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Sujet : Wenders années 1970


De 9chatel, le 8 novembre 2004 à 17:18
Note du film : 5/6

Ce film semble introuvable. Si vous voulez le découvrir ou le revoir , je compte sur vous, pour voter. C'est une petite merveille, un des plus beaux films de Wenders, comme Paris Texas, les ailes du désir

Je m'en remets à vous !


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De jerzy pericolosospore, le 19 février 2005 à 18:31

Tout à fait introuvable. Il est temps en effet de rééditer ce road-movie superbe, faisant partie de la meilleure période de Wenders, au même titre que "faux mouvement", "au fil du temps" et "l'angoisse du gardien de but au moment du pénalty" (ces derniers ont semble-t-il connus l'honneur du dvd zone 2, mais hélas indisponible dans ma contrée – la Belgique – même par commande à la fnac).


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De DVDTOILE.COM, le 5 mars 2005 à 14:32

Un beau film ou se cotoient et évoluent un adulte et une enfant; Du Wim Wenders de qualité et tout en sensibilité? à voir et revoir, on fait des découvertes chaque fois qu'on le visionne.

L'AMI AMÉRICAIN A été réédité en DVD, J'espere qu'il en sera de même pour ALICE DANS LES VILLES.


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De nocturne, le 30 juillet 2005 à 00:56
Note du film : 5/6

Un film magique dans une Allemagne faussement grise

Une réédition indispensable!


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De nth21, le 26 juin 2006 à 13:40
Note du film : 5/6

Film que je voudrais revoir.


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De gtski, le 22 juillet 2006 à 15:25

alice dans les villes SVP faites tout ce qui est en votre pouvoir pour éditer ce film merveilleux en DVD . Merçi]


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De passenger, le 3 février 2007 à 20:43

Les rééditions dvd de Faux mouvement (1974) et l'Ami américain (1976), mastérisées par Wenders lui-même, sont de toute beauté. On attend desespérément le reste de sa production "allemande", qui constitue, pour nombre de cinéphiles, et de loin, sa période la plus intéressante et novatrice. Pour moi, ce fut un choc de pouvoir re-découvrir, dans des conditions autrement plus dignes que mes vieilles vhs pan-et-scanées "fil à film", la photographie exceptionnelle de ce "peintre de la lumière" qu'est l'opérateur Robbie Müller. Sans compter la restauration sonore, ce sens de la prise directe essentiel à la magie hyperréaliste qui innerve la "trilogie du voyage". Il devient plus qu'urgent que "L'angoisse du gardien de but au moment du penalty" et "au fil du temps", et surtout ce superbe "Alice dans les villes" (peut-être le plus beau) soient à nouveau offerts à notre regard et notre tympan.


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De PH, le 7 juillet 2007 à 12:36
Note du film : 6/6

Quand verra-t-on enfin en DVD le merveilleux "Alice dans les villes" que pour ma part je préfère à "Paris Texas".

Quel dommage que notre monde n'ait pas plus de considération pour la culture et la conçoive comme une marchandise comme les autres.

Ainsi beaucoup de films fantastiques sont difficiles à trouver car n'intéressant que trop peu de monde, ceux ne connaissant pas ces films ayant très peu de chance de les apprécier car ils ne les verront jamais.

Ma vieille cassette VHS est en bout de course et devient impossible à visionner.

SVP Urgence !


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De vincentp, le 19 avril 2023 à 08:38
Note du film : 6/6


Découvert sur grand écran, dans sa version restaurée en 2014 par la fondation Wim Wenders. Alice dans les villes (1974), filmé en noir et blanc, gagne à être vu sur grand écran, l'immersion dans cet univers légèrement conceptuel, à la dramaturgie non conventionnelle, et à la forme très élaborée, en étant facilité. C'est une oeuvre un peu difficile d'accès, mais peut être moins que certains films ultérieurs de Wim Wenders comme Les ailes du désir. On a affaire à un road movie, d'abord aux Etats-Unis, puis aux Pays-Bas et en Allemagne. Il est question de la culture américaine, de ses forces (des auteurs, des artistes, une architecture et une organisation de la cité new-yorkaise) et de ses faiblesses (l'uniformité des villes de l'arrière pays traversée par de longues lignes droites, la publicité, les informations parasites). Le personnage principal, soumis à différentes contraintes personnelles effectue sur ces terres un long parcours physique et mental qui le mène à une forme de renaissance.

La musique lancinante et répétitive du groupe allemand Can, les effets sonores (bruits de la ville) sont utilisés pour bâtir un univers de fiction et orienter la perception mentale du spectateur. La profondeur de champs doublée de plongées spectaculaires crée un univers en trois dimensions. On n'a pas l'impression de plan gratuit, ou d'artificialité du propos. Les concepts de la nature et de la culture, mais aussi du temps et de l'espace sont déclinés en arrière-plan. Il est aussi question de l'état mental de l'époque, des transformations sociales en cours (on observe des immigrés, des individus de différents milieux, et des logiques contradictoires). En mode feutré, une critique de l'industrialisation et du conservatisme. La petite fille, son aspect naturel, son langage, et la douceur de vivre apportée par certains traits du paysage, participent à l'accomplissement des personnages, vers moins de solitude, sans doute intégrés dans la société via un modèle social avec des accointances écologiques.


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