l'argent.
Comme c'est souvent le cas chez Martin Scorsese, la bande sonore des Affranchis ne sert pas seulement d'arrière-plan musical. Elle opère aussi comme un élément au-delà de l'intrigue et qui décrit l'évolution d'Henry.
Les acteurs de Scorsese sont, à l'instar du réalisateur lui-même, au meilleur de leur forme. Robert de Niro, Ray Liotta,
Joe Pesci,
Lorraine Braco et Paul Sorvino
incarnent une véritable équipe de rêve. Aujourd'hui, Les Affranchis
est considéré à juste raison comme l'un des meilleurs films de la fin des années 80, et il est à tous points de vue caractéristique de Scorsese : bourré de paradoxes, les scènes parfois incroyablement brutales alternant avec des séquences super comiques, éveillant à la fois la répulsion et l'attirance.
Répondant à une suggestion de PM Jarriq sur le fil de After hours, j'ai acquis et, tout à l'heure regardé ces affranchis
dont je ne connaissais rien. Qu'en dire ? C'est bien et je ne suis nullement déçu d'avoir passé là deux heures et demie de mon après-midi ! Malgré la durée du film, sans doute un peu excessive, on ne s'y ennuie pas une seule seconde, tant c'est brillamment conté.
J'ai été emballé, aussi, par la musique – qui est pratiquement continue… en tout cas c'est ainsi que je l'ai perçue – et qui, composée d'excellents standards, ponctue et illustre à merveille le déroulement de l'action. Et puis la distribution est remarquable, Robert De Niro en tête…
Mon côté terriblement franchouillard, en fin de compte ? Sans doute… J'avais déjà senti ce clivage peu surmontable avec le Scarface de Brian De Palma
: je ne peux pas davantage concevoir une seconde le mode de fonctionnement de Tony Montana que celui de Jimmy Conway, sans doute par méconnaissance totale de l'Amérique, de ses mythes et de ses légendes.
Méconnaissance…ou plutôt, peut-être indifférence ; sans doute l'affirmation est-elle excessive, parcellaire, abusive aussi. Tout inconscient de cinéphile s'est forcément forgé avec la Guerre de Sécession, les westerns, la prohibition. Je ne renie pas cette filiation, sans pour autant l'adopter complètement…
En fait, tout ça est bien loin, et bien étrange…
Il est certain que l'identification à ses "héros" n'a jamais été le but premier de Scorsese : du meurtrier en puissance de Taxi driver
au musicien égotique de New York, New York,
en passant par l'avocat lâche de Les nerfs à vif,
et surtout les personnages assez répugnants de Les affranchis,
le réalisateur s'est toujours attaché à décrire des personnages "borderline", souvent odieux, parfois effrayants, sans jamais les juger. Dans Les affranchis,
tous les protagonistes sont des brutes amorales, névrosées ou purement bestiales, et il est clair qu'on peut les contempler avec fascination ou dégoût. Ou les deux à la fois…
La couleur de l'argent peut aussi vous intéressser, Impétueux. Vous pourrez peut-être vous identifer au personnage de Fast Eddie Felson (Paul Newman)
qui est de votre génération. Un vieux briscard qui aurait pu être un compagnon de route du Général, s'il était né de ce côté ci de l'Atlantique. Et ceci même si vous n'avez jamais joué au billard (loisir populaire par excellence) de votre vie. Je pourrai vous prêter ce film à l'occasion.
Il est vrai que Scorsese, pourtant influencé par le cinéma italien et anglais, produit un cinéma qui n'a rien à voir avec le cinéma européen, jouant avec les codes et les stéréotypes du cinéma américain. Et je crois que PM Jarriq et moi, sommes d'accord sur ce qui est le plus et le moins intéressant chez lui.
The Departed qui va sortir à la fin du mois semble annoncer le retour de ce metteur en scène au premier plan, après quatre films plutôt tristounets.
En tout cas, je ne regrette pas un instant, chers camarades, d'avoir suivi votre conseil ; cela étant, et ainsi que je l'avais écrit sur le fil de After hours, c'est bien plutôt au personnage du type paumé qui se trouve embringué dans un aventure épouvantable que j'accroche et non pas à des gens si éloignés de mon univers mental…
Les gangsters de Touchez pas au grisbi me sont infiniment plus proches que ceux des Affranchis
!
La légende (mais en est-ce vraiment une ?) veut que, après la sortie de Les affranchis, le FBI ait enregistré des conversations de mafieux, employant le même vocabulaire que dans ce film ! Si cela est exact, le cinéma aurait alors bel et bien influencé la vie de cette population.
Et bien moi je n'ai vraiment pas aime* ce film. J'ai trouve* ce film beaucoup trop cliche* et les personnages e*taient plutot antipathiques (en particulier celui de Ray Liotta – le personnage principal – qui e*tait froid et egoiste – il trahit ses <amis> pour sauver sa peau). Les personnages e*taient unidimensionelles et beaucoup trop superficiels et insensement violents et vulgaires. De plus, j'ai trouve* le scenario – quoique base* sur des faits ve*cus – invraisemblable et grossierement dramatise* a* la Hollywoodienne. Au bout du compte, on n'e*prouve de la sympathie pour aucun des personnages et on soupir de soulagement quand le film ce termine.
Et aussi leur monde compliqué, aussi méticuleusement régenté que le nôtre, hérissé de codifications à quoi il ne faut pas déroger. Si ce n'est que chez eux la punition est rigoureuse et le châtiment immédiat.
De là à dire que nous avons beaucoup à apprendre d'eux…
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