On retrouve là tout ce qu'aime Petrov, à savoir la nature omniprésente dans ses oeuvres, le danger de la tentation, ici incarné sous la forme d'une jeune femme qui, comme toute sirène – sauf chez Disney, bien sûr – est l'incarnation même de l'ambivalence, et même la folie, qui prend ici la forme d'une tempête.
La mise en scène est comme toujours impressionnante. Ici, le style d'animation (peinture sur verre) est particulièrement approprié pour relier les actions parallèles du vieil homme et du jeune homme ou bien encore les deux temporalités (l'action se passant dans cette église devant la rivière et les souvenirs du vieil homme). Les transitions sont très soignées, le rythme de l'action est soutenu et la scène clé de la tempête est particulièrement réussie.
Page générée en 0.0016 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter