sorti en 1976, s'apparente à un poliziottesco ou néo-polar italien, genre que wikipedia définit comme un genre cinématographique italien en vogue dans les années de plomb, c'est-à-dire entre la fin des années 1960 et le début des années 1980. Sa thématique repose sur des enquêtes policières concernant la plupart du temps des faits divers de l’époque, celles-ci étant traitées sur un mode emphatique, démagogique ou comique.
Les plus grands films de ce genre tels que Big racket,
La rançon de la peur,
La poursuite implacable
ou encore Milan Calibre 9
se caractérisent par leur noirceur ou leur violence.
annonce un poliziottesco classique puisque nous assistons à quelques actes de délinquance, surtout des vols, dans la lignée de ce que les films de ce genre ont l'habitude de nous montrer. Mais la suite dément cette première approche. Il s'agit d'une comédie policière portée par la personnalité fantasque de Tomas Milian.
Ce grand monsieur du cinéma de genre italien interprète ici un flic à l'allure crasseuse, inspiré par Serpico,
chef d'une brigade motorisée, qui grâce à son véhicule et à son look de voyou réussit à infiltrer les réseaux de gangsters romains.
Flics en Jeans est une bonne surprise. La réalisation de Bruno Corbucci,
frère du grand Sergio Corbucci,
est propre, nette, sans bavures et alliée à une photo soignée. Les courses-poursuites sont bien réglées. Tomas Milian n'en fait pas trop. L'humour n'est pas trop lourd. La musique des frères De Angelis est bonne. Et cerise sur le gateau, Jack Palance,
guest-star américaine de service, incarne un gros bonnet de la pègre.
Flics en jeans eut un gros succès en Italie, qui donna lieu à de nombreuses suites. Certes, ce n'est pas le film des grandes interrogations existentielles. Mais de temps en temps un film simplement sympa, ça fait du bien, non ?
Excellente comédie policière, et le premier volet d’une série de onze films mettant en scène le policier Giraldi interprété par Tomas Milian, tous réalisés par Bruno Corbucci, entre 1976 et 1984. Peut être plus de profondeur qu’il n’y paraît, car on prend le pouls de l’Italie de l’époque. Édité en blu-ray par Artus. Il s’agit d’un film à voir pour ceux qui apprécient le cinéma italien des années 1970. Il vaut le détour.
Un véritable navet qui prouve bien que les Italiens, mis à part le Chef d'oeuvre Affreux sales et mechants
n'ont jamais su faire rire. Tout est mauvais dans ce film de l'interprète principal, acteur que je n'ai jamais aimé, aux poursuites en voitures finales et un moment ridicule ou Milian s'accroche à la porte de la voiture qu'il poursuit. Pas un seul moment qui m'a surpris. Musique pitoyable, ce film et il paraît qu'il y'a eu des suites.. est à vomir ! Peut être que si je l'avais regardé bourré je l'aurais pris pour un chef-d'œuvre…
Rien de bien surprenant Corci réalisateur a été l'un des premiers à réaliser des sous production années 70 avec Bud Spencer
et Hill
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