Une merveille de tendresse, comment se fait il que tous ces films frnçais n'existent pas encore en DVD ? je vote pour une réédition de tous les Pagnol, Fernandel, Raimu…
Fernandel est magnifique, et la chanson des petits bossus une
merveille de poésie.
Je souhaiterais que Naïs soit proposé en DVD, car d'une part c'est un film magnifique qui me fait fondre en larmes quand Fernandel raconte l'explication donnée par sa grand-mère sur sa bosse. Et puis j'en ai tellement parlé à ma fille qu'elle aimerait l'avoir, aussi dès sa parution, j'ai promis à ma fille de le lui offrir.
c'est notre grand pere qui a realisé ces films!!!!!!!!
Voilà une argumentation décisive !
Que dites-vous Lyss ? "Une merveille de tendresse" ? Bien peu au contraire. Beaucoup de non-dit, d'hypocrisie, de violence mais peu d'amour et de tendresse. Mais tout cela est un peu sous-jacent, comme sous la surface des choses…
Naïs (Jacqueline Pagnol), fille de métayer, est amoureuse de Frédéric, futur avocat et fils de bonne famille…
Pagnol part – délibérément – d'une situation proche de celles qu'il a données à voir dans la fille du puisatier
ou même Angèle
pour livrer une variation assez inattendue…
Je laisserai à chacun le plaisir de découvrir les réactions et les motivations des différents personnages.
L'histoire est adaptée d'une nouvelle d'Emile Zola, Naïs Micoulin dont tout un chacun pourra se délecter en cliquant ici.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte admirable, sensuel – et cruel – qui décrit si bien les abords de Marseille. Mais, peut être cela nous mènerait-il un peu loin du cinéma ?
Bien, me direz-vous, mais quand pourra-t-on enfin revoir Naïs ? Bientôt, bientôt…Le film est d'ores et déjà annoncé par la cmf.
C'est que c'est du Pagnol et que c'est un délicieux vrai mélodrame, et que se mêlent dans Naïs
des torrents de méchanceté et de belles rédemptions bouleversantes. Même si je mets la même note de 5, je trouve que c\'est un soupçon inférieur à La fille du puisatier,
qui poursuit une intrigue à la fois moins tragique (il n\'y a pas de mort d'homme) et plus dramatique (parce que ça s'arrange beaucoup moins vite et que Patricia, la fille qui a fauté – Josette Day –
est répudiée longuement par son bonhomme de père – Raimu
-) ; en fait, je crois que c'est précisément Raimu
qui fait la différence, par son extraordinaire talent…
Même s'il n'y a pas, dans le film un Imperator à l'aune de Raimu, la distribution est excellente et les acteurs très bien dirigés, à la notable exception de Jacqueline Pagnol
(qui était encore Mlle Bouvier) trop blonde, trop jolie, trop poupée ; Raymond Pellegrin,
vil séducteur touché par la grâce de Naïs
est un peu trop cynique et veule au début (c'est sans doute dû à une petite faiblesse du dialogue pagnolesque), mais se reprend bien ; Germaine Kerjean,
par moments un peu excessive, a un tel impact physique fascinant qu'elle peut se le permettre ; Micoulin, le père de Naïs, est interprété par un Henri Poupon,
absolument extraordinaire en père dur, possessif, violent, secret… Son égocentrisme patriarcal fait songer à l'Antique qui, sur ces terres de Provence, n'est jamais loin (qu'on songe à Gaston Dominici…)
Un rêve m'a dit une chose étrange
Un secret de Dieu qu'on n'a jamais su
Les petits bossus sont de petits anges
Qui cachent leurs ailes sous leurs pardessus
Voilà le secret des petits bossus.
un film étonnant, surtout pour Fernandel, qui nous donne une nouvelle version de son répertoire, époustouflant d'émotivité, le rendant plus chaleureux , c'est vrai que la trame du film laisse voir une histoire d'amour d'été, mais terriblement décevante.
Page générée en 0.0053 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter