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Forum : Une Certaine rencontre

Sujet : Steve, come back !

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De PM Jarriq, le 18 janvier 2005 à 11:33
Note du film : 5/6

McQueen n'a pas tourné énormément de films et si certains sont sortis depuis longtemps, on peut trouver surprenant, vu la notoriété post-mortem du bonhomme, que les autres restent inédits. Je pense à "Love with the proper stranger" bien sûr, charmante comédie offrant son meilleur rôle à Natalie Wood, mais aussi au "Kid de Cincinnati", à l'excellent et méconnu "Reivers", à "Tom Horn" ou à une réédition décente de ses deux films avec Peckinpah, sans oublier "Never so few" de John Sturges qui l'a révélé.


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De Arca1943, le 18 janvier 2005 à 12:44

Jamais vu, mais je vais vous suivre. Outre McQueen (que je ne me rappelle pas avoir vu jouer la comédie), j'ai toujours eu un oeil sur Robert Mulligan, To Kill A Mockingbird, Summer of '42 et surtout le méconnu The Other.


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De mcfan, le 20 janvier 2005 à 13:40
Note du film : 5/6

EFFECTIVEMENT Steve Mcqueen n'a pas tourné tant de films que çà! Et pourtant

l'aura et la présence du bonhomme demeurent puissants.Peut-être l'individualité qu'il véhicule à travers ses films fait elles écho à notre société dont les repères ou le partage d'une tradition s'étiolent!

J'entends par individualité l'établissement par un "acteur" d'une stratégie personn personnelle pour faire sens au sein d'une organisation apparamment incohérente

Dans tous les cas, je vote pour la réedition en DVD de tous ces films!!

N'ayant pas vu "une certaine rencontre",je devine au résumé que nous sommes en présence d'un film crédible , une comédie où l'amour comme tout n'est pas gagné demande un gros effort!!

J'ai très hâte de le voir!


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De PM Jarriq, le 20 janvier 2005 à 16:56
Note du film : 5/6

Ce qui est surtout appréciable dans "Une certaine rencontre" pour le fan de McQueen (que nous sommes apparemment tous !), c'est qu'il apparaît pour une des rares fois comme un être humain à part entière, ni "cool", ni taciturne, ni solitaire. Il joue un musicien immature et irresponsable, un peu veule, avec une authenticité rare. Autant il semblait peu crédible en jeune rocker névrosé dans son autre film avec Mulligan ("Baby, the rain must fall"), autant il est parfaitement cadré dans ce film.

L'étonnante modernité de McQueen, encore aujourd'hui, s'explique je crois par son refus de jouer des machos, des "héros", des êtres "bigger than life". C'est flagrant quand on revoit les épisodes de "Au nom de la loi", où Randall n'a vraiment rien du westerner traditionnel, n'hésitant jamais à se montrer avare, opportuniste et peu téméraire.


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De Lorenza, le 1er décembre 2006 à 00:49

Ou là ! Ce n'est pas le meilleur rôle de Natalie dans ce film, quoique, elle reste toujours aussi

bouleversante dans toute les histoires d'Amours, (mais ne tombait-elle pas 

amoureuse de tous ses partenaires au cinéma …? En revanche, on découvre un Steve McQueen perdu dans ses doutes, son jeu d'acteur est déconcertant …, un étrange rôle pour cet acteur que j'adore ! Tout aussi fragile que la merveilleuse Natalie Wood. Beau film, très moderne pour l'époque. Lorenza


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De jipi, le 1er décembre 2006 à 10:12

Bonjour Lorenza

Grand souvenir d'adolescent que la vision de ce film en salle, c'est tellement beau que le retour à la réalité est presque un outrage.


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De jipi, le 1er décembre 2006 à 10:21

Lorenza procurez vous également si possible "Seuls sont les indomptés" de David Miller avec Kirk Douglas curieusement ce film ne semble pas être présent dans la base de DVDToile.


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De Citizen Dave, le 1er décembre 2006 à 15:43

Cool un nouveau McQueen dans les bacs. Reivers, je l'ai déjà vu dans les bacs, mais j'ai pas eu l'occasion de l'acheter. Never so few ou La Proie des vautours est un film où McQueen est tout de même un second rôle présent réellement qu'à quelques moments fort du film. Pour le reste, La proie des vautours présente une intrigue sentimentale bas de gamme entre le papa de Nancy et Gina Lolobridgida, Are you ready boots? Arrière tout, c'est pas tellement bon… Ce qui est vraiment génial pour le fan de McQueen c'est le plomb fondu moral de Hold up en 120 secondes et L'Enfer est pour les héros. Ensuite, il y a La Grande évasion. Pour Les Sept mercenaires, je préfère quand même Les Sept samouraïs, mais on se régale bien avec les feintes de McQueen et le flegme de Coburn. Nevada Smith, Guet-apens, Papillon, L'Affaire Thomas Crown, les temps forts ne manquent pas. Bullit et Le Kid de Cincinnati sont pas mal non plus. Quelques ratages toutefois, évitez La Tour infernale, Le Mans et Tom Horn. Junio Bonner est quand même limite. Pour le délire, l'édition dvd Bullitt est accomapgnée d'un reportage kitsch hallucinant: Steve McQueen travaille pour le vrai dans Bullitt, si ce n'est pas vrai, on voit que c'est joué (scène de l'autre qui claque à l'hôpital), Steve McQueen n'aurait jamais accepté de jouer avec une femme qui ne soit pas vraie (ici Jacqueline Bisset), Steve McQueen travaille pour le vrai dans Bullitt. Ce genre de déconnades fait aussi part intégrante du mythe. Pour Tom Horn, je proposerai un autre titre: comment un film fait une bonne chute avec des ralentis à cheval…


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De Cuauhtli, le 30 janvier 2007 à 13:22

je cherche ce film depuis de longues années: je l'ai vu il y a très longtemps, et j'en garde un souvenir ému. Il faudrait vraiment qu'il soit édité en DVD zone 2 (je crois qu'il existe un DVD zone 1.?)


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De PM Jarriq, le 30 janvier 2007 à 13:29
Note du film : 5/6

Même pas !!!


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De jipi, le 30 janvier 2007 à 14:47

Oui je l'ai vu aussi à sa sortie en 1963 ou 4 je ne sais plus, super film plein d'émotion, il fait partie de mes premiers émois d'adolescent.


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De PM Jarriq, le 17 avril 2007 à 11:12
Note du film : 5/6

En cherchant bien, on peut trouver en zone 1, un téléfilm intitulé "The Defender", réalisé par Robert Mulligan, avec Ralph Bellamy, William Shatner et… Steve McQueen, tourné en 1957, pour la série en direct "Studio One". Curieux qu'aucune biographie de McQueen n'ait mentionné le fait que l'acteur avait déjà croisé Mulligan, 6 ans avant Une certaine rencontre et Le sillage de la violence

"The defender" est intéressant, dans le style "film de prétoire", avec une "chute" très surprenante et astucieuse, et non dénuée d'ambiguïté, et offre à McQueen un rôle de jeune homme névrosé, accusé de meurtre. A 27 ans, l'acteur est déjà un peu âgé pour ce rôle à la James Dean (ça lui arrivera souvent par la suite), et surjoue un peu façon "actor's studio", une mauvaise habitude qui lui passera dès l'année suivante avec Au nom de la loi.


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De JE SAIS Où JE VAIS, le 22 octobre 2007 à 23:10

Une Certaine rencontre ? Bien sûr, oui, il s'agit d'un des meilleurs films de Steve Mac Queen, qui, pour une fois, ne s'investit pas dans un rôle réduit à une pantomime de virilité (dans lequel il excellait, il est vrai). Il n'en est pourtant pas si éloigné, dans ce film aussi. On pourrait dire que ça commence comme ça, par une parodie du rôle qu'il a toujours plus ou moins tenu (exception faite du Kid de C.). Un séducteur à la petite semaine (pour un musicien du même acabit) qui, au contact d'une femme (ah, les nanas) va soudain être confronté avec l'homme qu'il est vraiment – et il ne va pas en revenir, il va se mettre à trébucher (mais, allez, il n'attendait que ça), à balbutier toute sa gamme de mâle jusqu'à en perdre la panoplie. Et comment va-t-il en ressortir ? Lessivé, à genoux (l'amour selon Mulligan ?) – avec une vérité qui lui procure une chance de devenir vraiment quelqu'un. Bien sûr, il s'agit également d'une comédie mais n'oublions pas – rappelons-nous la scène sidérante de l'avortement programmé dans l'immeuble sordide – qu'il en faudrait bien peu pour que ce film tourne au drame sombre. Ce que, dans le fond, ce film est bel et bien aussi. Une comédie à l'intérieur d'un drame. Ou l'inverse – le débat est ouvert. Steve, Nathalie (son meilleur film, oui : pour une fois, elle n'en rajoute pas, jusqu'à presque même donner le sentiment qu'elle ne joue pas, avec juste, ici et là, un soupçon de parodie nunuche qu'elle assume, c'est elle, le vrai mec du film) le font glisser in fine vers la fantaisie – à moins que Mulligan qui aimait trop ses acteurs, qui aimait trop New York, ne pouvait se résoudre à offrir à celle ville incroyable (peut-être la vraie grande figure d'Une certaine rencontre) une histoire plus grise que ses gratte-ciels.


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De vincentp, le 23 juin 2010 à 22:39
Note du film : 5/6

5,4/6

Croisement de comédie sociale et de comédie de moeurs, tel que Minnelli a pu en réaliser par exemple au cours des années 1940-1050 (La femme modèle, The clock, le père de la mariée), mais ici avec les caractéristiques du cinéma des années 1960 (voir par exemple le fil de Autopsie d'un meurtre pour plus de précision).

Love with the Proper Stranger est une très belle réussite artistique de Robert Mulligan. La partie sociale (liée à l'immigration italienne) est intéressante mais sans plus. La dimension étude de mœurs et psychologique tournant autour des personnages interprétés par Natalie Wood et Steve mcQueen est en revanche particulièrement réussie, mêlant avec brio aspects dramatiques et ressorts comiques, parfois à l'intérieur de la même séquence. Difficile d'aller plus dans le détail et le descriptif des micro-réactions psychologiques qui peuvent unir ou opposer un homme et une femme, à différents moments de leur relation. Par moments, porté par le jeu tout en nuances de ces acteurs et la mise en scène toute en finesse de Mulligan, Une certaine rencontre atteint des sommets artistiques et délivre des instants de pure émotion.

Ajoutons encore que Natalie Wood apparait particulièrement impressionnante dans ce registre de la comédie dramatique. Elle ne joue pas dans ce présent long-métrage, elle déroule avec un naturel désarmant. A mon avis la plus grande actrice américaine à ce jour vue au cinéma.


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De vincentp, le 2 septembre 2017 à 23:35
Note du film : 5/6

Ajoutons encore que Natalie Wood apparait particulièrement impressionnante dans ce registre de la comédie dramatique. Elle ne joue pas dans ce présent long-métrage, elle déroule avec un naturel désarmant. A mon avis la plus grande actrice américaine à ce jour vue au cinéma.

Un avis prononcé par moi-même en 2010. C'est aussi ce qui me vient en tête en découvrant Propriété interdite (1966). La performance de Natalie Wood y est tout simplement impressionnante.


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