Super film un vrais régal, il est la synthèse entre le roman de Jean Pierre Chabrol, et les récits sur la résistance en Cévennes d'Aimé Vielzeuf, l'histoire du Maquis de Cazal, c'est le Maquis de Bouzéde pour l'attaque de la prison de Nîmes, avec celle du film, pour les combats et coup de main du film c'est la 7206éme Cie de FTPF de Champdomergue,ce film que l'on avait pas vu depuis 1983, et superbe, je l'ai revu avec le coffret T1 de Costa Gavras,et ce Lundi sur Arte,dont beaucoup d'amateur cinématographique de chez moi, mon dit j'ai revu "un Homme de trop" avec mille plaisir.
Pour mieux apprécier le film lisais le roman de Jean Pierre Chabrol et les récits de Aimé Vielzeuf,après cela on vois le film sur d'autre aspect.
Une note inférieure à la moyenne, mais une note de faveur parce que les films sur ce qu'on pourrait appeler La vie quotidienne des maquis français ne sont pas très nombreux (à dire vrai, je n'en vois pas) et que Un homme de trop a au moins ce mérite. Mais ce mérite reconnu et l'hommage fait ainsi à l'Histoire, je ne vois pas trop ce qu'il y a à retenir de ce capharnaüm touffu dont n'émerge aucun personnage marquant.
C'est assez curieux parce que dans ce genre de films où sont réunis des hommes dans une aventure commune mais chacun avec sa personnalité, il faut précisément donner un éclairage sur tous pour que le spectateur s'y intéresse. Comparaison n'est pas raison mais, pour rester dans la Guerre et la Résistance, regardez le début de Marie-Octobre : en quelques traits, deux images, trois mots, les protagonistes sont croqués, caractérisés, identifiés. Caricaturés, si l'on veut, mais en tout cas reconnaissables.
Ça commence pourtant assez bien, quoique l'image soit un peu sombre et confuse, par un coup de main d'une audace inouïe qui permet à des maquisards de libérer douze condamnés à mort emprisonnés dans une geôle sévèrement gardée (soit dit en passant, ça se passe, dans le film, en Haute Corrèze et non, comme dans le livre de Jean-Pierre Chabrol, dans les Cévennes). Mais les douze sont treize et, parmi les résistants sauvés il y a un homme (Michel Piccoli) – dont on ne connaîtra d'ailleurs pas le nom – qui ne peut être que suspecté. Et même de celui là on ne saura rien, ou à peine, qu'il ne se sent pas concerné par le conflit…
Et on s'est bien ennuyé.
Impétueux a parfaitement raison, voilà un film que j'ai longtemps attendu de voir et qui s'avère probablement le plus mauvais film de Costa Gavras que j'aie jamais vu (hormis Le Capital)
qui n'était pas bien terrible non plus).
Longtemps invisible, vu dans une version restaurée, je me demande ce que j'aurais bien pu voir ou comprendre à certaines scènes il y a quelques années car, malgré la restauration numérique, certaines scènes, dont celle du début, restent dans une obscurité qui fait que l'on comprend à peine ce qu'il s'y passe.
La plupart des personnages volontiers heroïques n'ont qu'une définition très simpliste dans la représentation qui en est donné au spectateur. Le personnage de Claude Brasseur notamment… Cremer
fait du Cremer
et son personnage de résistant engagé sera mille fois mieux utilisé dans Section spéciale
quelques années plus tard ou sur la même époque Gavras
sera vraiment à sa place !
Ça pinaille, ça cogite sans grande raison… Le seul intérêt est la vision de quelques paysages des Cévennes remarquablement filmés.
On pensera à d'autres films sur la Résistance guère réussi et rébarbatif : Le jour et l'heure, Le franc tireur
dans la même lignée…
Finalement très peu de films sur cette époque me paraissent rentrer dans un minimum de vérités et de réalisme en y repensant vraiment. Lacombe Lucien bien sûr Lucie Aubrac
un peu…
Décidément les films sur l'occupation allemande ne sont pas voués à être des films d'aventures… J'oublie certainement d'autres titres.
Le problème avec ce Gavras est qu'en effet, on s'y ennuie poliment mais beaucoup trop !
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