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Forum : Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Sujet : Sans plus


De tifen, le 14 octobre 2004 à 22:38

J'ai vraiment très envie de voir ce film qui à l'air plein de surprises et de rebondissements !


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De PM Jarriq, le 21 décembre 2004 à 10:16
Note du film : 3/6

Excellent sujet, comme tous ceux de Kaufman, mais aussi trop cérébral, trop froid, trop malin pour son propre bien. Pour que le récit fonctionne réellement, il fallait impérativement créer une véritable histoire d'amour au début, comme avait su le faire Woody Allen dans "Annie Hall" par exemple, qui n'aurait fait que rendre la séparation plus poignante, tout le parcours plus émouvant. Ici, c'est la relation bizarroïde dès le commencement de deux marginaux pas spécialement sympathiques, dont la séparation indiffère un peu. Comme le jeu de Jim Carrey, même dirigé, est toujours excessif, sans profondeur, on a vraiment du mal à s'intéresser à ses tourments. Ce n'est pas un hasard si le "subplot" (concernant Kirsten Dunst et l'excellentissime Wilkinson) est plus accrocheur que l'histoire principale.

Il est clair que l'auteur a du talent, mais l'union avec un réalisateur aussi spécial que Gondry semble annuler ses effets plutôt que les renforcer ou les transcender. Cela aurait pu être le film définitif sur la souffrance de la rupture, ce n'est qu'un exercice de style glacé et intrigant, mais pas plus.

Pour finir sur une note plus positive : Mark Ruffalo surprenant à chaque film, s'impose petit à petit comme le meilleur acteur de sa génération.


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De MrJimCarrey, le 8 janvier 2005 à 00:23

Un film sensationnel

On retrouve un Jim Carrey dans autre genre de rôle, où il est toujours aussi convaincant.

Ce film est réalisé par un Français, qui pour son deuxième film a réalisé un petit chef d'oeuvre cinématographique.Donc avec des acteurs jouant idéalement et avec un scénario fantastique je dit Merci.


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De speedy, le 12 décembre 2005 à 11:42
Note du film : 4/6

Un joli film très original ou le thème fantastique n'est là que pour démontrer que l'amour entre deux personnes ne s'efface jamais même si eux le désirent ardemment.

C'est parfaitement joué (Jim Carrey ne fait qu'une grimace du film et joue à la perfection un homme discret et effacé qui réalise trop tard qu'il ne veut absolument pas oublier son amour perdu), les effets spéciaux sont efficaces car discrets et restent à disposition de la narration.

Une mention particulière au montage et à la musique !!


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De Impétueux, le 22 mai 2015 à 14:38
Note du film : 1/6

L'excellentissime et disparu (de ce site seulement, on l'espère pour lui) PMJarriq avait écrit sur le fil d'une autre réalisation de Michel Gondry Gondry bâtit tous ses films sur UNE idée, UN concept, qui tiendraient bien mieux dans un court-métrage. Ce film était Soyez sympas, rembobinez, qui avait été couronné d'un grand succès critique et qui a obtenu, je crois, une sorte de statut de film-culte.

Je m'y étais beaucoup ennuyé, malgré l'apparente subtilité de l'idée de départ. Je crains de devoir marquer la même réticence pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind, dont il me semble avoir bien compris les intentions et même la finesse de touche, mais où je n'ai pas pu, ou pas su entrer. Décidément je dois couver quelque chose de pernicieux en ce moment, pour me jeter la tête la première dans des œuvres de cinéastes à qui je me sens profondément fermé, Woody Allen (Annie Hall) ou Luchino Visconti (Mort à Venise). Détestable masochisme ou peut-être, ce qui est pire, fascination absurde du lemming pour son malencontreux anéantissement suicidaire aquatique.

Précisément, comme noté par notre estimé camarade, l'idée de départ de Eternal sunshine est subtile, intelligente, sophistiquée ; faire effacer de sa mémoire des êtres et des situations qu'on aimerait n'avoir jamais connus, n'avoir jamais vécues, payer pour cette sorte d'amnésie sélective et pouvoir ainsi vivre une vie différente qui ne sera pas envahie, scarifiée, empuantie, par les sortes de cicatrices créées par la mémoire. Cela étant, comme l'écrivait Marcel Aymé, nous sommes si riches, si secrets à nous-mêmes, tant de sources bouillonnent en nous qu'il n'y a rien d'étonnant que les infinies bifurcations de notre esprit rendent l'effacement compliqué.

Ceci, qui n'est que le sujet brut, est sans doute le meilleur d'Eternal sunshine avec, sans doute l'idée que l'attirance entre un homme et une femme peut être d'une telle puissance qu'elle se joue des subterfuges et manigances que nous pouvons dresser pour la nier et l'anéantir.

Mais cela posé et quelques belles images initiales bleues froides, quel drôle de traitement scénaristique ! Alambiqué, embrouillé et confus au delà du raisonnable, il donne l'impression que Michel Gondry, confiant en ce qu'il estime être de la virtuosité, complique et raffine à l'envi les méandres de son récit. Et la pelote de laine devient assez vite un sac de nœuds dans quoi se prennent les pieds des acteurs estimables, Jim Carrey (moins grimacier que de coutume), Kate Winslet, Tom Wilkinson. Et il y a en plus Kirsten Dunst qui a toujours dans son regard cette ombre d'inquiétude découverte dans Entretien avec un vampire puis dans Virgin suicides et portée à son apogée dans Melancholia. Elle parvient à me faire noter le film au dessus de zéro.

Mais pour moi, en tout cas, Gondry, c'est fini.


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