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Forum : Star Trek, le film

Sujet : Critique


De dumbledore

Sans nul doute, voici la meilleure adaptation de la série Star Trek au cinéma. On y retrouve la fibre qui fut à l'origine du succès de la série et qui disparaît au fur et à mesure des épisodes cinéma suivants : l'esprit de découverte.

Star Trek, le film, c'est avant tout un hymne à la curiosité, l'envie d'en savoir plus sur des mondes inconnus, et non pas la bagarre, l'affrontement avec des méchants. Bref, les membres de l'USS Enterprise ne sont pas des guerriers de l'espace! Ici, il s'agit d'identifier et d'arrêter un magma d'énergie qui se dirige vers la terre, et la découverte de son origine est l'occasion d'une révélation scénaristiquement très réussie.

Le scénario est particulièrement astucieux avec une mise en abime efficace, puisque nous suivons dans ce film tous les personnages qui retrouvent leur Enterprise, avec le même plaisir que nous éprouvons à retrouver la série. Difficile aussi de ne pas voir en le capitaine Kirk le double du réalisateur, Robert Wise. Les questions qu'on lui pose, sur sa capacité à piloter le vaisseau malgré son âge et à gérer les nouvelles technologies dont il est doté, rappellent trop le vieux réalisateur qui doit encore prouver qu'il sait réaliser, qu'il sait gérer cette nouvelle technologie que sont les effets spéciaux.

Toutefois, le film a un peu vieilli. Que ce soit la mise en scène très, voire trop posée, les tenues pyjama aux maquillages ridicules ou l'humour un peu lourd des personnages. Mais la question est de savoir si cela est vraiment gênant, tant le côté Kitch de la série a toujours été assumé et encouragé…


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De DelaNuit, le 12 septembre 2016 à 10:11
Note du film : 5/6

J'ai eu l'occasion de revoir récemment ce premier opus cinématographique de la série Star Trek et j'avoue y avoir pris grand plaisir. Oui, quelle joie de voir un film de science fiction qui prend son temps (plus d'une demi-heure de film avant que l'Enterprise ne prenne son envol et que l'aventure commence vraiment, après plus de cinq minutes de survol de ce nouveau modèle par Kirk dans une navette… On croit rêver ! Aujourd'hui la scène serait expédiée en 15 secondes !)

Et puis ça continue à mesure que le film progresse. Il est clair que les héros ne sont pas des guerriers avides d'en découdre dans une logique manichéenne des gentils terriens contre le méchant extra-terrestre mais que leur démarche est celle de l'exploration, de la découverte de la différence de l'autre (qui en l'occurrence dans cette histoire par une subtilité finale du scénario, renvoie l'homme à lui même).

Des questions exaltantes sont posées (qu'est-ce que la conscience, ou l'âme ? Qu'est-ce qu'un esprit purement logique sans l'émotion et le sentiment ? Quel rapport, quelles attentes de la créature envers son créateur ?) au fur et à mesure d'une progression vers l'inconnu qui s'étale sur de longues minutes de contemplation au gré de la musique symphonique planante de Jerry Goldsmith qui a peut-être su mieux qu'un autre évoquer le chant des sphères célestes dans un lent tourbillon rappelant parfois la structure du thème de Bernard Herrmann pour Vertigo… (inspiration dont Goldsmith se souviendra pour la bande originale de Basic Instinct).

Bien-sûr, certains aspects ont vieilli (les costumes notamment) et feront sourire les moqueurs. Mais le charme kitsch et rétro fait partie du jeu de ces plongées dans les futurs antérieurs… Un space opéra de la découverte, de la réflexion et de la contemplation : un intermédiaire bien venu entre 2001 et Star Wars


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