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Forum : Aguirre, la colère de Dieu

Sujet : La flamboyance


De Pigeon Lane, le 27 mai 2003 à 09:59
Note du film : 6/6

"Aguirre" a été tourné en format 1.33, car financé en grande partie par la télé allemande et destiné à passer sur le tube. Le génie (à l'époque) d'Herzog et la flamboyance de Kinski dans son meilleur rôle, ont destiné le film à un plus bel avenir. Néanmoins, une édition prestige avec de vrais suppléments serait plus que bienvenue, car c'est une pure merveille, tellement forte qu'on dirait qu'elle a été tournée hier.


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De Jarriq, le 27 mai 2003 à 17:19

Même "Apocalypse now" doit quelque chose à "Aguirre"…


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De Gaulhenrix, le 27 mai 2003 à 19:07
Note du film : 6/6

Un chef-d'oeuvre, en effet. Mais un simple avis est frustrant : il faut une analyse détaillée de ce film hors du commun ! Allez, avis aux amateurs… Qui cela inspire-t-il ?


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De Gaulhenrix, le 27 mai 2003 à 19:33
Note du film : 6/6

Mais il existe la VHS pour le revoir avant analyse… A ce propos, je viens de lire l'avis de Jarriq et la critique de DVDRAMA qui rapprochent Aguirre et Kurtz. Cela mérite d'être précisé car, me semble-t-il, on n'est pas dans le même registre.


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De Jarriq, le 28 mai 2003 à 09:09

Je crois que le rapport entre "Aguirre" et le film de Coppola n'est pas tellement dans la thématique, mais plutôt dans la forme. D'ailleurs, la mort d'un des G.I.s transpercé par un javelot est un clin d'oeil direct à "Aguirre" où on trouve un plan similaire (un soldat atteint par une flèche, tombant à l'eau en faisant un petit commentaire amusant). Coppola lui-même avait admis la filiation dans une interview de "Positif" (si ma mémoire est bonne).

Dans "Aguirre", le radeau dérive, dans "Apocalypse now" il remonte le fleuve. Chez Coppola on va à la rencontre d'un seigneur de la guerre, chez Herzog on s'enfonce lentement dans la folie. Peu de rapport en fait, mais les films sont quand même étrangement proches.

Par ailleurs, la version allemande ne présente pas de réel intérêt, puisque Kinski ne s'est pas post-synchronisé lui-même.


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De Gaulhenrix, le 28 mai 2003 à 19:01
Note du film : 6/6

Merci à Alhog et Jarriq de leurs précieuses remarques concernant les parentés – indéniables – entre Apocalypse now et Aguirre, la colère de Dieu.

Je viens de revoir la fin du film (VHS version française !) dont j'avais oublié le détail et je vous livre les remarques qui me sont venues à l'esprit.

Lors de la séquence finale, la caméra tourne autour du radeau envahi par des singes et suggère ainsi la folie du délire de Aguirre. Mais ses dernières paroles sont édifiantes : « Moi la colère de Dieu, j'épouserai ma propre fille et avec elle je fonderai la dynastie la plus pure que l'homme ait jamais connue. Ensuite, nous règnerons sur tout ce continent. Je suis la colère de Dieu. Qui d'autre est avec moi ? » Et il jette le singe qu'il tient à l'eau.

Sous l'effet de la faim et de la soif, on peut penser que son inconscient s'exprime enfin. Ainsi cette quête mystique qui fut la sienne ne visait à rien moins qu'à établir (au nom de Dieu ?) un nouveau monde, de race pure, par le rejet d'une humanité inférieure encore trop animale (Cf. le singe jeté à l'eau). On songe, au mieux, à Nietzsche et à son « Humain, trop humain », et, au pire, à un film métaphore du nazisme. Dès lors, la montée en puissance d'Aguirre et sa prise de pouvoir peuvent se lire d'un point de vue historique comme celle d'Hitler (on ferme les yeux sur les premiers actes séditieux et lorsqu'on réagit, il est trop tard).

Le propos de Coppola, me semble-t-il, est sensiblement différent. Dans le fond, Kurtz est allé jusqu'au bout d'une logique de guerre qu'on lui avait inculquée et que ses supérieurs, trop timorés selon lui, n'ont pas osé appliquer. Bref, la créature a échappé à son Pygmalion. Il s'agit donc de faire du déviant un bouc émissaire. L'exécution de Kurtz par Willard se réfère explicitement aux sacrifices antiques (Cf. le montage alterné symétrique des plans des coups qui s'abattent sur Kurtz et de ceux qui déchiquettent les bœufs). Mais tuer Kurtz est inutile : Willard est devenu physiquement (donc moralement) le jumeau de Kurtz, et il est sans doute prêt, désormais, à sombrer lui aussi dans la même folie meurtrière. Seule l'Apocalypse que le titre semble promettre (ou appeler de ses vœux) est à même d'interrompre cette contagion barbare.

Bref, le film de Coppola s'arrête où commence celui de Herzog : celui-là voue l'humanité barbare aux gémonies alors que celui-ci imagine l'autre monde né de la barbarie. Mais tous deux récusent la même folie, qu'elle s'appelle tyrannie ou fascisme.


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De Jarriq, le 29 mai 2003 à 10:08

Absolument d'accord sur la symbolique nazie de "Aguirre". Celui-ci est un mégalo sanguinaire qui entraîne ses hommes (son peuple) dans la mort et rêve d'une race pure. Impressionnant au début, Aguirre finit le film comme un pauvre fou dérisoire. Que ce conquistador espagnol soit joué par un acteur allemand blond aux yeux bleus (polonais, en fait), ne fait qu'enfoncer le clou.


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De Pigeon Lane, le 29 mai 2003 à 11:08
Note du film : 6/6

Je pense que Werner Herzog a utilisé "l'épopée" de Pizarro comme une métaphore au parcours d'Hitler. Quoiqu'il en soit, comme tous les très grands films, on peut discuter à l'infini du contenu de "Aguirre, la colère de Dieu".


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De Gaulhenrix, le 29 mai 2003 à 12:42
Note du film : 6/6

Un "oubli" effectivement regrettable. La musique "accompagne" la poésie des images – ou en dément la violence -, elle est la respiration même du film. Il faut revoir "ce radeau ivre" tournoyer sur le fleuve comme mû par cette musique éthérée, irréelle, céleste…et le regard bleu éperdu de Aguirre…


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De PM-Jarriq, le 5 avril 2004 à 18:33
Note du film : 6/6

Espérons un vrai travail de restauration de ce chef-d'oeuvre absolu du cinéma, qui mérite un remixage, voire un cadrage au format 1.85 (même s'il fut tourné en plein écran), pour la BO hallucinée de Popol Vuh et quelques unes des plus belles images de jungle jamais tournées.


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De jipi, le 21 octobre 2006 à 12:00
Note du film : 6/6

Quelle folie d'entreprendre la conquête d'un tel territoire ou les visages deviennent livides à mesure que l'espoir de réussite se raréfie au fil de ces terres et de ces eaux traversées dans de frêles embarcations ou les chevaux se cabrent de peurs.

Les flèches d'un ennemi invisible propriétaire de ces forêts impénétrables déciment un à un ce groupe mené par Aguirre (Klaus Kinski) irrécupérable illuminé avide de pouvoir perdu dans un contexte inconnu à des milles de sa terre d'Espagne.

La nature est imprévisible, ses silences soudains sont effrayants, des airs de flûtes sont exécutés spontanément afin de restituer une indispensable atmosphère sonore dominatrice.

Le regard d'Aguirre est écrasé par ces arbres immenses qu'il contemple au milieu de ces eaux incertaines ou les hommes gesticulent d'impuissance.

Cette avancée dans la pénombre d'une impossible découverte est sanctionnée par l'indien. Détruisant le mirage d'un Eldorado plus cérébral que réel il décime par instinct de survie ce groupe avec lequel il ne désire même pas communiquer.

Aveuglé par la démesure Aguirre n'a pas le réflexe de faire machine arrière, se sachant perdu il se laisse dévorer par cette nature qu'il ne peut soumettre.

Aguirre la colère de Dieu est un film sur la démesure non calculée d'un groupe d'hommes se croyant invulnérable par la détermination et la possession du canon qui n'effraie nullement ces indiens qui n'ont aucune perception de la cuirasse et de l'arquebuse.

La foi d'évangéliser ces terres barbares est un prétexte pour ces hommes ivres de conquêtes, ils brulent tout sur leurs passages en se ruant comme des porcs sur de la nourriture mal cuite.

Les résolutions les plus remarquables afin de sortir de cet enfer sont féminines avec la décision de l'une d'entre elles d'être maître de son destin en affrontant seule cette forêt dont elle ne reviendra pas.

Le contexte final de cette tragique équipée inutile placera Aguirre en survivant éphémère devant une bande primates se devant de respecter ses besoins vitaux en calmant sa faim.

C'est peut-être l'image de cette nature, une procédure interne luttant contre l'évangélisation. L'éternel combat Darwinien.


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De droudrou, le 21 octobre 2006 à 19:07
Note du film : 6/6

Ouaip !Jipi tu complètes l'impression générale.

Par contre, je vais être méchant : j'attends de savoir quelle g…. aura le prochain "Cortez" avec notre beau ténébreux coqueluche des films d'Almodovar et Zorro d'occasion !


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De Impétueux, le 18 février 2007 à 23:28
Note du film : 6/6

Auri sacra fames ! (détestable faim de l'or !) ((Virgile, Enéide , III, 57).

J'imaginais devoir me livrer, avant d'avoir vu Aguirre pour la première fois de ma vie, sinon à un plaidoyer, du moins à une sorte d'explication de ce qui pousse les hommes à aller voir ailleurs, c'est-à-dire à découvrir – donc à coloniser – ; car (quelqu'un peut-il en douter ?) l'Humanité tout entière s'est répandue à la surface du globe en chassant devant elle, par vagues successives, ceux qui occupaient la place avant les derniers arrivants, et Cortez et Pizarre, si leurs noms nous sont connus, ne sont pas plus extravagants que ne l'étaient, deux, trois, dix siècles auparavant, les envahisseurs qui déferlaient d'Asie pour repousser jusqu'en Patagonie les précédents autochtones qui, eux-mêmes, avaient chassé qui ?

La curiosité, la soif de la découverte est encore davantage au cœur de l'Homme que le goût du profit et la soif de l'or ; les peuples, depuis qu'ils existent, vont voir ailleurs parce qu'ils pensent que l'herbe est plus verte et les criques plus riantes ; le nier serait faire preuve d'un angélisme charmant et vain. Quittant Olduvaï, en plein Rift africain, nos ancêtres ont dès l'abord poussé plus loin leur curiosité et les mouvements de population sont aussi vieux que le monde.

Poussant le paradoxe un peu loin, j'écrirais volontiers qu'il n'est pas question, dans Aguirre de la conquête dorée des Amériques, qui fut l'aventure essentielle de l'Occident pendant un siècle : malgré leur folie, leur avidité, leur violence, ces aventuriers qui s'embarquaient sur des vaisseaux soumis à toutes les tempêtes, avec peu de vivres et sans médicaments, me semblent autrement plus fascinants que nos actuels prétendus héros qui, sur des esquifs sponsorisés par Fleury-Michon ou Benneteau, bardés d'électronique et reliés par le fil magique du GPS essayent de nous persuader qu'ils prennent des risques… Qu'on fasse la nique à Christophe Colomb, Vasco de Gama ou Magellan dans le monde d'aujourd'hui me semble être une des manifestations les plus veules de la haine d'elle-même qui anime notre civilisation.

Cela dit, qui n'est pas que provocation et goût du paradoxe, je ne suis pas persuadé que l'aventure de Don Lope de Aguirre ne pourrait pas être vécue ou transposée soit dans une autre découverte – celle de ces voyageurs du 19ème siècle qui parcouraient l'Afrique – ou même, et tout autant dans toutes les folies de l'exploration de la planète que notre histoire inquiète a suscitée : la conquête de la face Nord de je ne sais quel pic inaccessible ou la volonté forcenée d'être le premier au Pôle Sud…

Ce qui me semble le plus fascinant dans cet Aguirre magnifique et hanté c'est la folie inhérente à l'homme, le sacrifice fait par la tentation d'aller plus loin de toute humanité. La séquence initiale, cette descente des Andes vers la forêt étouffante, c'est bien celle d'une colonie de fourmis, d'une cohorte d'insectes sociaux voués à la perpétuation de l'espèce par la nécessité de l'exploration. Face à l'hostilité de la nature, ou plutôt face à sa radicale indifférence, n'est-il pas indispensable que des fous aillent porter plus loin la marque de la curiosité humaine ?

Lorsque Werner Herzog, dans le commentaire souvent inspiré qu'il fait de son propre film, indique qu'il a très librement imaginé l'histoire, que rien, ou fort peu, n'y est exact, ne donne-t-il pas, fût-ce involontairement les clefs de son oeuvre ? Parabole qui justifie les invraisemblances (la présence des femmes, du tutoiement qu'emploie Inez (Helena Rojo) vis-à-vis de son fiancé Ursua (Ruy Guerra), la présence du moine dans le tribunal fantoche qui condamne Ursua – alors qu'Ecclesia abhorret a sanguine – ), invraisemblances qui, rapportées à de plus vastes perspectives, n'ont pas d'autre importance que symbolique ?

À suivre…


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De Gaulhenrix, le 19 février 2007 à 19:09
Note du film : 6/6

On a bien compris, Impétueux, le sens que vous donnez au film. Effectivement, pour certains, "L'herbe est plus verte ailleurs." (Baudelaire ne disait rien de très différent avec son "Anywere out of the world."). On peut même imaginer qu'ils souhaitent découvrir une herbe, non pas verte, mais rouge ou noire (ou encore s'apercevoir un jour que "La terre est bleue comme une orange"). Et ce désir de changement pour espérer trouver un complément à ce qui nous manque est inhérent à l'être humain. On peut d'ailleurs lier le projet même du réalisateur au sujet de son film : Herzog en imposant à son équipe de techniciens et d'acteurs d'épouvantables conditions de tournage satisfaisait sans doute un profond désir de renouveler le tournage d'un film (comme l'a du reste démontré Fitzcarraldo sur le tournage duquel il y eut mort d'homme !). Et, dans Aguirre, la colère de Dieu, le personnage interprété par Klaus Kinski n'est-il pas, d'une certaine façon, Herzog lui-même ? Ne montre-t-il pas la même folie d'aller expérimenter sur les autres cette volonté de se dépasser ? Le réalisateur et son acteur ne sont-ils pas, en outre, fascinés l'un par l'autre au point de se rejoindre dans le personnage d'Aguirre ? Les pistes sont multiples…

Mais il n'empêche que ce désir de changement va de pair, dans Aguirre, la colère de Dieu, avec une volonté de puissance qui structure le film et lui donne une grande partie de son sens. Je reprends ce qui est écrit ci-dessus concernant ce film ; ce qui explique la raison pour laquelle j'ai déplacé l'échange du fil de discussion que vous avez utilisé tout récemment.


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De Impétueux, le 19 février 2007 à 22:36
Note du film : 6/6

J'avais bien lu, effectivement, les débats ci-dessus, et ceux-ci comme les autres ne cessent d'apporter de nouveaux éclairages au film : c'est bien cela, d'ailleurs, une oeuvre forte : c'est quelque chose qui ouvre une multiplicité de portes et où chacun, en fonction de sa sensibilité, de son histoire propre, de ses obsessions et de ses interdits recompose à l'envi sa propre thématique.

(

Qu'on voie dans Aguirre une métaphore du nazisme ne me semble pas en soi choquant, et moins encore inapproprié ; mais on pourrait aller chercher ici et là tant d'exemples de folies dans l'histoire des hommes, de Caligula à Savonarole, des Cathares aux Khmers rouges !

J'ai vu plutôt – mais une troisième vision donnerait peut-être encore autre chose – une illustration d'un débat qui m'est particulièrement cher : celui d'Apollon et de Prométhée : l'harmonie et la mesure contre la révolte et la passion du savoir. Dit ainsi, ça n'apporte de l'eau au moulin de quiconque ou, davantage, ça ne veut trancher avec rien : nous avons besoin de pasteurs et de chasseurs, de paysans et de conquistadores…

Je pourrais écrire : de fous et de sages…

Me vient à l'esprit un mot fort de Maurice Druon (dans La volupté d'être) : C'est un malheur que de naître avec de la démesure dans l'âme, un grand malheur sans lequel il n'y aurait pas de grandes vies.


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De Gaulhenrix, le 20 février 2007 à 11:44
Note du film : 6/6

Plutôt que de laisser s'affronter Sages et Fous, mieux vaut imaginer que l'humanité enfante un être complet dont la Sagesse saurait maîtriser l'indispensable part de Folie.

Imaginer…

Sur le modèle de Sisyphe, bien sûr…


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De Impétueux, le 20 février 2007 à 12:17
Note du film : 6/6

Que l'humanité enfante un être complet, dites-vous, Gaulhenrix ? Certes ! et que la maladie et la misère n'existent plus, que la beauté et l'altruisme règnent sur le monde… Depuis que la parturiente est en couches, les contractions n'ont pas abouti à grand chose…

Et puis je crois aussi que nous sommes tous des guerres civiles où sagesse et folie se mêlent, à proportions variables…


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De lych666, le 20 février 2007 à 17:17
Note du film : 6/6

Texte pompé dans "l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu" de Bernard Werber:

''Individuellement, nous devenons tous un peu plus fous et d'une folie différente les uns des autres. C'est pour cela que nous nous comprenons si mal. Je me sens moi même atteint de paranoïa et de schizophrénie. Je suis en outre hyper sensible, ce qui déforme ma vision de la réalité. Je le sais. Mais j'essaie, plutot que de les subir, d'utiliser ces folies comme moteur de ce que j'entreprends. Plus je réussi, plus je deviens fou. Et plus je deviens fou, plus je réussi dans les objectifs que je me suis fixés.
La folie est un lion furieux qu'il ne faut surtout pas tuer, il suffit de l'identifier, de le traquer, de le coincer et d'y attacher une carriole.Votre lion apprivoisé vous mènera alors bien plus loin que ne pourra vous amenez aucune école, aucun maître, aucune drogue, aucune religion.
Mais comme toute source de puissance, il y a un risque à trop jouer avec sa propre folie: parfois la carriole, prise de vitesse, casse et le lion furieux se retourne contre celui qui voulait le piloter.''


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De Impétueux, le 20 février 2007 à 18:14
Note du film : 6/6

Il me semble que cet excellent texte clôt le débat (il n'y a pas eu controverse) : sans doute, aux 16ème siècle, fallait-il être nettement plus fou qu'aujourd'hui pour simplement agir ; mais un pas de plus et…


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