Forum - La Colline des hommes perdus - Implacable et formidable !
Accueil
Forum : La Colline des hommes perdus

Sujet : Implacable et formidable !


De xenothor, le 8 février 2004 à 22:06

Le seul film ou Sean parait nu !


Répondre

De Crego, le 9 février 2004 à 10:31
Note du film : 6/6

Faux : il montre également son derrière écossais dans "La rose et la flèche" !

A part ça, quand verra-t-on ce chef-d'oeuvre de Sidney Lumet en DVD ?


Répondre

De Crego, le 9 février 2004 à 13:35
Note du film : 6/6

Spécialiste en anatomie écossaise… Voilà un métier à considérer ! Au fait, je crois qu'on voit aussi the Great Scott à oilpé dans "L'homme qui voulut être roi". Qui dit mieux ?


Répondre

De Crego, le 9 février 2004 à 17:25
Note du film : 6/6

En couche-culotte rouge, ça c'est certain…


Répondre

De Arca1943, le 9 février 2004 à 22:09
Note du film : 6/6

En effet, cette couche-culotte rouge pose problème…


Répondre

De strabon, le 18 juillet 2004 à 18:50
Note du film : 6/6

Je suis hanté par la réplique "OK Bannion" depuis plus de trente ans.


Répondre

De Arca1943, le 18 juillet 2004 à 21:13
Note du film : 6/6

Et pour Harry Andrews, fort impressionnant en ordure galonnée. A noter que, comme assez souvent avec Lumet – The Pawnbroker, Dog Day Afternoon, Contre-enquête et plusieurs autres – le happy end n'est pas à l'ordre du jour.


Répondre

De PM Jarriq, le 19 juillet 2004 à 11:03
Note du film : 6/6

Espérons une sortie rapide de ce chef-d'oeuvre inégalé, perle de la filmo pourtant riche de Connery. Lumet et lui ont signé un autre film exceptionnel, quelques années plus tard, le rare "The offence", où l'acteur joue un flic hanté, médiocre, tenté par le "côté sombre", peut-être son meilleur rôle. Encore un qu'on rêve de voir sortir dans une belle édition !


Répondre

De Dorian Gray, le 27 juillet 2004 à 12:02

Je signe !

Et aussi pour "The offence"… qu'il faudrait peut-être ajouter à la base de données. ;)


Répondre

De spontex, le 27 juillet 2004 à 12:07

Voilà ! Sitôt dit, sitôt fait !


Répondre

De Dorian Gray, le 4 août 2004 à 14:24

Alors je vais signer de ce pas… :)


Répondre

De Impétueux, le 8 octobre 2004 à 12:10
Note du film : 6/6

Je me souviens de l'impression mitigée (d'abord ! mais vite évanouie) et de la surprise alors ressentie en découvrant Sean Connery en "autre chose" qu'en James Bond.

Mais je me souviens aussi de l'impeccable dureté de ce film de Lumet, jamais revu depuis lors.

Comme je ne résiste que rarement à mes désirs, je vote pour une édition DVD !


Répondre

De zoulou, le 27 février 2005 à 12:59
Note du film : 5/6

Ce film est le premier que j'ai vu avec Sean Connery, il y a maintenant très longtemps, et j'avais été frappé par la dureté du film, mais il m'avait beaucoup plu.

Et Sean Connery jouant autre chose que James Bond, c'est quand même quelquechose…..A quand une édition en DVD ?


Répondre

De vl92, le 5 mars 2005 à 08:57
Note du film : 5/6

VOTE pour la sortie de ce film en DVD!!


Répondre

De melville, le 2 mai 2006 à 16:50
Note du film : 6/6

Une très grande réussite cinématographique…

poignant,réaliste,sobre,viril,puissant,émouvant.


Répondre

De droudrou, le 5 février 2007 à 09:17
Note du film : 6/6

Donc, il nous est enfin annoncé. Un de ces chefs-d'oeuvre dont le cinéma a le secret de nous gratifier et qui nous rappellent beaucoupde choses que nous aurions tendance à oublier quelque peu en matière d'intolérance…

Par contre, il est un détail dans ce film, en termes d'image, mais qui montre bien dans quelles conditions il a été tourné, c'est l'ombre de la caméra qui apparaît un certain moment sur la colline écrasée par le soleil !… C'est l'exemple même des conditions de réalisation d'un plan séquence.


Répondre

De Arca1943, le 21 mai 2007 à 21:36
Note du film : 6/6

Voilà, j'avais mis 5, mais grâce au réseau américain PBS qui a eu la charité de nous remontrer ce Lumet, je passe à 6. Sean Connery est parfait et Harry Andrews s'en donne à coeur joie dans ce rôle de fasciste ! Et Ossie Davis, et une vue en coupe de l'impressionnant écurie d'acteurs britanniques de l'époque : Sir Michael Redgrave, Ian Bannen, Ian Hendry, Roy Kinnear… Superbe photo en glorieux noir et blanc.


Répondre

De verdun, le 17 août 2008 à 21:34
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Je me souviens du choc ressenti après avoir découvert ce film l'année dernière. Je l'ai revu il y a quelques semaines. Pendant quelques minutes, au début du mètrage, je me suis demandé si j'allais trouver ce film aussi fascinant qu'à la première vision.

Et puis les qualités immenses de ce film sont réapparues: un Sean Connery plus charismatique que jamais, décidé à sortir de James Bond et entouré par une impressionnante brochette de comédiens britanniques aujourd'hui injustement oubliés. La réalisation est digne du Kubrick des Sentiers de la gloire, c'est-à-dire percutante et rigoureuse, servi par un noir et blanc magnifique. Le réalisateur est très à l'aise dans le huis-clos. Le scénario représente une réflexion angoissante sur l'autorité, le conditionnement et la folie. On est saisi par la peur: comment une armée peut-elle autant maltraiter ses propres membres, aussi indisciplinés soient-ils ? Le récit va crescendo, jusqu'à une fin aussi géniale que frustrante.

Un chef-d'oeuvre !


Répondre

De Freddie D., le 18 août 2008 à 09:43
Note du film : 6/6

C'est la réalisation la plus accomplie et méticuleuse de Lumet. Le parallèle avec Les sentiers de la gloire vient en effet à l'esprit, et ce n'est pas un mince compliment.


Répondre

De Impétueux, le 31 mai 2013 à 17:18
Note du film : 6/6

Aux Jeux Olympiques de Rome, en 1960, l'extraordinaire Australien Herbert Elliott remportait avec une large vingtaine de mètres d'avance sur notre Michel Jazy un des plus beaux 1500 mètres de l'histoire athlétique. Déjà recordman du monde, il était loin d'être un inconnu et les méthodes d'entraînement de son mentor, qui s'appelait Percy Cerutty, suscitaient surprise et admiration : Cerutty faisait en effet grimper à Elliott, chargé de sacs lourds, des dunes de sable escarpées ; lorsqu’il courrait sur la piste, l'effort lui semblait alors évidemment plus aisé.

J'ai songé à cela en revoyant les premières images de La colline des hommes perdus. Sont-ce les méthodes de punition britanniques qui ont inspiré Cerruty, ou les méthodes d'entraînement de Cerruty qui, alors assez largement mises en valeur, ont donné l'idée à Sidney Lumet de créer l’emblématique bloc de torture qui donne son nom au film ? Je me le demande un peu.

Mais le film, bien sûr, est d'une autre portée que ne l'aurait une sorte de Koh Lanta sadique et il n'est pas un de ces documentaires périodiquement exposés à la télévision sur les épreuves subies par les jeunes gens candidats à l'entrée dans les troupes d'élite, Commandos, GIGN, Raid, Légion étrangère (ou par les Marines de Full metal jacket).

Disons d'abord l'extrême qualité de la réalisation de Sydney Lumet : noir et blanc éclatant, c'est vrai, mais aussi choix des angles et orientations du filmage : toute la grammaire cinématographique y passe : plongées et contre-plongées, gros plans et panoramiques, mais aussi, et de façon obsédante, à presque tout instant, exception faite des huis-clos, les courses en oblique des prisonniers autres que les protagonistes, courses qui contribuent à donner au Camp de répression l'image d'une sorte de fourmilière obsédante, un peu conforme à l'Enfer tel qu'on peut se l'imaginer : à tout moment, courant coudes au corps, montant, descendant des escaliers, faisant des mouvements de gymnastique ou exerçant d'absurdes garde à vous ! repos !, il y a de pauvres insectes effarés dont la désorientation est encore accrue par la plate laideur du désert de Libye.

Distribution éclatante aussi ; on sait bien que Sean Connery dès l'immense succès de Dr. No a essayé de ne pas se laisser enfermer dans la peau d'un personnage dont la récurrence aurait stérilisé un talent qui n'avait pas été vraiment reconnu. La légende 007 a beaucoup perdu à cette décision, aucune des autres incarnations de Bond n'ayant jamais fait le poids, mais le cinéma a gagné un grand acteur. Et je crois que La colline des hommes perdus est son premier grand rôle.

Mais les autres acteurs sont aussi formidables, en premier lieu les brutes galonnées, l'adjudant chef Bert Wilson (Harry Andrews) et l'immonde salopard sadique sergent Williams (Ian Hendry), mais aussi le sergent Charlie Harris (Ian Bannen), qui essaye de faire ce qu'il peut pour sortir les prisonniers de leur carcan, les hiérarques dépassés par les événements, le Commandant (Norman Bird) et le médecin-capitaine (Michael Redgrave) et les compagnons de cellule de Joe Roberts (Sean Connery), bien typés et bien décrits.

Sidney Lumet, que je ne connais pas beaucoup, à part l'intéressant Une après-midi de chien passe pour un cinéaste de gauche et il est certain qu'il ne fait pas dans la nuance ; les raisons qui amènent les cinq prisonniers à être affectés dans un camp de prisonniers aussi dur paraissent dérisoires (bagarre, vol de bouteilles de whisky) et les plus graves inculpations (désertion pour le pauvre Stevens (Alfred Lynch), refus de conduire ses hommes au front pour Roberts/Connery) sont presque justifiées, alors que, tout de même, c'est la Guerre.

Cela dit, la pensée de Lumet est tout de même exempte de l'antimilitarisme primaire qu'on pourrait craindre ; Roberts, lors d'une conversation avec ses camarades de cellule, le dit sans ambages : Sans obéissance, il n'y a plus d'Armée et il n'est pas très fier d'avouer que s'il a lui-même échappé au massacre à quoi il refusait d'envoyer ses hommes, en se battant avec un officier, ces mêmes hommes qu'il voulait protéger sont tous morts puisque, lui désormais dégradé et prisonnier, on les a tous fait monter au front dont ils ne sont pas revenus.

Et puis une des grandes qualités du film, c'est aussi la complexité des rapports entre les salauds : l'adjudant-chef Wilson est d'une violence et d'une dureté incroyables, c'est vrai : mais il possède aussi du courage physique et une sorte de charisme d'autorité glaçant qui lui permet de briser à moindres frais la rébellion des prisonniers ; le sergent Williams, à son rebours, est un pur sadique, dont on devine la lâcheté et la veulerie : Si les vidangeurs portaient un uniforme, tu t'engagerais ! lui lance Roberts qui a complètement compris son ressort de vie et ne l'en méprise que davantage.

Enfin, l'unhappy end final, la catastrophe, le désastre à quoi on assiste accablé… Vraiment un très très grand film…


Répondre

Installez Firefox
Accueil - Version bas débit

Page générée en 0.058 s. - 5 requêtes effectuées

Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter