Il s'agit d'un très bon film, atypique, qui met en scène des individus bien méchants dans des décors impressionnants, et qui mérite une réédition en dvd.
'Le trésor des sept collines' mérite aussi une réédition.
Un des bons rôles du grand Boone, acteur méconnu en France. Sa série "culte" Have gun – will travel où il est extraordinaire, est inédite chez nous, et il a surtout joué de grands seconds rôles, comme le général dans Alamo, le père dans L'arrangement, le shérif dans la série télé "Hec Ramsey", sorte de Columbo du Far-West… Rio Conchos est un de ses rares rôles en vedette. A voir, donc !
Gordon douglas n'a jamais été aussi personnel que dans ce film. Le film est bien rythmé et boone est exellent dans ce personnage raciste envers les indiens et les noirs ! Pourquoi ce film, si souvent diffusé autrefois, a-t-il disparu ?
Je réclame Rio Conchos que j\'avais oublié ! Et c\'est vrai que nous avons un Boone extraordinaire dans ce western de Gordon Douglas.
C’est ma troisième vision de Rio Conchos, un des excellents westerns réalisés par Gordon Douglas (en 1964), et sans doute un des westerns les plus intéressants des années 1960. La première partie de cette œuvre me parait extrêmement réussie. Sur un plan formel, une qualité omniprésente : les paysages des alentours du Rio Grande sont parfaitement intégrés à l’intrigue, et servent de toile de fond aux affrontements qui opposent les personnages. Une gestion de l’espace totalement optimisée, doublée d’un rythme parfait (les soixante premières minutes passent à toute vitesse), et d’un accompagnement musical et sonore très percutant et impactant.
Un contexte parfaitement développé de furia guerrière, quelque peu énigmatique, entre apaches, mexicains, américains blancs et noirs. Racisme, violence, conflits d’intérêts, choc des cultures, poids de la nature : des thèmes universels développés à la perfection. De grands moments de cinéma de mon point de vue (l’attaque des bandidos mexicains, la recherche du chariot dans le marais), particulièrement bien mis en scène et photographiés. Malheureusement la dernière demi-heure est un peu en deçà : rythme moins intense, des péripéties discutables autour de Edmond O’Brien qui n’apportent rien. On frôle par moments le chef d’œuvre, au final on n’y est pas.
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