Je vais donner mon avis sur le film et les artistes :
Keanu Reeves (John Constantine).
Voila!!! J'ai tout dit !!! Ah !!! Un petit truc : A la fin, on ne s'y attend pas du tout !!!
C'est un film à voir !
Vraiment un film original où il y avait beaucoup d'actions….. Aussi les effets spéciaux étaient bien réussis!
Je décrirais Constantine comme un film d' horeur, science-fiction, d'action avec un peu d'humour. Justement, les touches d'humour allégeaient l'histoire et étaient très bien.
Bien sur Keanu reeves eétait très bon (et beau) dans ce rôle sombre et j'ai trouvé que c'était un style de personnage tout a fait différent de ce qu'il aurait pu jouer dans le passé.
Personnellement, je ne le reconnaissais pas au travers de John Constantine et je ne comprends pas comment les gens on pu le comparer par rapport à son rôle dans la matrice.
C'est un film à voir !!!!!
Bon film, oui. Un peu fouillis, mais très agréable. Peter Stormare est un des Lucifer les plus inquiétants que j'aie jamais vu au cinéma. C'est un rôle que beaucoup d'acteurs ont tenté : Michel Simon
(La beauté du diable)
, De Niro
(Angel heart)
, Pacino
(L'associé du diable)
, Tim Curry
(Legend)
, Jeff Goldblum
(Mister Frost)
, Viggo Mortensen
(Prophecy), Claude Rich
(en voix off seulement dans Le diable et les dix commandements)
, Nicholson
dans Les sorcières d'Eastwick,
David Warner dans Bandits bandits,
Billy Crystal
dans Harry dans tous ses états.
J'en oublie sûrement…
Au niveau de l'invention visuelle, de la bande-son, c'est du 6/6. Certaines séquences, comme ce bref passage aux enfers, au milieu des âmes damnées, rampant comme des rats dans un paysage post-nucléaire, sont à couper le souffle. De plus, il règne dans Constantine, un humour noir, en autodérision, bienvenu et désamorçant adroitement le ridicule qui pointe parfois son nez. Ce qui fonctionne moins, c'est que le film est entièrement basé sur un dérivé de la foi catholique (les suicidés vont en enfer, les démons dissous par l'eau bénite, les crucifix-fusils, etc.) qui se voit présentée ici comme vérité universelle. Bien sûr, L'exorciste
ne faisait pas autre chose, mais plus subtilement.
Si Weisz est toujours ravissante dans un rôle improbable de fliquette-médium, Stormare
délectable en Satan répugnant, Keanu Reeves
reste ce qu'il est : un ectoplasme mono-expressif, dont la seule présence plombe tout le film. Dommage. Un Johnny Depp
eût été idéal pour ce rôle.
Même si on n'adhère pas à tout, Constantine reste un film à voir, car certaines images sont indélébiles, et la première séquence d'exorcisme (le démon pris dans le miroir) est sidérante.
« Si Weisz est toujours ravissante dans un rôle improbable de fliquette-médium, Stormare délectable en Satan répugnant, Keanu Reeves reste ce qu'il est : un ectoplasme mono-expressif, dont la seule présence plombe tout le film. Dommage. »
Et que dire, mais que dire de Tilda Swinton en ange exterminateur !
Eh bien… Elle est bien. Elle est toujours bien, Miss Swinton, mais 1) son rôle n'est pas suffisamment développé 2) Elle semble avoir le postérieur entre deux chaises : le sérieux très solennel de sa première apparition à la bibliothèque, et ensuite la semi-parodie de son retour dans la piscine.
De toute façon, face à Reeves, n'importe qui passerait pour Meryl Streep.
Il faut avoir un coeur de pierre pour garder son sens critique même devant la troublante Tilda Swinton ! La voici triomphante, remettant le blanc-bec Keanu Reeves
à sa place !
Je reconnais que la paire d'ailes lui sied bien.
Ah dites donc, Arca et PM Jarriq, pour une fois, je vous en veux ! Plutôt alléché par vos messages qui étaient assez positifs, par l'identique note de 4 que vous donnez au film, je me suis passé ça hier soir, surmontant la réticence qui me saisissait devant un titre qui me faisait davantage penser aux oulémas qu'aux exorcistes et ravalant la méfiance que j'ai devant tout film tiré d'une bande dessinée.
J'ai suivi l'intrigue péniblement, tant elle est hachée par cette manie des réalisateurs d'aujourd'hui de montrer qu'ils savent manier les effets spéciaux en vous envoyant dans les yeux et les oreilles des torrents d'images et de sons brutaux (et injustifiés), j'ai trouvé ça d'un niveau idéologique (on ne va tout de même pas écrire spirituel, n'est-ce pas ?) affligeant et je me suis endormi bien avant la fin…
PM Jarriq écrit que le film est basé sur un dérivé de la foi catholique ; mmouais… si l'on veut ; ou bien alors, c'est précisément ça le problème : le côté dérivé ! Il me semble que pour que ce genre de films fonctionne, il faut partir sur un minimum dogmatique, se placer précisément dans une logique admise au moins pour les besoins du récit ; c'est bien ce qui donnait à L'exorciste, voire à La malédiction
leur qualité.
La Foi et la théologie ne sont d'ailleurs pas les seules bases possibles : un dénominateur commun accepté comme un théorème (un postulat, plutôt) fait tout aussi bien l'affaire : ainsi les Vampires, depuis Bram Stocker reculent devant le crucifix, redoutent les fleurs d'ail, ne supportent pas la lumière du soleil, etc. On peut fort bien transgresser, mais c'est alors une parodie, qui peut, par ailleurs, assumée telle, être talentueuse et donner beaucoup de plaisir : ainsi Le bal des vampires. Mais lorsque, comme dans Vampires
de Carpenter,
on ne respecte pas les prémisses (ni en théologie, ni en vampirologie !), on ne donne que du spectacle et c'est insuffisant.
Enfin ! Ça m'est insuffisant en tout cas ! Les effets spéciaux au cinéma ne sont pas du tout blamables, évidemment, lorsque, comme dans Le Seigneur des anneaux, ils sont au service d'une histoire forte et structurée. Mais si c'est pour un truc aussi débile que Matrix,
je décroche et baîlle d'ennui…
Question de génération, peut-être aussi ! Vivement Les Visiteurs du soir (annoncé le 27 mai ! hosannah !) pour voir un vrai Diable crédible, Jules Berry
!
Il faut admettre, cher Impétueux, que Constantine a tout du plaisir coupable, et que nombre d'amis à qui je l'ai recommandé, ont eu la même réaction que vous.
N'empêche…
Je ne reverrais sans doute pas Constantine pour confronter nos deux visions de ce film que je persiste à trouver fort divertissant, cher Impétueux, mais j'avoue que je ne comprends pas vraiment la différence entre les élucubrations de The Exorcist
ou The Omen
et celles de Constantine.
Ça me semble du même ordre : douteux, mais efficace ! Pardonnez-moi, en tout cas, si je vous ai entraîné sur une mauvaise pioche.
Il s'agit peut-être davantage d'un problème de forme que de fond, car effectivement tout cela se vaut.
Pas d'accord avec vous, les amis, mais ça ne nous empêche évidemment pas de communier (je risque le mot !) dans le même amour du cinéma. L'un et l'autre vous m'avez conduit, par votre enthousiasme, à découvrir tant et tant de chefs-d'œuvre (Aguirre ou Une vie difficile,
par exemple, et il y en aurait bien d'autres à citer) que je ne pourrais pas vous en vouloir pour une expérience ratée !
Sur le fond, dans L'exorciste, tout autant que dans La malédiction,
il y a le respect – la conformité, si vous voulez – à un ensemble théorique séculaire, structuré au cours des temps et auquel quelques centaines de millions de personnes (dont votre humble serviteur) croient profondément : il n'y a rien qui choque ma foi catholique, surtout dans L'exorciste.
Mais à partir du moment où les archanges viennent tailler une bavette avec une sorte de détective du surnaturel qui n'est pas revêtu – comme les pères Merrin et Karras – d'un sceau sacerdotal, mais qui est simplement (!) une sorte de James Bond du paranormal, je décroche.
Mieux vaut – j'y reviens – inventer une cosmogonie totalement étrangère, et totalement cohérente, comme l'a fait Tolkien, à ce moment-là…
C'est amusant, ça ! Les athées dans mon genre, lorsqu'ils ne lancent pas des blagues mange-chrétien pour amuser la galerie, essaient en général de voir le catholicisme d'un oeil amène en soulignant sa contribution inestimable au trésor de la pensée humaine – Saint Augustin et la découverte de la liberté, Unamuno et le sentiment tragique de la vie, Simone Weil et l'enracinement, romans de Heinrich Böll, Graham Greene,
Shusaku Endo, travaux politiques de Don Luigi Sturzo… Vous voyez le genre. Nous, les athées, nous efforçons à ce genre de lectures pour bien montrer (pour bien faire croire ?) à quel point nous sommes tolérants, ouverts à l'Autre, et tout et tout. Or justement, devant une chose comme L'Exorciste,
il y a un sentiment de gêne diffuse. Surtout si je suis avec un autre mécréant, je dirai plutôt des choses comme : "Vous savez, le catholicisme, bien sûr je n'y crois pas, mais c'est tout de même autre chose que ce catalogue de superstitions réducteur." Bref, pour qui s'efforce de surmonter ses préjugés contre le catholicisme, L'Exorciste n'est pas à conseiller ! C'est un des films de peur les plus efficaces jamais faits, mais côté croyances, ça me semble tout de même passablement racoleur, non ? Et Constantine
m'apparaît donc du même tonneau.
Je trouve que ce n'est pas tellement ici le lieu d'un débat de cette nature, mais… comment vous dire, Arca, sans être trop long ou compliqué ?
Vous prenez le catholicisme, dans les aspects qui vous paraissent intéressants, comme une philosophie, comme – par exemple, le stoïcisme -. C'est un point de vue athée respectable, mais ce n'est pas le mien : si, moi, je ne crois pas que le Christ est vraiment ressuscité après sa crucifixion, si je ne crois pas que c'est vraiment son corps et vraiment son sang – et non pas des symboles – avec quoi je communie, ma Foi n'a aucun sens… Et je crtois aussi vraiment que Satan existe et qu'il cherche à prendre possession des êtres…
Nous sommes bien loin de Constantine !
Sans non plus reprendre ledit débat, il m'avait tout simplement semblé qu'il y avait dans L'Exorciste et les nombreux films de cette farine une exploitation de bas étage, sensationnaliste et superficielle, des rites catholiques.
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