J'ai regardé ce mercredi soir ce film sur Arte – après visionnage j'ai tenu à m'assurer de l'existence d'un DVD et ai trouvé sur AMAZON l'avis d'un acheteur qui reflète parfaitement mon ressenti Je me suis donc permis de le copier et le publier pensant qu'il n'est pas utile de vouloir réinventer l'eau chaude
Ce film a eu le lion d'argent à la Mostra de Venise et il a représenté la France aux Oscars. Avec une telle carte de visite, je m'attendais donc à un film autrement plus ambitieux que ce faux documentaire. On y voit donc une romancière d'origine africaine qui va assister au procès d’une jeune femme sénégalaise pour infanticide aux assises de Saint-Omer, dans le Nord de la France, alors qu’elle-même est enceinte. Il y a un effet de miroir qui se met en place par des flash-backs de telle sorte que la romancière, elle-même enceinte, est en proie à quelques angoisses existentielles. Ce film long (2 heures), inspiré d'une histoire réelle, alterne les longues audiences filmées en plans fixes et les interludes centrés sur la romancière qui se rapproche de la mère de l’accusée, venue assister aussi au procès. C'est trop long, ça manque de lyrisme, d'émotion et de consistance, et les acteurs, à part celui qui joue le père du bébé, manquent d'empathie et de conviction
Tous les films qui tentent de promouvoir des étrangers sans papiers délinquants rencontrent invariablement des insuccès mérités.
Ce qui n'empêche pas le système de financement du cinéma français de les couvrir d'argent. C'est le Camp du Bien dont les Français ne veulent pas mais qu'on leur impose…
Ce qui me semble sous-jacent, à l'insu peut-être de la réalisatrice, c'est la radicale incompréhension de deux civilisations, de deux conceptions du monde, pratiquement incompatibles. Les démons de l'Afrique ne sont pas ébranlables.
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