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Forum : Le Portrait de Jennie

Sujet : New York Jennie


De critiqueavisé, le 17 juillet 2005 à 00:29

Ce film de 1948 inspira très surement Hitchcock pour Vertigo dix ans plus tard !

On y retrouve en tout cas des similitudes troublantes : Dans l histoire (l incursion du fantastique dans le quotidien d un célibataire endurci) ou dans les thèmes (l amour plus fort que la mort)

(Jennie est un fantome issu de l magination de Cotten / Madeleine ou plutot Caroltta Valdez est un fantasme que recrée Stewart) (le portrait de Jennie / le portrait de Carlotta Valdez)

Les meme types de lieux qui entrainent les memes situations "dramatiques" : le phare avec l'escalier en colimaçon (un plan qui ressemble à s y méprendre à du Hitchcock) où il retrouvera Jennie pour la dernière fois et où il la perdra / le clocher où Stewart perdra Madeleine.

Cependant il demeure entre les deux films une différence de taille. Là où Dieterle reste plan-plan

et un peu niais dans sa simplicité avec une histoire fantastique à dormir presque debout, Hitchcock avec une histoire rationnelle livre une réflexion profonde et toujours d'actualité sur le mythe (d Orphée et Eurydice, celui de Carlotta Valdez), le désir, le rève…

On ne doit cependant pas oublier la contribution artistique "involontaire" de Dieterle dans l'édification du chef d oeuvre d'Hitchcock.


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De vincentp, le 14 février 2022 à 08:20
Note du film : 5/6

Le portrait de Jennie (1948) est produit par David O. Selznick, réalisé par William Dieterle, avec le concours d’une équipe de tournage chevronnée. Le quotidien médiocre de personnages new-yorkais est opposé au caractère merveilleux d’une romance entre Jennifer Jones et Joseph Cotten. Central Park, filmé en hiver, sous un pâle soleil, et par un froid glacial, sert d’écrin à cette romance. Des séquences superbes (à Central Park ou au couvent), une mise en scène originale et de qualité sont les centre d’intérêt principaux de ce film, réédité en blu-ray dans une édition impeccable. Malheureusement, Portrait of Jennie est inégal et baigne par moments dans l’artificialité et le grandiloquent. La voix-off introductive par exemple en fait trop. On peut supposer que ceci provient de la mainmise de Selznick sur le film : on retrouve ces mêmes scories pour Duel au soleil. Mais les aspects artistiques positifs l’emportent largement sur ces quelques réserves que l’on peut émettre à propos de ce Jennie.


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