Malheureusement, si avec ce Resident Evil: Apocalypse on a le film d'action souhaité et attendu, on perd beaucoup au niveau des personnages. Alice se voit gratifiée d'une camarade de bagarre, Valentine (jouée par Sienna Guillory très à l'aise dans le rôle), et le film hésite sans cesse entre les deux personnages, sans finalement jamais les traiter. Valentine reste égale à elle-même du début jusqu'à la fin du film, à savoir une sorte de Lara Croft (la tenue est quasiment la même) qui dégomme les méchants zombies. D'elle on ne sait rien (sauf qu'elle a été virée de la police – et encore, cela n'a aucune conséquence dans la suite du film). Elle n'a ni dilemme ni quête. Rien.
Alice est plus intéressante, car elle se réveille d'expériences médicales faites sur elle par la redoutable entreprise Umbrella. Elle se sent physiquement changée, surpuissante et cherchera à se rappeler pourquoi et comment elle en est arrivée là. Si l'amnésie fonctionnait dans le premier épisode, elle est ici un peu ratée. On l'a sent trop artificielle, d'autant plus qu'on a une bonne longueur d'avance sur le personnage : on devine tout de ce qui lui est arrivée.
Le scénario est également très classique, trop sans doute, enchaînant les scènes d'actions aux scènes d'action. Le film vaut finalement pour quelques scènes particulièrement réussies comme la scène de l'église ou celle finale. Bref, un film de divertissement qui se laisse voir, mais qui ne restera pas dans les esprits.
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