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Forum : Celui par qui le scandale arrive

Sujet : Grand mélodrame de Minnelli


De verdun, le 15 février 2005 à 11:29
Note du film : 6/6

j'ai une tendresse particulière pour ce grand mélodrame de Minnelli, tourné dans la foulée de "Comme un torrent". Minnelli continue ici son exploration de l'Amérique profonde (ici le Texas) vue son jour le moins glorieux.

Bien évidemment, le style flamboyant de Minnelli et ici il se pare de teintes automnales restituant à merveille la foret et les marécages.

Robert Mitchum est impressionnant dans un role plus tourmenté qu'à l'accoutumée. A noter à ses cotés la présence de la très gracieuse Eleanor Parker et d'un George Peppard plutot talentueux. La mise en scène réussit encore des tours de force, notamment dans une scène de chasse d'anthologie.

"Celui par qui le scandale arrive" s'affirme ainsi comme un des grands Minnelli et à l'occasion de sa récente diffusion télé,j'ai eu la surprise de constater qu'il était souvent plus estimé par les critiques que "comme un torrent" !

PS : maintenant installez-nous la fiche de "Quinze jours ailleurs". Je vous enquiquine peut-être mais si tous les films de Walsh sont présents, il peut bien en être autant avec Minnelli.


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De spontex, le 15 février 2005 à 13:17

Voilà, c'est chose faite !


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De PM Jarriq, le 15 février 2005 à 14:31
Note du film : 6/6

Peppard, un acteur qui a loupé le tournant, après pas mal d'occasions dans les années 60. Il a rarement été mieux que dans le Minnelli, mais je garde un grand souvenir de son "Banacek" héros d'une série télé des seventies où il jouait un privé oeuvrant pour les assurances. Il dégageait un mélange de sympathie et de cynisme assez unique.


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De Boorstin, le 3 mars 2005 à 10:52
Note du film : 5/6

Un bon mélo de Minnelli, que j'ai vu plusieurs fois à la télévision et en vidéocassette. Il manque également en DVD du même réalisateur "Comme un torrent".


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De madeleine, le 4 septembre 2005 à 14:24

celui par qui le scandale arrive

un plaisir de fond et de forme

pour ce fim introuvable

quelle injustice !!


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De vincentp, le 13 décembre 2005 à 20:04
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Ce grand et beau mélodrame de Vincente Minnelli, réalisé en 1960, aborde l'un des thèmes de prédilection de ce metteur en scène : la famille menacée de dislocation, déjà évoquée dans plusieurs de ses films précédents, thé et sympathie, comme un torrent, la toile d'araignée.

On retrouve donc dans ce film des personnages emblématiques : le mari, dans la force de l'âge (comme le dit le personnage joué par Mitchum), et porté sur la boisson, sa femme qui se refuse à lui, et l'adolescent à la recherche de repères.

Chacun d'eux vit dans son monde bien à lui, caractérisé par un décor spécifique : le bureau garni de trophées de chasse pour Mitchum, la chambre au décor puéril pour le fils officiel, la cabane rudimentaire, au milieu des bois, pour le fils officieux.

Ces mondes cloisonnés se télescopent violemment, car les personnages qui y vivent sont entiers et peu enclins aux concessions. Le contexte est donc propice au drame ! Seuls des dérivatifs permettent d'échapper momentanément à ce monde conflictuel, mais c'est pour ensuite y retomber de plus belle.

Ce film, comme les autres mélodrames de Minnelli, met en évidence la face sombre de cet auteur, qui porte un regard relativement désenchanté sur le monde réel. Les comédies musicales (Brigadoon, tous en scène…) représentent elles plutôt sa face ensoleillée, celle d'un univers imaginaire qui baigne dans la joie de vivre. Mais parfois, comme dans the sandpiper, ou Gigi, ces deux faces apparaissent conjointement.

"Celui par qui le scandale arrive" est sans conteste, une oeuvre majeure de Minnelli : extrêmement bien écrit, filmé et interprété. Mitchum y est impressionnant. Le scénario tire le maximum des possibilités offertes par le sujet. Une copie neuve permet d'en apprécier également toute sa beauté esthétique, Minnelli utilisant à plein les possibilités offertes par le metrocolor et le cinémascope : couleurs pétaradantes, mouvements de caméras de toute beauté. Beaucoup de mouvements : les personnages se déplacent à toute vitesse au milieu de décors immenses, dans de grandes envolées lyriques, donnant globalement à ce film les allures d'un opéra de plein air.


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De droudrou, le 26 février 2007 à 19:49
Note du film : 6/6

Vincentp, dans un cadre très "minellien" tu peux ajouter "Les quatre cavaliers de l'Apocalypse" où, à la fin, il ne reste rien de la famille…


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De droudrou, le 1er mars 2007 à 17:07
Note du film : 6/6

Il est très clair que pour nous le titre « Celui par qui le scandale arrive » peut nous échapper. Ce titre aux accents bibliques n'a pas été fait pour lui assurer la renommée qu'il mérite, notre méfiance première à l'égard de la religion conduisant nos réactions et nos actes.

Emprunté à la bible, on peut se poser la question de définir par qui, dans le film, le scandale arrive et ce que l'on entend par « scandale ». Et de là par qui le bras de Dieu va intervenir pour châtier le coupable. Pour ma part, je préfèrerai le titre anglais « Home from the hill » qui tendrait à isoler les habitants du domaine construit par la famille Hunnicutt du reste du monde, faisant quelque peu de ceux-ci les seigneurs du coin.

J'apporterai aussi une précision à propos de l'utilisation du grade « captain » attribué à Wade Hunnicutt. Il a autant de signification que « governor » pour patron utilisé par le père Doolittle s'adressant au professeur Higgins dans My fair lady. C'est très typiquement anglo-saxon.

Que dire d'original à propos de ce mélo flamboyant réalisé par Vincente Minnelli ?

Que l'interprétation en est superbe ? Que l'image en scope Metrocolor est magnifique ? Que la direction artistique est d'une rare qualité : ce serait faire injure à Minelli.

Que c'est un magnifique mélo comme Hollywood a pu nous en proposer ? Alors là, d'accord. Même s'ils nous paraissent proches, on est confronté à des personnages qui sont excessifs plongés dans des situations que nous ne saurions imaginer par notre culture Européenne. Nous sommes dans l'Amérique où les grosses fortunes se sont édifiées et où l'individu a fait sa loi lui-même avant de recourir à la justice des autres hommes. Nous sommes dans un système qui n'a pas vécu la révolution sociale qui a marqué notre société depuis 1789 et dont les réactions nous paraissent difficiles à comprendre.

S'il n'est question de psychologue dans le film, pour le moins, nous avons la présence du médecin qui traite les corps autant que les âmes pour connaître les familles presque dans leurs moindres instants.

Nous sommes confrontés au sein de la même famille à la lutte de tous les instants de deux systèmes : le père et la mère pour savoir qui des deux va l'emporter dans l'éducation de l'héritier, l'épouse s'essayant à protéger le fils d'un père fruste et rude qui veut élever sa progéniture comme lui-même a été éduqué. Et parallèlement, le fils bâtard vis-à-vis duquel le père ne saurait faire le pas sans tomber de son piédestal, attendant enfin la reconnaissance paternelle qui ne vient pas et ne viendra que bien plus tard quand Wade Hunnicutt reposera dans sa tombe.

Parallèlement à ce système, il y a ce fils qui vit difficilement ses premiers émois amoureux. Dans la guéguerre qui oppose ses parents, l'éducation « sexuelle » n'existe pas et c'est auprès de son demi-frère qu'il va trouver les réponses potentielles à ses problèmes, mais réponses partielles dans la mesure où ce sera Rafe qui assumera ses responsabilités. Nous sommes là dans le cadre de la civilisation américaine des années 60 que l'on retrouvera chez Elia Kazan ou chez Delmer Daves Splendor in the grass et Ils n'ont que vingt ans pour ne citer que ceux-ci.

Il y a ces rapports très puritains qui caractérisent Albert Halstead vis-à-vis de la famille Hunnicutt : interdiction pour sa fille d'aller au bal en compagnie de Theron Hunnicutt (George Hamilton superbe) – rencontres cachées de sa fille Libby avec Theron – méfiance horrible vis-à-vis de Wade Hunnicutt dans la mesure où il mène une vie publique dissolue avec les femmes des autres ou la pute locale Opal Bixby… pour finalement aller se confier à Wade Hunnicutt pour trouver une solution qui l'arrange socialement et dont il reviendra bredouille…

Quand on y réfléchit bien, Albert Halstead est l'homme par qui le scandale arrive : à force de refuser de voir les réalités de la vie en face, il agit comme une antenne qui va concentrer sur elle toutes les énergies négatives. Sa fille est enceinte mais, en plus, il ne sait de qui. Si la solution apportée par Rafe semble lui apporter une certaine sérénité, néanmoins sa méfiance vis-à-vis du domaine Hunnicutt demeure entière et les ragots qu'il entend, colportés sur Wade Hunnicutt qui l'a humilié une fois de plus par son refus, vont le pousser à agir. Et il va être la main de Dieu qui va s'abattre sur la famille Hunnicutt…

Que reprocher ensuite à Theron pour son geste ? Rien, sinon que les évènements l'ont amené à réagir pour assurer son autodéfense. Albert Halstead adoptant une attitude autre, Theron n'aurait jamais tiré. Le sentiment de justice vis-à-vis de son père l'amenait à ramener Halstead pour réclamer vengeance pour cette part de sa vie qui le rendait différent d'autrui, ce que je me permets de fortement supposer.

De fait, je considérerai cette étendue marécageuse aux vapeurs sulfureuses comme une sorte de Purgatoire dans lequel Theron va s'enfoncer jusqu'à refaire surface plus tard, une fois que toutes ses contradictions seront effacées.

Et c'est là qu'arrivent les derniers instants du film, que l'on tombe sous le coup du mélo avec les dernières images qui vous font tirer les mouchoirs des poches pour essuyer discrètement une larme ou masquer un reniflement : Hannah Hunnicutt vient au cimetière pour se recueillir quelques instants sur la tombe de son mari. Elle aura gravi son chemin de croix, venant vers la tombe d'un homme qu'elle aura refusé une longue partie de sa vie, y croisant Rafe (un George Peppard qui réalise une vie sans accroc !…)

Si l'objectif de Rafe, être frustre dont la générosité n'est plus à démontrer, n'était pas de venir se recueillir sur la tombe de celui qui ne lui a jamais dit ces deux mots « Mon fils » mais proposer simplement un acte simple à la grand-mère de son fils adoptif, on tombe alors dans un de ces rares moments grandioses du cinéma mélodramatique : sur la tombe de Wade Hunnicutt, outre sa femme, Hannah a fait graver sur la tombe cette formule « Raphaël and Theron, his lovely sons » (premier plan) tandis qu'arrière-plan Rafe et Hannah quittent le cimetière et que celle-ci s'accroche à son bras…

C'est certainement le plus flamboyant moment de cinéma que je connaisse bien que, si on prend la carrière de Robert Mitchum, divers moments tout aussi importants la caractérisent :

Rivière sans Retour quand il emporte Marilyn MonroeDieu seul le sait quand il quitte l'île en compagnie de sœur Angela Deborah KerrThe hunters quand il quitte May Britt et j'en oublie très certainement…


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De jipi, le 19 septembre 2008 à 11:56

Bienvenue au Texas.

Les voitures changées chaque année sont conduites à cent à l'heure en pleine ville avec au moins neuf fusils de chasse sur les banquettes. La mission première étant à l'aide de cet attirail métallique de plaire à ces dames en entretenant la détermination d'en découdre de maris jaloux.

Dans les bois le chasseur ne poursuit que le reflet de lui-même, une peur à terrasser par la crainte du sanglier. Le fils trop couvé glisse lentement vers cette nouvelle configuration en testant les attraits du fusil dans un salon délaissé au profit des étangs et des forêts.

Il y autant d'incompréhension entre deux parents que la longueur d'une table séparant un couple détruit donc la progéniture ne représente plus que l'unique satisfaction mutuelle.

La femme s'insère difficilement dans un contexte de Putois, mère possessive, outil d'apaisement pour certains, initiatrice pour d'autres, elle tente d'exister en imposant un triple processus naturel.

Méchoui, bière quotidienne et bain du Samedi se succèdent tissés dans des paysages grandioses filmés abondamment.

L'omniprésence de l'univers de la chasse parfois momentanément privé de gibiers devient un terrain de confidences touchant permettant l'établissement d'un contact entre un bâtard et un demi-frère quêtant le cadeau d'un père qu'il a sauvé d'une mort certaine.

Les chiens sont primordiaux combatifs, respectés et soignés. En forêt comme devant l'âtre ils deviennent l'égal des humains disposant des lieux aux mêmes niveaux.

L'œuvre est imposante, aucune minute d'ennui ne se profile à l'horizon. Le message sur l'enfance abandonnée au profit d'un égoïsme personnel est très fort.

Robert Mitchum est remarquable, conquérant en espaces naturels, coureur de jupons invétéré il subit la loi femelle en domesticité en implorant presque le déverrouillage d'une porte conjugale fermée. Alternant force et faiblesse, peu scrupuleux de la casse occasionnée, il n'est qu'un homme à prendre comme il est sans justification ni jugement.

Une phrase magnifique résume parfaitement ce grand film.

« Ma mère est souffrante parce qu'elle hait mon père. »

Un climat complémentaire entre une liberté de penser faussement éloignée d'une moralité revancharde ne vous laissant plus de repos.


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De vincentp, le 13 avril 2013 à 23:45
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Que dire à propos de Home from the hill sinon qu'il s'agit simplement de l'oeuvre parfaite, par excellence. L'étalon référence du drame psychologique, peut-être. Un chef d'oeuvre absolu, sans aucun doute.

Perfection des plans employés. Des travellings avant, arrière, latéraux, doublés de plongées et contre-plongées, conjugués à des mouvements d'appareil,…, représentant à des distances variables des personnages, en fonction des idées exprimées ou suggérées. Parfait étagement latéral et en profondeur des personnages au sein du cadre. Alternance parfaite de scènes de déplacements rapides et d'autres plus statiques. La scène de chasse, haletante, se termine par l'écroulement sur le sol du jeune homme exténué, observant son gibier. Tout est soigneusement étudié et réfléchi, sans aucun caractère artificiel. Perfection du scénario. Le sujet du film, très mystérieux, ne se dévoile que très progressivement, par l'intermédiaire des actions en cours des différents personnages. Il est sans doute impossible de deviner à l'avance l'évolution de l'histoire, qui oscille entre espoirs et renoncements. Est-il possible de convier la jeune fille, issue d'un milieu social différent, au bal ? La vie et ses possibilités de constructions (sociale, psychologique) semble mener une rude bataille avec le néant absolu, et la mort…

Une parabole de la vie humaine, forcément universelle et intemporelle, s'écrit sous nos yeux émerveillés en 145 minutes. Perfection des développements de cette histoire, loin des lieux communs. La séquence d'invitation de la jeune fille au bal, toute en ambiguïté, résume l'état mental du film. Perfection des décors -intérieurs et extérieurs- construisant des ambiances, par le jeu des objets, des couleurs et de la lumière naturelle ou artificielle. Intégration parfaite de la musique et des sons au sein de l'intrigue. Le bruit du moteur d'un avion au sein d'une séquence filmée au raz du sol confère une profondeur verticale à ce bref instant. Perfection du casting et de l'interprétation. La retenue et la froideur dont peut faire preuve très naturellement Eleanor Parker sont utilisées de façon optimale. L'actrice est filmée à une certaine distance pour marquer son retrait de la vie publique et sa retenue vis à vis de Robert Mitchum. Et une parfaite gestion du spectateur de bout en bout, par le biais d'une grande variété formelle et des thèmes et sujets abordés. Tout à la fois un divertissement grand-public et une source de réflexion pour un spectateur exigeant…

Avec le tout aussi sublime Some came running, une immense réussite de Vincente Minnelli et du studio MGM. Il suffit de regarder Home from the hill pour mesurer combien le cinéma peut être un art. Il ne manque aujourd'hui qu'une réédition haute définition -l'image du dvd n'est pas parfaite- pour placer cette oeuvre magnifique au sein de l'écrin qu'elle mérite bien.


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De Impétueux, le 15 avril 2013 à 19:06

Jamais entendu parler de ce film – il n'est pas parmi les plus notoires de Minnelli ou je me trompe ?), mais, de fait, à lire la suite es interventions, ça donne envie…


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De vincentp, le 15 avril 2013 à 22:38
Note du film : Chef-d'Oeuvre


Les commentaires ci-dessus (notamment celui de Droudrou) sont effectivement intéressants à lire. Il est toujours bon de confronter son avis à celui des autres.

Avec le recul que l'on peut avoir avec vingt-quatre heures de plus, j'ajouterais comme éléments forts de Home from the hill le nombre important de séquences ou d'images inoubliables.

Par exemple, la séquence représentant les deux cimetières. Face au cimetière ou reposent les gens estimés de la cité, de l'autre côté du chemin, se trouve le carré des oubliés. Minnelli avec son style de mise en scène à la fois flamboyant et sobre (forcément bien épaulé par la photographie sublissime Milton R. Krasner et par le travail des scénaristes) donne vie à tout un univers provicial, caractérisé par une dimension temporelle et spatiale, par des formes et couleurs, par des personnages, le tout indissociablement lié. La mère de famille (Eleanor Parker) traverse le chemin, rejoint celui qu'elle sait être le fils illégitime -Rafe-, et opère une jonction entre les strates de la société. Les dialogues et les sons de la séquence ont un rôle majeur dans l'établissement de cet univers contrasté. Mais il faudrait bien plus d'une vision du film pour analyser tous les aspects de construction de cette séquence, sa subtilité, et sa richesse formelle.

Lors de la séquence finale, le mouvement physique se fait en sens inverse, et Rafe trouve la récompense suprême devant la tombe de son père (instant sublime, qui arrache une larme à tout spectateur normalement constitué). Ces instants ont le même impact -réflexif- que les séquences situées dans un endroit similaire dans Some came running. L'émotion joue à ce moment-là sur les possibilités offertes par le rassemblement d'un homme et d'une femme, ou d'une foule, au même endroit, à différents moments du récit.

Mais j'ai été émerveillé par toutes les séquences filmant des déplacements rapides, avec par moments la caméra qui précède les personnages, opérant avec eux un véritable ballet. Séquence forte à mon sens, aussi : la poursuite de Theron derrière le meurtrier qui se termine par la découverte de la camionnette abandonnée, suggérant que le dénouement du récit est proche.

Le choix des couleurs n'est évidemment pas anodin. Wade Hunnicut est associé aux couleurs rouge et marron, Rafe étant lui lié aux couleurs verte et jaune (insert lumineux) de la nature. Idem pour le choix des objets (la carabine disposée d'une certaine façon, par exemple).

Il m'a semblé aussi que ce long-métrage opère vers la fin une synthèse progressive -extrêmement bien faite- de tous les thèmes abordés, et que la séquence finale constitue certes le point d'orgue du récit, mais aussi une ouverture.


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De cinénanie, le 17 août 2013 à 16:28
Note du film : 6/6

Il est difficile d'en rajouter vous avez tout dit Vincento.Je ne suis pas dutout une fan des films de Minelli qui a réalisé des grands mélodrames plutôt sirupeux accompagnés de violons et violoncelles.

J'ai découvert "Celui par qui le scandale arrive" il y a peu de temps et là je dois avouer avoir été touchée.Très bonne description de la société américaine puritaine des années 50, beaucoup de sensibilité et d'émotion sans jamais tomber dans la facilité et les clichés ,de très belles images et un casting parfait composé de deux légendes de Hollywood Robert Mitchum Eleanor Parker et de deux débutants dont George Peppard acteur trop méconnu et sous estimé qui a très justement mérité son prix (j'ai dit tout le bien que j'en pensais dans un commentaire sur Diamants sur canapé).

Très beau film en effet du grand cinéma.


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