tombe sous le coup d'une double peine. Non seulement il est contraint de se marier avec la jeune femme qu'il aurait déshonorée, mais surtout il écope d'une peine de prison. Trois ans plus tard, enfin libre, Fleet entreprend de récupérer sa part du butin, ainsi que de prendre sa revanche sur Nolan et sur Katy (Diana Muldaur), son ancienne maîtresse. Quand il apprend que ces deux-là, désormais mariés, préparent une arnaque contre la communauté chinoise de la ville, il s'acharne à la faire échouer. Par tous les moyens…
est un western réalisé en 1970 par l'un des derniers spécialistes états-uniens du genre, Andrew V. McLaglen.
Avec un tel sujet, qui fait penser à La vengeance aux deux visages,
et un trio d'acteurs constitué par le sympathique George Peppard, le fourbe John Vernon et la belle Diana Muldaur, il y avait de quoi faire un excellent western. Hélas le film manque d'efficacité: d'une part, la mise en scène est pataude. McLaglen n'est pas Boetticher.
D'autre part, le scénario se révèle inutilement alambiqué malgré de bonnes répliques et de bonnes idées, notamment l'intervention inhabituelle dans un western (hors Lucky Luke
bien sûr) de la communauté chinoise.
Enfin certains comédiens sont mal utilisés, ainsi John Vernon, assez transparent ici, lui qui était si impressionnant dans un rôle similaire de traître dans Le point de non-retour.
m'a fait passer un bon moment. Grâce à son ton décontracté, quand bien même McLaglen est moins à l'aise dans l'humour que dans la noirceur. Grâce à George Peppard, acteur pour qui j'ai un faible et qui peaufine dix ans à l'avance son personnage de L'agence tous risques.
Grâce à la qualité des décors, de la photo et des costumes.
Le dernier train pour Frisco a beau témoigner de la décadence du western américain durant les années 1970, il m'a diverti. Et pour celà il mérite un 3 voire un 3,5/6.
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