…se sont faites dans la comédie de mœurs. Une rampe de lancement qui s'est révélée féconde pour de nombreux réalisateurs de l'époque. À l'époque où je n'avais vu que Le Désert des Tartares et Assis à sa droite,
je n'aurais pas pu imaginer que l'austère Zurlini pouvait faire rire le peuple.
En 1955, on est encore à l'époque de ce que Jean Gili appelle parfois « la comédie du néoréalisme ». C'est l'époque de Miracle à Milan de De Sica,
de Dov'è la libertà
de Rossellini,
du Cheik blanc
de Fellini,
du Manteau
de Lattuada,
mais aussi des comédies «première manière» de Comencini,
Monicelli
et Risi.
Presque tous les réalisateurs qui tournaient à l'époque ont fait de ces comédies, même Bolognini
(Arrangiatevi! avec Totò,
1959). C'était une façon courante de faire ses gammes.
Je vote donc pour Le Ragazze di San Frediano, premier long-métrage de l'étonnant Valerio Zurlini,
une comédie de mœurs florentine à laquelle contribuent Giovanna Ralli,
Rossana Podestà,
Corinne Calvet
…
Merci pour ton vote, Sandokan ! Au fond, c'est étonnant que nous ne soyions que deux. Qui ne meurt pas d'envie d'avoir Giovanna Ralli, Rossana Podesta
et Corinne Calvet
sur le même DVD ? Et puis Zurlini
est de saison, il paraît qu'on a repris récemment en salle, à Paris, La Fille à la valise,
puis Été violent
…
Pour la divine Rossana Podesta il est de salubrité publique que Les jeunes filles de San Frediano
soit édité en DVD. Rossana Podesta
une de celles que je classe parmi mes cinq plus belles actrices. Une actrice fantastique dans Le Filet,
merveilleuse dans Hélène de Troie.
Une oeuvre à faire paraitre d'urgence d'autant plus que c'est un an après Le Filet.
Pour ma part, si j'ai un faible pour Rossana Podesta, j'ai un faible encore plus fort (oups) pour la volcanique et injustement méconnue Giovanna Ralli,
dont je désespère soit dit en passant de trouver le DVD de Carmen 63
où elle incarne le rôle titre (à bon entendeur…)
Et puis il y a Corinne Calvet, ce n'est pas rien ! Et encore Giulia Rubini,
dont on peut constater les charmes (et le talent, oui, oui) aux côtés de Fernandel
dans Sous le ciel de Provence
… Bref, toutes les Jeunes filles de San Frediano –
incidemment un Zurlini
adapté de Pratolini,
ne l'oublions pas !
Rien que pour les dames dont vous citez les noms, je m'associe à vos commentaires. Tout à fait d'accord avec vos remarques… Giovanna Ralli, c'est vrai qu'elle a été injustement oubliée. C'est fou parce que l'on plonge là dans tout un cadre de cinéma qui semble s'être soudainement délité et s'il n'y avait notre mémoire collective, beaucoup de choses passeraient dans l'oubli.
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