C'est un film que j'ai vu pour la première fois en 2003 à la télévision vers 23h sur M6. Et c'est bien regrettable car je me suis régalée !!! Les bons vieux films sont très peu diffusés à la télévision et qd aux k7 ou aux dvd il s'agit très souvent de film dernier cri, ceux dernièrement sorties au ciné…
Mais que fait-on de tous ces merveilleux films qui font notre patrimoine culturel et qui bien souvent divertissent davantage que tous ces films aux effets gigantesques bien souvent abracadabrantesques !!!Je pense qu'il est nescessaire de ne pas les oublier…si des collections de dvd pouvaient faire découvrir aux nouvelles générations la beauté des film d'antan et redécouvrir aux anciens les chef-d'oeuvre du passé se serait vraiment formidable !! De plus ce film mérite toutes ces éloges…il est divertissant et les acteurs époustouflants.
Merci de tenir compte de mon avis,
Eh, mais c'est Catherine Spaak, ce chevalier ! Un Bolognini
plus ludique, un récit picaresque dans sa veine Libera, amore mio
? Ah, pour vérifier ça, j'aurais besoin d'avoir en main le DVD… et donc il faut bien que je vote !
Je vote sincerement pour une réedition du chevalier de maupin un film que j'adore catherine spaak étant si belle !!!!
Et Luigi Magni au scénario : gage de travail sérieux pour le contexte historique. Et pour ce qui est de Catherine Spaak, elle est terrible,
vous ne trouvez pas ? (Façon plus ou moins subtile de quêter votre vote).
c'est vrai que ce film est merveilleux, plein d'humour et les acteurs merveilleux.je ne l'ai vue que 2 fois et j'attends la sortie
tant esperer de ce film en DVD!!!
un des plus beaux films jamais réalisés !!!
Je suis tombé sous le charme de ce film il y a bien longtemps ; ma barbe n'était pas encore blanche (ni même présente d'ailleurs), c'est dire… En le revoyant récemment sur TPS, ma crainte d'être déçu, trahi par mes souvenirs fut vite apaisée. J'ai retrouvé la même fraîcheur, la même joie de vivre qui imprègnent ce film si dépaysant, picaresque à souhait et coquin juste ce qu'il faut…
Je gage que pas un homme ne rechignerait à devenir Alcibiade, et pas une femme ne bouderait le plaisir d'être Madeleine. En attendant que ces vœux soient exaucés dans nos vies futures, je ne peux que réclamer, à corps et à cris, que l'on édite enfin ce film en un magnifique dvd, bien léché. Vite ! il y a urgence.
Eh bien, eh bien… La virevoltante Mademoiselle de Maupin, alias Théodore, alias Catherine Spaak, s'achemine vers son millième visiteur. Eh, ho! On est 1 000 dans la salle, alors elle commence, cette projection ?
En dépit de l'admiration que j'ai pour Catherine Spaak je doute un peu que Mauro Bolognini
puisse apporter quoi que ce soit à un roman aussi réussi que Mademoiselle de Maupin de Théophile Gauthier.
Une chose est sûre, aucune adaptation littéraire ne fait peur à Mauro Bolognini : il a même adapté Italo Svevo ! (Senilità, 1962).
Vous me pardonnerez, j'espère, de préférer comme adaptation de Theophile Gauthier le Capitaine Fracasse d'Alberto Cavalcanti
avec Pierre Blanchar
et Lien Deyers.
En tout cas, je suis content d'apprendre que vous avez vu le Bolognini.
Je n'en ai qu'un très lointain souvenir et il s'harmonisait mal avec la Mademoiselle de Maupin décrite par Théophile Gauthier, ceci n'enlevant rien au talent d'actrice de Catherine Spaak ni à son réalisateur qui a par ailleurs fait des films réussis. Les adaptations de romans au cinéma sont toujours un risque pour le lecteur, qui voit les images qu'il s'était faites en lisant réduite à l'écran. Le Capitaine Fracasse
muet de 1929 me séduit d'avantage, car là, c'est le lecteur qui remet les paroles qu'il a lu auparavant dans la bouche des acteurs.
Totalement en phase avec ce message : vivement que ce film fleurant bon la "douceur de vivre", qui, certes, peut déplaire aux puristes quant à l'oeuvre de Théophile Gauthier, soit édité en DVD…
Mauro Bolognini est un grand metteur en scène, qui peut faire des merveilles… auxquelles je ne suis pas toujours sensible. Il a sa part d'admirateurs fervents. Mais je le préfère de loin quand il échappe à son style habituel, ou plutôt – comme je le soupçonne sans pouvoir le prouver – au style qui lui est devenu habituel quand, après son chef-d'oeuvre Le Bel Antonio,
il a découvert la couleur, à partir de Senilità
: ses films deviennent alors composés avec un soin tellement maniaque que ça donne envie d'ouvrir une fenêtre. Ainsi je n'ai jamais réussi à finir Bubù de Montparnasse.
Heureusement, comme il a plusieurs cordes à son arc, Bolognini
s'échappe à l'occasion vers un autre type de films : et tout indique que ce Chevalier de Maupin
est de ceux-là. Et comme ça me semble un rôle idéal pour la jeune Spaak,
ah, je vous avoue que j'aimerais bien mettre la main dessus !
Découvert sur grand-écran (cet aspect revêt probablement une certaine importance pour le ressenti…). Dans un décor bucolique et ensoleillé, des aristocrates participent à une après-midi festive, avant que ne résonnent les canons de la guerre, qui emmènent les individus vers des destins divers. Le portrait de groupe est juste, fin, crédible, filmé par des plans au minimum irréprochables, mais on peut émettre l'avis d'un esthétisme très accompli. Au bout de quinze minutes, très surpris, je perçois un film exceptionnel par ses qualités de forme et de fond. Le sujet traité est orienté vers celui de la découverte du monde, de sa diversité biologique, des règles et des lois fondamentales qui régissent la société, et des plans d'acteur mis en oeuvre pour gérer des destinées. Catherine Spaak incarne sous des traits androgynes un idéal à la fois esthétique et mental, une innocence vers laquelle se tournent des psychologies tourmentées d'individus qui ont du vécu.
Les aspects musicaux agissent efficacement sur la perception mentale du spectateur, prennent en main ses émotions. La progression dramatique est portée par les plans virtuoses (comme dans la maison des plaisirs) et discrets. Aucune esbroufe, pas de tape à l'oeil, la mise en scène est fluide, élégante et raffinée. Les dialogues tirent probablement le meilleur du livre de Theophile Gautier, et sont caractérisés par une ironie mordante. Combinaison d'aspects de comédie et de drame, au sein de chaque séquence, jouant sur les réactions spontanées de chacun des personnages. On a l'impression que Bolognini
exprime au travers de ce récit, une vision assez personnelle du monde, poétique, via l'emploi des décors, lumières, et couleurs (le vert pour la nature, le blanc pour les aristocrates), et pessimiste par le descriptif des passions humaines, de la politique, et tutti quanti. A mon sens, Le chevalier de Maupin,
est à rééditer et à redécouvrir par l'ensemble des cinéphiles.
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