Variation réussie des thèmes habituels du western : concurrence entre ranchers pour le troupeau et les points d'eau, et des cow-boys pour les quelques femmes du patelin qui méritent d'être courtisées.
Randolph Scott,
toujours sur son cheval personnel, règle ses comptes avec les mauvais types.
Le cavalier de la mort (1951) est très réussi, surtout via l'édition blu-ray sublimant les images magnifiques en extérieurs de
Charles Lawton Jr., diurnes ou nocturnes. La mise en scène de
André de Toth est nerveuse et dynamique, basée sur des mouvements incessants (de véritables chorégraphies autour des saloons ou des ranchs),
Ernest Haycox et
Kenneth Gamet sont co-auteurs d'un scénario bien étayé et original, âpre aussi. Les personnages secondaires comme
John Russell sont excellents.