Avant tout, il ne s'agit pas d'un remake du classique de André de Toth, mais une variation sur le thème de Massacre à la tronçonneuse,
mixée avec le gimmick des cadavres recouverts de cire. En tant que série B horrifique, c'est plutôt réussi, même s'il faut s'accrocher au début. On démarre avec un pompage de Blair Witch,
avec une pincée de Duel
et de Délivrance,
pour finir en course-poursuite. Heureusement l'idée de faire de la maison de cire, une véritable maison EN cire, est une belle idée, quasi poétique et la toute fin est visuellement magnifique et spectaculaire. Ce qui fait qu'on reste avec l'impression que le film est meilleur qu'il n'est réellement. Si Elisha Cuthbert,
en "marcel" moulant, est moins tête-à-claques que dans 24 heures chrono,
la palme de la pire actrice de tous les temps risque bien d'aller directement à Paris Hilton,
ridicule avec son oeil de veau inexpressif et son strip-tease incongru. House of wax
est en réalité un film de décorateur et de responsable des F/X qui eux, remplissent parfaitement leur contrat. Pour ce qui est du scénariste et du réalisateur, pas la peine qu'ils réfléchissent trop à leur discours de remerciement aux Oscars…
Effectivement, il y avait d'abord eu le film de Curtiz et les Italiens ont produit un remake du film de 1953 il y a quelques années avec Robert Hossein.
Pour revenir à Paris Hilton,
je n'avais aucune idée de son existence jusqu'à ce film et si House of wax
est censé être une vitrine pour ses multiples talents, je pense qu'on n'est pas près de la revoir. Ce qui prouve qu'être une "scream queen" n'est pas à la portée de la première venue et que Fay Wray
ou Jamie Lee Curtis
savaient hurler, mais elles avaient aussi quelques notions de comédie.
Pas étonnant. Elle est déjà à mourir de rire, dans House of wax. Involontairement, d'accord, mais bon…
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