Pure merveille que ce film a l'humour grinçant.L'histoire de cette personne âgée recueillant cette troupe de faux musiciens espérant trouver refuge chez elle pour préparer leurs méfaits et elle ne soupçonnant rien est un Grand moment de cinema et que de voir se côtoyer Peter Sellers et Alec Guiness rajoute au bonheur de suivre scènes après scènes leurs mésaventures.
"Ladykillers" est un véritable sommet d'humour noir. C'est absolument hilarant et le travail de Mackendrick est superbe, les couleurs sont très sombres, les zones d'ombres multiples créent une atmosphère pesante et oppressante. De plus, le casting est de premier ordre, Alec Guinness admirable, Peter Sellers à ses débuts et Herbert Lorm génial vu aussi dans les Forbans de la Nuit de Dassin. Tout cela me donne envie d'en savoir un peu plus sur ces fameux studios Ealing.
Un film superbe, effectivement. Encore mieux (de mon point de vue) : whisky à gogo et noblesse oblige.
Je rejoins vos messages enthousiastes: ce film découvert en salle il y a quelques années est une superbe comédie policière, un chef-d'oeuvre de l'humour noir au scénario surprenant et bien mené..
Le film annonce les réussites de Blake Edwards, d'ailleurs on constate que les deux piliers de la série des Panthère rose Herbert Lom et Peter Sellers jouent ici des voyous ridicules. Alec Guinness s'est fait (une fois de plus) une tête irresistible. La mamie de service est plus que parfaite.
Le film peut être vu aussi comme une allégorie, présentant une Angleterre vieille et conservatrice mais victorieuse malgré tout: ceux qui ont vu le film me comprendront peut-être… D'ailleurs, les voyous eux-mêmes composent chacun des archétypes bien différents les uns des autres.
En revanche, je n'ose pas découvrir le remake des Coen.
Le groupe a besoin, pour préparer son coup de se présenter comme un quintette de musique de chambre, qui, en fait passe un disque tout en complotant. La supercherie abuse Mrs. Wilberforce qui prend en affection ces messieurs si polis, si attentionnés, si talentueux.
À dire vrai, le film commence un peu à déraper parce qu'on ne voit pas très bien l'intérêt de la répétitivité musicale, surtout sur l'agaçant Menuet de Boccherini. Et un peu avant l'heure, le hold-up accompli après une série de péripéties assez drôles, il patine. Rebondit lorsque la vieille dame découvre que son locataire dirige une bande de voleurs. Et surgit alors la question : comment s'en débarrasser ?. De qui, au fait ? De l'argent, de la dame, de l'un ou l'autre de la bande ?Le film se termine dans une amoralité, dans un cynisme très bienvenus. Ce n'est pas si fréquent que ça. surtout à l'époque.
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