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Sujet : Chef-d'oeuvre du film noir à la française.


De PM Jarriq, le 24 mars 2005 à 18:04
Note du film : 6/6

Magnifique film noir, grand duo d'acteurs au sommet de leur charisme, grand Sautet d'avant les accidents de voitures filmés au ralenti et d'avant les séquences de bistrots filmées à travers les vitres, grand film tout court, quoi… Où est-il ?


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De roro98, le 8 août 2005 à 11:21
Note du film : 6/6

Merveilleux film de sautet.Une réedition est indispensable!!!


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De Freddie D., le 13 septembre 2005 à 18:52
Note du film : 6/6

Alors, messieurs les éditeurs, qu'est-ce qu'on attend ? On sort des collections Belmondo à n'en plus finir, on édite les Ventura par pelletées et pas Classe tous risques qui fait partie de leurs meilleurs rôles à tous les deux ?


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De Arca1943, le 6 novembre 2005 à 00:24

Et en plus de tout ça, il y a dedans l'accorte Sandra Milo ! Comment ais-je pu oublier de voter si longtemps ? J'espère bien y retrouver la touche inimitable de l'auteur de Max et les ferrailleurs


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De PM Jarriq, le 6 novembre 2005 à 14:09
Note du film : 6/6

La "touch" Sautet n'est pas encore discernable dans Classe tous risques, mais sa maîtrise est bien là. Ce film remarquable n'a rien à voir avec la suite de sa filmo ou ce qui deviendra son style effectivement inimitable. Ici, ce n'est que sobriété, efficacité immédiate, sens du drame et du destin. La direction d'acteurs est parfaite, mais en voyant ce film dans la même soirée que Mado, par exemple, je défie quiconque de deviner qu'il s'agit du même réalisateur.


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De verdun, le 6 novembre 2005 à 15:18
Note du film : 6/6

Moi aussi je veux ce film en dvd même si on le trouve en Espagne par exemple….

Dans mon souvenir, il s'agit d'un polar certes mais de l'un des meilleurs tournés en France, dans l'esprit de Jacques Becker, ce qui n'est pas une référence honteuse, loin s'en faut.

Ventura et Belmondo sont superbes dans ce film admirablement réalisé, scénarisé (José Giovanni qui a écrides chefs d'oeuvre comme LE TROU ou LE DEUXIEME SOUFFLE).Le film est il est vrai plutôt éloigné du futur syle Sautet mais comme le confirmera le mineur mais réussi L'ARME A GAUCHE,Sautet s'annonçait comme l'un des maîtres du polar.Il ne reviendra plus au genre sauf avec un film qui lui pour le coup a une touche très Sautet: MAX ET LES FERAILLEURS (1971) avec Michel Piccoli et Romy Schneider, une de ses oeuvres majeures.


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De ieuveb, le 2 février 2006 à 17:29
Note du film : 4/6

Je suis fan de Jean-Paul , j'aimerai donc posseder ce titre que je ne pense pas avoir vu.


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De melville, le 2 mai 2006 à 15:28
Note du film : 6/6

Nous saluons là, une splendide réussite du film noir.

Du grand art !…


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De PM Jarriq, le 3 juin 2006 à 12:54
Note du film : 6/6

C'est sorti ! C'est en 1.66 et 4/3, mais belle copie, à peu près clean. Donc, joie et allégresse à tous les étages !


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De PM Jarriq, le 4 juin 2006 à 17:30
Note du film : 6/6

A revision, aucune désillusion, pas l'ombre d'une déception : Classe tous risques est un pur chef-d'oeuvre du film noir à la française, qui n'a pas pris une ride, même s'il se déroule dans un univers disparu. Sautet a le culot de suivre la cavale désespérée d'un personnage totalement antipathique, un truand implacable, glacial, au passé qu'on devine peu reluisant, qui entraîne femme et enfants dans sa chute.

C'est le fait qu'il soit incarné par Ventura, qui rend Davos un tant soit peu attachant, qui lui donne un semblant de diginité. Vu par les yeux admiratifs du jeune Belmondo, qui l'aide un moment, Davos prend une stature de héros tragique, mais lui-même n'est pas dupe ("Y'a plus d'Abel, y'a plus rien"), et même sa vengeance dérisoire ne le satisfait plus. Contre toute attente, il s'arrête en chemin et épargne celui qui l'a balancé, chose unique dans la narration polar !

Classe tous risques est une longue fuite en avant, une course à la guilotine, narrée sans effet ni complaisance. La lâcheté des anciens amis de Davos est décrite sans mépris particulier. Les temps ont changé, c'est tout… A noter que Sautet soigne particulièrement les seconds rôles : Evelyne Ker, hilarante en belle-fille tête à claques de Dalio, la petite bonne, la femme de Riton, Naldi, etc. C'est un des très grands rôles de Ventura, crédible à 100% en bête fauve désemparée, d'autant plus dangereux. Quelques séquences sont bouleversantes (sa visite au musée de la Marine, sa dernière scène avec Philippe March) et annoncent clairement la grande carrière à venir du comédien. Dans un rôle un peu plus effacé, Belmondo est inattendu en brave type dévoué et sans problème, à la séduction décontractée à mille lieux de ses futurs numéros d'histrion. Sa relation avec Sandra Milo est touchante. Les années ont été bénéfiques à Classe tous risques, qui passe de "bon film policier" à véritable classique du genre.


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De Impétueux, le 11 août 2006 à 11:57
Note du film : 5/6

Après revisionnage (dans une bonne copie, comme le signalait PMJarriq, mais sans chapitrage, ni suppléments, comme nous a hélas habitués René Chateau), je suis conforté dans l'excellent souvenir que je conservais de ce Sautet inhabituel (ou, plutôt, issu d'une première manière du cinéaste).

C'est vrai, la course à l'abîme, le désespoir noir, les portes qui se ferment toutes une à une, la certitude de n'en plus pouvoir ouvrir aucune et surtout le sentiment que si même on y parvenait, ça ne servirait à rien, tant on est fait comme un rat, voilà qui n'était pas courant dans le film de gangsters français, et qui lui donne une dimension très forte et très universelle.

Ventura est magnifique ; on sent monter avec une force déferlante ce qui sera le talent, la force dans les années qui suivront, de ce puissant acteur : il a tout : la sauvagerie du meurtrier, l'épaisseur du chef de famille, l'écoeurement lucide de l'ami abandonné, la lassitude immense et désespérée.

Mon seul bémol est peut-être qu'on oublie un peu trop vite que c'est une bête sauvage qui porte la mort en lui et avec lui ; devant le père attentif, que reste-t-il des douaniers assassinés (qui ne sont sûrement pas les premiers de son palmarès !), de l'épouse et de l'ami abattus de son fait ? Ma critique – vénielle – n'est pas moraliste : la puissance du film aurait encore été plus grande si l'on avait senti tout au long qu'Abel Davos est un sanguinaire ; c'est bien, en plus, de comprendre que les monstres ne le sont pas à tous bout de champ et avec tout le monde…


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De vincentp, le 4 mai 2024 à 23:51
Note du film : 5/6

Deux excellents acteurs, au jeu moderne et sobre. Le récit est rythmé, la mise en scène dynamique. Les décors urbains de 1960 sont une vraie curiosité, d'autant que nombre de séquences décrivent le mode de vie de l'époque, des chambres de bonne aux demeures bourgeoises. Une critique sociale en arrière-plan, les plus valeureux n'étant pas les plus riches. La variété des psychologies parmi les truands parisiens est un point fort du récit. Quelques péripéties datées, un ton solennel par moments, pondèrent le résultat final, qui s'avère au final excellent.


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De droudrou, le 5 juin 2024 à 17:33
Note du film : 6/6

Je viens de revoir : j'avais oublié les détails de l'intrigue ! tragique

C'est vraiment un très grand cru à ranger au côté du "deuxième souffle" avec le même Lino Ventura et un commissaire Blot hors classe interprété par Paul Meurisse


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