Ce film de 1948 inspira très surement Hitchcock pour Vertigo dix ans plus tard !
On y retrouve en tout cas des similitudes troublantes : Dans l histoire (l incursion du fantastique dans le quotidien d un célibataire endurci) ou dans les thèmes (l amour plus fort que la mort)
(Jennie est un fantome issu de l magination de Cotten / Madeleine ou plutot Caroltta Valdez est un fantasme que recrée Stewart) (le portrait de Jennie / le portrait de Carlotta Valdez)
Les meme types de lieux qui entrainent les memes situations "dramatiques" : le phare avec l'escalier en colimaçon (un plan qui ressemble à s y méprendre à du Hitchcock) où il retrouvera Jennie pour la dernière fois et où il la perdra / le clocher où Stewart perdra Madeleine.
Cependant il demeure entre les deux films une différence de taille. Là où Dieterle reste plan-plan
et un peu niais dans sa simplicité avec une histoire fantastique à dormir presque debout, Hitchcock avec une histoire rationnelle livre une réflexion profonde et toujours d'actualité sur le mythe (d Orphée et Eurydice, celui de Carlotta Valdez), le désir, le rève…
On ne doit cependant pas oublier la contribution artistique "involontaire" de Dieterle dans l'édification du chef d oeuvre d'Hitchcock.
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