Ce 13ème épisode de James Bond, l'avant-dernier avec Roger Moore est inégal, avec une première heure (se passant surtout en Inde) très drôle, très relevée et originale et une seconde partie où se succèdent des scènes d'actions vues et revues, sans humour ni suspens. On appréciera dans cette période indienne l'humour parodique: que ce soit l'air de James Bond joué par un charmeur de serpents pour se faire reconnaître de 007, ou bien le tennisman indien Amritraj qui joue de la raquette, ou bien encore le cri de Tarzan dans une chasse à l'homme par ailleurs très réussie.
On apprend, sans réelle surprise, dans le making-of que cette période indienne a été écrite par un scénariste extérieur à la série alors que le reste est dû à la plume de Maibaum qui a signé quasiment tous les épisodes de la série.
De là à penser que la série s'essouffle par manque d'imagination de ses producteurs, il n'y a qu'un pas qu'on franchira sans grande hésitation.
L'avant-dernier James Bond avec Roger Moore est, pour moi, le meilleur que Moore
ait tourné.
Les scène d'actions sont réussies, il y a de l'humour. Pour moi (et oui, je ne pense qu'à moi !) Roger Moore EST James Bond, car plus Bond tu Moore.
Dumbledore a parfaitement raison: "Ce 13ème épisode de James Bond, l'avant-dernier avec Roger Moore est inégal, avec une première heure (se passant surtout en Inde) très drôle, très relevée et originale et une seconde partie où se succèdent des scènes d'actions vues et revues, sans humour ni suspens. On appréciera dans cette période indienne l'humour parodique: que ce soit l'air de James Bond joué par un charmeur de serpents pour se faire reconnaître de 007, ou bien le tennisman indien Amritraj qui joue de la raquette, ou bien encore le cri de Tarzan dans une chasse à l'homme par ailleurs très réussie".
Le début est très prometteur, notamment la séquence pré-générique. La chanson "All time high" du générique n'a rien de mémorable.
La première heure en Inde est très réussie, une des plus exotiques de la série.
En revanche, l'excellent Louis Jourdan incarne l'un des méchants les moins mémorables de la série, peu aidé par le scénario et Maud Adams
est moins marquante que dans L'homme au pistolet d'or.
Et franchement, l'humour se fait assez lourdaud, notamment le cri de Tarzan poussé par Bond dans la jungle.
Des qualités mais franchement moyen, comme tous les films de la série joués par Roger Moore hormis Rien que pour vos yeux
et surtout L'espion qui m'aimait.
Au début, si l'on veut bien oublier un instant ce qui faisait le charme et l'efficacité des premiers opus, Octopussy tient très honorablement le choc. Il n'y a évidemment plus la simplicité et la clarté des scénarios, l'originalité impressionnante des malfaisants et – surtout ! – la seule véritable personnification du héros de Ian Fleming,
c'est-à-dire, évidemment, Sean Connery
; mais on peut se contenter de Roger Moore
bien que, incarnant pour l'avant-dernière fois le personnage, il apparaisse tout de même comme un peu empâté. (Cela dit, cet encroutement n'est rien par rapport à l'image assez triste donnée par Loïs Maxwell,
éternelle Monneypenny, charme fané déjà remarqué dix ans auparavant dans L'homme au pistolet d'or
et qui là se traduit par l'image assez pathétique de la présentation à Bond de la nouvelle assistante, jeune et jolie. Tempus fugit et dire que Loïs Maxwell
a aussi joué dans le film suivant, Dangereusement vôtre
!).
Autre séquence de qualité : la chasse au Bond dans la jungle, menée par Kamal Khan avec la même volupté que celle du Comte Zaroff dans le film de Schoedsack,
mais avec beaucoup moins de classe. Le scénariste n'a pas résisté à la tentation, malheureusement, de poursuivre le pastiche avec une parodie de Tarzan
assez bêtasse.
La fin du film est celle de tous les films d'action des dernières décennies : trop de bagarres, trop de cascades, trop d'explosions. Et, pour gâcher le plaisir, il n'y a pas mieux que les séquences finales, dans un cirque. On a honte de voir Bond déguisé en gugusse sauver le monde à la dernière seconde. C'est lamentable.
Et on n'est pas mécontent que ça se termine, finalement.
On a honte de voir Bond déguisé en gugusse sauver le monde à la dernière seconde. C'est lamentable.
Ce n'est peut-être qu'une coincidence (à laquelle je ne crois pas) mais deux ans plus tard, nos deux plus grandes stars de l'époque reprenaient le truc du clown dans Hold up pour Belmondo
et Parole de flic
pour Delon
…. J'ai toujours pensé qu' octopussy
avait laissé des traces chez les producteurs Français …
C'est toujours écorner un mythe que transformer son héros en clown… Enfin, quitte à se retrouver entre huit tentacules, je préfère tout de même les bras multiples de Maud Adams en mode Shiva sur l'affiche d'Octopussy
aux membres de la bestiole géante et néanmoins célèbre qui s'attache au Nautilus dans Vingt mille lieues sous les mers
!
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