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Forum : Le Dîner de cons

Sujet : Drôlatique


De Patrice Dargenton, le 16 août 2003 à 15:30
Note du film : 5/6

Histoire géniale + Acteurs géniaux = Film génial.Patrice Dargenton (Mon site)


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De JJ, le 25 mai 2004 à 20:26
Note du film : 4/6

Film bien marrant c sûr…mais à la fin ça s'essouffle, les gags restants toujours les mêmes…


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De Pianiste, le 15 novembre 2014 à 09:02

Le dîner de cons est un film qui se regarde comme une pièce de théâtre. Jacques Villeret est excellent dans le rôle du "con" de service et va pourrir autant que possible la soirée de Thierry Lhermitte. Il y a beaucoup de réparties dans le scénario rondement mené et les acteurs sont très convaincants. On se prend vite au jeu de ce "con", qui en réalité a une certaine aisance pour manipuler les autres tout en restant très calme. Francis Huster et Daniel Prévost sont aussi très justes et se prêtent bien au jeu dont les règles sont presque sans limites. La réception sera très longue pour les victimes de cet invité et le dîner aura été encore plus réaliste que prévu.

Très peu de décors, mais des dialogues truculents….


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De droudrou, le 15 novembre 2014 à 09:24
Note du film : 3/6

pour répondre à notre ami de Francis Huster et Daniel Prévost c'est Francis Huster qui est le plus Juste (LEBLANC)…


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De Pianiste, le 15 novembre 2014 à 10:02

Bravo pour votre répartie! Je n'y avais même pas songé….


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De JIPI, le 9 juin 2016 à 12:22
Note du film : 3/6

Quelques empreintes sans surprises puis prometteuses entre un nanti immature et taquin subitement mis en orbite autour d'un prince de la boulette n'étant que l'inverse de ses bonnes intentions.

Brochant bourgeois sélectif, isolé et pédant se retrouve involontairement administré par les procédures incertaines d'un parachuté satisfait de sa composition joviale et limitée inhalant faussement la perception d'une valeur de la part d'un arrogant ne pensant qu'a se divertir aux dépens d'un esprit jugé inférieur.

Ciblé puis dédaigneusement toisé par un manipulateur, un esprit satisfait de ses icones et de ses jeux de mots populaires se révolte en se servant de sa sensibilité comme arme de guerre.

Un recadrage poignant de la part d'une charpente simple et sensitive, heureuse d'offrir à tout son entourage un optimisme naturel envers un possédant solitaire dont les principaux traits de caractères ne sont plus qu'une austérité sécurisante à l'image de ses toiles et de ses bibelots.


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De fretyl, le 7 septembre 2016 à 18:16
Note du film : 2/6

Je trouve que les multiples diffusions de ce Diner de cons revu hier et le fait qu'on en connaisse les dialogues par cœur l'ont un peu usé. Il s'appelle Juste Leblanc. Ah bon il a pas de prénom ? ça fait rire une fois mais pas deux. La direction d'acteur est assez moyenne ; il semblerait que Francis Veber se croyait encore au théâtre au moment ou il a réalisé ça. Villeret me fait moyennement rire ; je n'ai jamais vraiment trouvé Villeret drôle. Ceux qui se renseigneront apprendront que le comique était en réalité un alcoolique notoire et dépendant qui finit d'ailleurs malade du foie. Qu'il lui était arrivé d'être régulièrement violent une fois ivre (plusieurs bagarres à la sortie de bistrots) et avait même frappé son ex-femme qui le quitta, ce qui plongea Villeret dans la dépression. Eh ben j'ai toujours trouvé dans les yeux de Villeret une tristesse profonde plutôt que de la gaieté…
Le film nous oblige à supporter également les excès de jeu et la fausse sobriété de Huster acteur détestable et détesté qui même dans un simple second rôle parvient à se ridiculiser en forçant dans les fous rires que l'on sent forcés ! Que reste t-il ? Eh ben simplement j'ai apprécié le rôle de Prevost, Cheval, contrôleur fiscal zélé et activé qui a lui seul sauve un peu les meubles. Du moins pas ceux que Lhermitte est obligé de planquer dans sa chambre.

Bon en tout cas si je m'appelais Francis Veber et si je devais refaire Le diner de cons je ne choisirai pas Lhermitte une deuxième fois… Je choisirai plutôt : Gilbert Collard ! Avocat, député, qui a un potentiel d'acteur de théâtre, que je connais personnellement et que je verrai très très bien organiser un diner de cons ! Ah celui là il serait formidable en Pierre Brochant !!!! Vous allez me dire que viens foutre Collard sur ce fil ? Rien mais s'il est chaud pour qu'on organise un diner de cons demain, avec le nombre de frustrés, d'abrutis et de cas psychiatriques qui constituent une part importante de l'effectif militant il y a de quoi faire !

Et je ne ferai pas mystère de ma profession…


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De Impétueux, le 23 juillet 2018 à 13:43
Note du film : 4/6

Ce qui manque à ce Dîner de cons pour être un film vraiment imparable et inoubliable, c'est, finalement, un peu – ou beaucoup – de méchanceté. Là où un réalisateur italien de la grande époque aurait pu filmer un chef-d'œuvre d'acidité et de désespoir, Francis Veber escamote le coup, en faisant dans le gentil et le consensuel. Qu'il adapte, sans beaucoup d'efforts cinématographiques, sa propre pièce de théâtre n'est pas très embêtant, finalement : j'ai pourtant assez trépigné ici et là contre les pièces de boulevard, vouées aux tristes routines des amants dans le placard et des quiproquos improbables, mais là, le genre est tout de même passablement renouvelé. Mais que Veber ait recouvert l'acuité de son regard par une couche de guimauve terriblement bien-pensante me gêne un peu.

Car il y avait, bien entendu, possibilité d'insister sur la cruauté de la situation, sur le gouffre béant qui apparaît entre les uns et les autres, les in et les out (comme on disait dans une chanson de Serge Gainsbourg). Gouffre qui, dès le mot Fin apparu sur l'écran (dès le rideau retombé, au théâtre), va se rouvrir, aussi béant qu'auparavant, d'autant que la maladresse abyssale de Pignon/Villeret qui vient gentiment d'arranger les choses avec Christine (Alexandra Vandernoot) la femme accidentée de Pierre Brochant (Thierry Lhermitte) fait replonger la situation sinon dans la catastrophe, du moins dans le doute conjugal. Parce que, il est vrai, un des plaisirs du cinéma (ou de la Littérature, au demeurant) est de se demander ce qui se passe après. Et là, on est prêts à parier que, le lendemain, chacun reviendra à sa vie : l'éclat du fric agréablement et intelligemment gagné pour Pierre Brochant, les relations spirituelles et civilisées, les jolies femmes, les grands appartements des beaux quartiers, la parcimonie des jours pour François Pignon, la cathédrale de Chartres ou le Centre Georges Pompidou construits en allumettes, la promiscuité de la cantine du ministère, la solitude des mecs moches et délaissés, la gentillesse sans raison et sans objet.

C'est bien là qu'il aurait fallu fouiller et aller voir du côté du sordide, qu'il aurait fallu explorer les failles béantes de la vie… De la société ? Ah ! Comme si une société, depuis l'origine du monde, avait mis, avait pu même envisager de mettre sur le même plan les beaux-riches-intelligents et les laids-pauvres-crétins !! Mais il faut ne pas désespérer et laisser croire que, un jour, à la fois mon prince viendra et que les hommes vivront d'amour et de vertu. L'opium du peuple n'est pas toujours là où on le voit habituellement.

Cela dit, qui est navré, mais nullement critique (en tout cas nullement dépréciatif) communions ensemble sur l'extrême qualité de la distribution du Dîner de cons. À l'exception près (je partage tout à fait l'avis de Frétyl là-dessus), de la nullité absolue du jeu de l'halluciné Francis Huster qui doit encore se croire sous les feux de la rampe, dans une pièce où des rombières en voie de ménopause lui adressent des œillades énamourées. Jacques Villeret – qui a dans les yeux (vous avez raison Frétyl – tant de tristesse et de panique est absolument idéal. Comme l'est Daniel Prévost dans sa folie lunaire…

Sûrement pas un grand film, évidemment, mais un de ces machins qu'on regarde toujours avec un immense plaisir…


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