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Forum : 24 heures chrono

Sujet : sortie française


De Faberluxus, le 20 avril 2003 à 06:18

TF1 a gagné son bras de fer en faisant retarder la sortie des deux coffrets de la saison 1 de 24, et ceci afin que ces coffrets ne sortent pas tant que la série est diffusée, contrairement aux espoirs de Canal+, co-producteurs de la série avec Fox. Afin de produire des DVd à prix abordables, la saison est divisées en deux coffrets de 3 DVD avec 4 heures par DVD. Si on ajoute les plages de langues et de sous-titres, ce qu'on peut craindre c'est une compression médiocre afin de diminuer le nombre de DVD, crainte ô combien justifiée quand on sait que 50% de la série se passe la nuit.

24 demeure néanmoins un véritable tremblement de terre dans l'univers des séries "thriller" policier en se plaçant, avec CSI (les Experts) comme les deux séries les plus inovatrices de ces 30 dernières années. On applaudira surtout l'exploit de 24 de nous tenir en haleine de la première à la dernière minutes mais on remarquera deux choses qui viennent ponctuer notre enthousiasme devant une série aussi fabuleuse:

1/ Le temps réel est fictif car comme on le découvre, un déplacement en voiture estimé de 20 minutes passe en 12 voir 15 minutes, qu'une course à pied de 3 kms se passe en moins de 3 minutes, bref, il faut caser 1h de scénario en 55 minutes de feuilleton réel.

2/ Si vous loupez un épisode, arrêter de regarder la série car si l'enchaînement en est son point d'orgue, il en est parallèlement son talon d'Achille.

On se félicitera enfin de la signature pour 6 saisons, la seconde étant pratiquement finie de diffuser aux USA, avec un gros effort de fait sur le temps réel car on n'y voit plus les gros coups de canifs consentit dans la première saison (ex: le sénateur black met autant de temps à descendre de son bureau au parking de son hôtel en trompant les services secrets que n'en met Kiefer Sutherland pour traverser la ville en voiture. A peine crédible).

24 n'en demeure pas moins un excellent divertissement qui, et c'est suffisamment rare pour le noter, survit très bien à un second visionnage, comme CSI.

Et c'est très bien comme ça.


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De Luigi, le 14 janvier 2004 à 21:28

Tu aurais preferé voir des pubs entre les scènes ?! O_o

Non mais bon aux usa pour faire du fric pour payer kiefer (et elisha :o)

) il faut des pubs … et

nous on ne les a pas bon debarras (en plus on a les tic tac tic tac çà rajoute de la tension)

Bye


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De Rachel, le 19 décembre 2004 à 20:48
Note du film : 6/6

Cher Dumbledore! Je suis assez d'accord avec ta théorie. Mais plutôt pour les films que pour les séries. C'est vrai qu'en général les suites ne sont pas formidables; Pour cette série qui pour moi est la meilleure sur le marché en ce moment, je trouve que les nouvelles saisons égalent la première. C'est vrai que la dépendance de Jack Bauer à l'héroine passe à la trappe au fur et à mesure de la saison trois, mais tout ce qui fait l'intéret de cette série est conservé; Il y a un suspense hallucinant. On ne sait pas qui va sortir vivant de cette histoire (cf l'histoire de Michelle et celle de Schoppel),qui est la taupe ni si Jack est du bon coté. Il y a toujours des histoires pas possible avec le président et son ex.

Ma remarque dans cette série serait plutôt que les femmes sont soit des victimes (Kim, Michelle) soit, excusez-moi, des salopes (Nina Myers, Sherry Palmer). Peut-être un petit coté macho… Mais on en veut pas à Jack Bauer qui se bat souvent seul contre tous pour la justice ….Vive Jack Bauer et Vivement la saison 4!


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De Freddie D., le 19 septembre 2005 à 10:22
Note du film : 5/6

La 4ème saison de 24 prend le nouveau parti-pris de modules d'environ 6 épisodes à peu près bouclés, mais emmenant tous vers la même finalité, tout en allant crescendo. Tout n'est pas égal, l'intensité retombe parfois (les déboires sentimentaux de Jack avec sa fiancée pleurnicharde peuvent agacer), mais la série garde son énergie, sa rage, sa violence interne, allant jusqu'à mettre mal à l'aise. Car au fond, quel est le message de 24 ? La fin justifie les moyens, une certaine acceptation de la torture, une paranoïa encourageant la xénophobie voire le racisme, le respect du plus fort ? Il y a de ça et ce n'est pas ce qu'il y a de plus sympathique. Néanmoins, 007 a toujours fait la même chose, mais de façon plus "polie", moins précise. Le méchant, l'horrible Marwan joué par The mummy herself : Arnold Vosloo est haïssable à souhait et l'arrivée des personnages récurrents en cours de saison est bienvenue (jusqu'au président Palmer !), l'accumulation de péripéties réjouissante (les Chinois, dignes de Fu-Manchu en costard-cravate) et la fin ouverte renvoie à des séries comme Le fugitif. Malgré ses excès, 24 a sûrement de beaux jours devant lui.


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De perich2710, le 2 mars 2007 à 23:40

Trop belle série personnages _extras_.


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De PM Jarriq, le 11 octobre 2007 à 19:56
Note du film : 5/6

Attention : quelques "spoilers", pour ceux qui n'ont pas encore vu la saison 6 !

Surtout ne pas écouter les bruits laissant entendre que la 6ème saison de 24 est moins bonne que les précédentes. C'est totalement faux.

Après cinq "journées" infernales, où le sort du monde est entre les mains d'un agent du CTU hargneux et peu timide quant aux méthodes à utiliser, cette saison abandonne l'idée de surenchère (bon… il y a quand même une explosion nucléaire sur L.A. !), pour mettre l'accent sur des affrontements quasi shakespeariens. Bien sûr, il y a d'horribles terroristes de tous bords, bien sûr femmes et enfants sont menacés, les trahisons s'enchaînent (un peu moins que d'habitude, cependant), mais l'essentiel n'est pas là. Cette année, Jack Bauer s'affronte lui-même : revenu de l'enfer (deux ans de torture chinoise), il doute de lui, n'arrive plus à pratiquer la torture, à abattre de sang-froid, et comble des combles, le chef des méchants est… son propre père ! Celui-ci étant incarné non pas par Donald Sutherland, mais par le génial James Cromwell, l'affrontement est phénoménal. Les "guests" sont d'ailleurs de grande envergure, avec également Peter MacNicol en conseiller au comportement ambivalent, Powers Boothe magnifique en vice-président va-t-en-guerre, prêt à appuyer sur le bouton, et Rick Schroder en émule de Bauer. Comme toujours on va de rebondissements en coups de théâtre, mais en insufflant de l'humanité dans le personnage de Bauer (qu'on voit finalement relativement peu, dans chaque épisode), les auteurs de 24 ont su relancer l'intérêt de façon inattendue. Vivement la suite, donc…


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